Les
aventures de Silvie et Yves faisant le Tour de la Gaspésie
du
15 juillet au 2 août 2017
Est-ce nécessaire de vous présenter le Rocher Percé? |
Montréal, Juillet 2017
Le
mois de juillet est très désagréable à Montréal, il y fait trop
chaud et humide. En Europe encore plus donc pourquoi ne pas quitter
Montréal et faire le Tour de la Gaspésie. Il faut se préparer
plusieurs mois d'avance afin de faire les réservations de Cabines.
C'est vraiment typique de la Gaspésie, ces petits motels avec
cuisinettes.
Les
distances au Québec sont assez impressionnantes. Pour se rendre à
Percé c'est environ 1000 km alors il n'est pas question de faire ça
en une étape. Pourquoi pas arrêter à mi-chemin, dans le Bas
Saint-Laurent. Donc arrêt au Bic. Nous avons loué le 2e étage
d'une maison dans le village du Bic, la Maison du Photographe. Nous
en profiterons pour visiter le parc du Bic, l'île aux Basques qui se
trouve en face de Trois-Pistoles, le phare de Pointe-au-Père,
Rimouski et les environs. J'ai plus l'habitude d'aller dans le Bas
St-Laurent, dans la région du Kamouraska. Je suis déjà ''passée''
par le Bic mais je n'y suis jamais vraiment allée.
Ensuite
Percé pour se pâââmer devant le Rocher qui doit être aussi
grandiose que dans mon souvenir. Visiter l'île Bonaventure, l'anse à
Beaufils, Gaspé, ...
Nous
disions que nous faisons le Tour de la Gaspésie donc nous revenons
par la Baie des Chaleurs et la vallée de la Matépédia. Halte à
Sainte-Flavie qui est à la Porte de la Gaspésie. Nous visiterons
Sainte-Luce-sur-mer et les Jardins de Métis.
Retour
à la maison avec une halte pour dîner avec ma copine Jovette à
Rivière Ouelle dans le Bas Saint-Laurent et une dernière halte à
Québec où nous coucherons une nuit afin de voir l'exposition
d'Hergé.
En
route vers le Bic,
samedi le 15 juillet
Nous sommes partis à 9h tout a bien été pour sortir de Montréal par le tunnel et sur la 20. Nous sommes arrêtés à la halte routière de Beaumont pour pique-niquer. J'ai dit à Yves: attend de voir la vue de cette halte, nous sommes haut et nous voyons enfin le fleuve. Ben non, assis à la table de pique-nique nous avons une belle vue … sur le stationnement ha ha ha.
Nous
continuons sur la 20, nous sommes surtout dans un corridor
d'épinettes, moins intéressant que longer le fleuve, mais plus
rapide.
Enfin
nous sommes arrivés. La Maison du photographe est très bien située
dans le village et que dire de l'appart, tout en fenêtres donc très
clair, grand, super équipé, huile d'olive, épices et plus encore.
Un grand balcon donne sur le jardin arrière. Il est assez grand pour
avoir une table pour y manger et un fauteuil pour relaxer. Il est
situé au 2e de la maison, la proprio vit au 1er, une hippie. Elle
parle beaucoup mais elle est très gentille.
La Maison du Photographe dans le village du Bic |
Nous
avions décidé de souper au resto après les 5h30 de route. Nous
marchons jusqu'au village et nous avons eu un délicieux souper Aux
Affamés. Malheureusement le resto n'est pas sur le bord du fleuve.
Nous nous sommes installés sur la terrasse qui est dans un
stationnement, collée sur la voix ferrée. MAIS, il y avait une
belle clôture qui nous séparait de tout ça, alors c'était
charmant.
Resto Aux Affamés, bonne bouffe, bon service. Pour la première fois, j'ai mangé une salade à la salicorne, plante cueillie sur le bord du fleuve. miam miam |
Retour
à la maison en admirant les magnifiques vieilles maisons du Bic.
C'est
la faute aux Biquettes
dimanche, le16 juillet
Allo
Nous
avons très bien dormi malgré que nous entendons constamment la 132,
ce n'est pas si mal.
Journée
relaxe, je m'installe sur le bord de la fenêtre et j'admire le
magnifique paysage que j'ai sous les yeux, les îles du Bic.
Malheureusement il y a de gros fils électriques qui m'empêchent de
prendre de belles photos.
Nous
allons dîner au village, c'est une belle petite marche agréable.
Nous passons devant le resto d'hier Aux Affamés, nous traversons la
voie ferrée qui est très utilisée, nous entendons souvent le train
faire son tchou tchou. (train de marchandises)
Un
peu passé le village, il y a la boulangerie Folles Farines. Ça
n'empêche pas les gens d'y aller, elle est dans tous les guides
touristiques. Une bonne odeur nous accueille. Nous choisissons 2
petites pizzas et on s'installe dehors à l'ombre pour les déguster.
Qui est sur la terrasse? notre charmante serveuse d'hier. On placote
un peu.
On
repart sans oublier 2 croissants pour demain matin.
Nous
allons chercher la voiture pour aller saluer les Biquettes. Bien bien
intéressant cette visite. Il y a 15 espèces d'animaux différents.
Ceux que nous connaissons, moutons, chèvres, poules, lapins. Mais
aussi lama, autruche. Celle-ci, un mâle, faisait son beau, il nous a
fait sa cour, je n'avais jamais vu ça.
Un poulailler installé sous un rosier, bonne idée. |
Je pense qu'il a été puni! |
oh là là, monsieur fait sa cour! |
Mon
ancien éleveur de moutons est bien content de se retrouver dans une
bergerie, il a salué et flatté les béliers, les brebis, les
agneaux. Yves a reconnu les races. Du bonheur.
Un homme heureux |
Tiens tiens, une mule parmi les moutons |
Une
toute jeune fille nous accompagne en nous donnant les prénoms de
toutes bêtes et nous raconte plein d'anecdotes. Bien agréable . On
a acheté des saucisses et une rillette.
Nous
retournons à la maison en nous pâmant sur le paysage. C'est beau
partout partout. Nous avons même la chance de croiser une fraisière
alors on arrête acheter un panier afin de se sucrer le bec.
Pourquoi
pas terminer ce bel après-midi avec une petite bière à l'auberge
du Mange Grenouille. Ils ont
su garder tout le cachet de cette vieille maison.
L'auberge est l'ancien magasin général du Bic. Bel endroit! |
Amusante statue de grenouille dans la cour. |
Installés
sur la terrasse avec une belle vue sur les îles du Bic, nous
dégustons une Blanche du Vieux Couvent des Îles de la Madeleine et
des fromages de la région.
Je soupire de bien être. |
Nous terminons la journée par un délicieux souper
sur notre balcon
Parc du Bic, lundi, le 17 juillet
Ce
matin, après le petit dej, nous retournons à la même boulangerie
qu'hier, les Folles Farines acheter une baguette pour nous faire un
sandwich avec le jambon qui nous reste de samedi. Fromage, menthe,
persil, petites tomates, yogourt et fraises du Bic complètent notre
pique-nique.
Arrivés
au Parc, nous devons prendre la voiture pour nous rendre à un autre
stationnement, je n'aurai jamais pensé que le parc était si grand.
Nous sommes à la ferme Rioux du nom des anciens proprios avant
l'expropriation pour la création du parc.
On
s'installe sur des tables à pique nique directement en face du
fleuve à marée basse, que c'est beau, le lunch est encore meilleur
dans un si beau contexte.
Au retour, on marche surtout sur la grève qui est faite de petits cailloux. J'ai touché à l'eau évidemment qu'elle est chaude, il n'y a que 3 pouces d'eau ha ha ha.
On revient au chalet d'accueil pour prendre le bus que nous avons réservé hier.
Il
a une capacité de 12 personnes et nous ne sommes que 5. C'est très
bien. La guide est très intéressante. Elle nous explique le rôle
du parc, la faune, la flore, les marais. Nous faisons quelques arrêts
afin de mieux comprendre les explications et de faire des clique
cliques. Avec le bus nous montons jusqu'au Pic Champlain qui est plus
haut que la tour Eiffel. On admire les petites îles, on voit jusqu'à
Rimouski. J'ai vu des urubus, des oiseaux charognards, planer
au-dessus de nous. Jamais je n'en ai vu de si près, c'était très
impressionnant.
Une
fois redescendu, nous quittons le parc pour aller jusqu'à
Saint-Fabien, à la Cantine de la mer recommandée par mon ancienne
collègue Isabelle.
Délicieuse
guédille au homard mangée sur la galerie avec un verre de vin rouge
à admirer, cette fois-ci, le beau jardin de notre logeuse.
Notre première guédille au homard.... mais pas la dernière. |
Notre guide nous disait que ce sont les plus beaux au MONDE. |
Ici,
je passe mon temps à admirer, à me pââmer et j'adore ça.
Je
pense à vous
xxxx
Pointe-au-Père,
mardi, le 18 juillet
Aujourd'hui,
nous visitons le site maritime historique du phare de Pointe-au-Père,
le 2e plus haut du Canada. On nous raconte l'histoire du naufrage de
l'Empress of Ireland et il est possible de visiter le sous-marin
Onandaga.
Avant
la visite, nous comblons le petit creux en mangeant un bon club
sandwich au homard miam miam, je ne me tanne pas. Il va sans dire que
c'est avec vue sur la mer.
Le
phare est là depuis 1909 et fut en service jusqu'en 1998. Ce qui est
intéressant c'est que Yves et moi venons de lire des romans sur les
Gardiens de la lumière c'est-à-dire les Gardiens de phare.
Nous
savons que le fleuve a toujours été très difficile à naviguer
d'où l'importance des phares.
Le
site est grand et vient d'être restauré. Il y a la maison du
gardien, celui de l'ingénieur qui s'occupait de la nouvelle
technologie qui a remplacé la corne de brume, un hangar où ils
montrent comment les gens vivaient en 1914, l'année où l'Empress of
Ireland a coulé.
Il y a une quarantaine de phares situés le long du Saint-Laurent |
Nous
commençons notre visite par une excellente projection qui nous met
dans l’atmosphère des heures qui ont précédé le naufrage de
l'Empress of Ireland. Nous revivons la dernière nuit du paquebot.
Le
paquebot appartenait à la Canadian
Pacific Steamship Company.
Durant huit ans, il a acheminé des milliers de voyageurs,
travailleurs et immigrés entre Québec et Liverpool, avant de
connaître une fin tragique au large de Pointe-au-Père la
nuit du 29 mai 1914.
Par une nuit de brume, l'Empress of Ireland fut éperonné par un
charbonnier. En 14 minutes, le paquebot a sombré faisant 1012
victimes. En mai, l'eau était glaciale.
Le terrible naufrage de l'Empress of Ireland demeure à ce jour la plus grande tragédie maritime de l’histoire du Canada. |
Ces gens ne pensaient certainement pas que c'était leur dernière petite fête |
Ce charmant capitaine nous a raconté l'histoire du naufrage |
Nous connaissons mieux l'histoire du Titanic qui heurta un iceberg le 14 avril 1912 et coula en moins de trois heures au large de Terre-Neuve. Entre 1 490 et 1 520 personnes périrent, ce qui fait de ce naufrage l'une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus meurtrière pour l'époque.
J'ai visité le sous-marin Onondaga qui a sillonné l'Atlantique Nord de 1967 à 2000. 70 hommes y étaient confinés pendant des mois. Comment faisaient ils? Le corridor a la largeur d'un corps, difficile de se croiser sans se frotter la bédaine.
Les officiers avaient un peu plus de confort, un endroit où manger, où se réunir mais pas les matelots qui n'avaient que leur couchette et un minuscule endroit où mettre leurs effets personnels. Je me demande même s'ils avaient une bobette de rechange.
J'ai visité le sous-marin Onondaga qui a sillonné l'Atlantique Nord de 1967 à 2000. 70 hommes y étaient confinés pendant des mois. Comment faisaient ils? Le corridor a la largeur d'un corps, difficile de se croiser sans se frotter la bédaine.
70 hommes y étaient confinés pendant des mois. Comment faisaient ils? Le corridor a la largeur d'un corps, difficile de se croiser sans se frotter la bédaine. |
Les officiers avaient un peu plus de confort, un endroit où manger, où se réunir mais pas les matelots qui n'avaient que leur couchette et un minuscule endroit où mettre leurs effets personnels. Je me demande même s'ils avaient une bobette de rechange.
Lorsque des gens sont confinés dans un endroit, la bouffe prend une énorme importance. Le cuisinier a intérêt à être bon. |
Les officiers avaient un endroit où ils pouvaient se détendre, jouer aux cartes et ils avaient le droit de fumer!!!! |
Les
dernières années, le sous-marin a collaboré avec la GRC pour
attraper des passeurs de drogue et ils ont réussi. Toutes les
opérations étaient secrètes. Incroyable, c'était ici, au Québec
dans notre majestueux Saint-Laurent. Je sais que pendant la 2e guerre
des sous-marins allemands sont venus dans le Golfe mais, à la guerre
froide, des sous-marins soviétiques sont venus aussi. Oh là là, du
vrai cinéma.
La
visite se fait avec un audio guide ce qui facilite la compréhension
de toutes ces machines mais le tout est très technique, trop pour
moi. Je suis quand même contente d'avoir traversé un sous-marin de
bord en bord. Je ne pensais pas que c'était aussi étroit. Je
pensais faire la visite rapidement. Ben non, nous étions à la queue
leu leu, impossible de doubler.....
Après,
nous nous sommes installés sur notre balcon afin de profiter de la
fraîcheur et du beau jardin.
Superbe
journée
L'Ile
aux Basques, jeudi,
le 21 juillet
Hier
mercredi, ce fut une petite journée à se promener dans le village
et a relaxé.
Aujourd'hui,
nous partons tôt au beau soleil. Nous nous installons sur le quai de
Trois Pistoles en attendant notre départ pour l'île.
Un
monsieur âgé, du coin, est venu nous placoter. Il était très
intéressant, il nous a raconté l'histoire de Trois-Pistoles et de
ses églises c'est-à-dire des chicanes de clocher. Il nous a dit
aussi que l'âge moyen des gens de Trois-Pistoles est 79 ans oufffff.
Il n'y a pas d'emplois alors les jeunes désertent le village. Pour
faire des études après le secondaire, ils doivent quitter. Souvent,
ils ne reviennent pas.
C'était
bien intéressant et le temps a passé vite.
Enfin, nous montons à bord d'un petit bateau. Nous
sommes une douzaine à bord, on navigue à peine 10
minutes dans la brume.
La brume n'est pas aussi épaisse et dangereuse que la nuit où L'Empress a coulé. |
Je suis très étonnée une fois arrivée sur l'île de constater que c'est presque entièrement une forêt avec des sentiers pédestres, aucun véhicule sur l'île.
Un jeune guide nous accompagne. Très gentil, il articule et parle assez fort pour qu'on le comprenne bien. Je vois bien qu'il est différent mais sans plus. Au retour, le jeune étant resté sur l'île avec un groupe, le capitaine nous dit qu'il souffre du symptôme d'Asperger qui est une forme légère d'autisme. Ce qui veut dire : difficulté à socialiser, problème à se retrouver en groupe. J'ai pas vu ça, il a serré la main de tout le monde, s'organisait très bien pour capter l'attention des gens, il était même directif. Bravo Alexandre.
Il a 19 ans, c'est sa première job. C'est lui qui est allé voir le capitaine, qui est aussi le maire, pour avoir la job. Le capitaine lui a donné sa chance, je suis certaine que ça va changer complètement sa vie.
Avant d'embarquer dans le bateau de retour, j'ai remercié Alexandre pour tout, que ça avait été très agréable. Il m'a serré la main tout sourire et le capitaine était juste à côté. Je n'étais pas encore au courant. Les gens ont dit au capitaine qu'il avait fait un bon choix.
Le guide connaît bien son histoire, c'est toujours agréable d'être accompagné, on apprend beaucoup plus.
Il ne reste que 3 fours basques sur l'île, on en a vu 2. Bien avant la venue de Jacques Cartier, les Basques chassaient surtout la baleine noire qui une fois morte flottait, elle était plus facile à traîner. Il y a beaucoup d'anses sur l'île. Ils traînaient la baleine à marée haute et une fois la marée basse, ils pouvaient dépecer la baleine et mettre la graisse dans le four pas loin. Une fois la graisse fondue, ils mettaient l'huile dans des barils.
Il reste 3 fours sur l'île où les Basques faisaient fondre la graisse de baleine avant de la mettre dans des barils. |
Ils venaient d'Europe sur des 3 Mâts et chassaient avec de petits bateaux. Ils passaient l'été et repartaient à l'automne. Différentes nations amérindiennes faisaient du troc avec les Basques lorsqu'elles étaient de passage sur l'île.
Il nous emmène au centre de l'île où il y a un étang. Il y a 2 originaux, une maman et son petit qui sont passés à marée basse et vivent sur l'île. Il a eu la chance de les voir, nous pas.
En voici une autre, celle du cheval noir.
Nous faisons une halte pour le dîner au site du phare Cap Madeleine. J'ai lu dans la Gaspésie Gourmande qu'il y a un petit resto sympa. Nous quittons la 132 pour nous approcher de la mer, du phare. C'est un endroit très venteux, il y a le phare, le hangar à corne de brume et la maison du gardien qui est transformée en boutique de souvenirs avec de l'artisanat fabriqué à la ''mamiefacture'' de la région. Ha ha ha
La chicane a pris quand les Français ont voulu obtenir le monopole du marché lucratif de l'huile. N'oublions pas qu'à l'époque, les gens s'éclairaient à l'huile de baleine. Donc, c'était très payant. Les Basques ont fini par être chassé.
Le guide nous promène dans les sentiers en pleine forêt, j'ai l'impression d'être à St Michel, ça sent tellement bon le sous-bois.
Il nous emmène au centre de l'île où il y a un étang. Il y a 2 originaux, une maman et son petit qui sont passés à marée basse et vivent sur l'île. Il a eu la chance de les voir, nous pas.
Ensuite, dîner sur les rochers, sur le bord de l'eau. Un couple vient s'asseoir près de nous, on placote, la première question est toujours: D'où venez vous? Montréal, près du Marché Jean Talon. EH BEN, ils sont de Québec mais ont un pied à terre sur...... Molière. Le monde est petit.
On parle aussi avec un autre couple de Québec mais originaire de Percé, ils nous conseillent sur plein d'endroits à visiter.
Bien agréable visite sur l'île. De retour à Trois Pistoles, nous visitons l'église qui est bien grosse pour un petit village mais bien belle, bien conservée.
La petite histoire de la chicane de clochers.
La première église était près du fleuve. Mais beaucoup de gens se sont installés plus haut où est l'actuel village et ne voulaient plus atteler le cheval pour descendre pour la messe du dimanche. Grosse chicane de clocher.
Ce sont les gens d'en haut qui ont gagné grâce à l'installation du chemin de fer oufffff quelle histoire!
Donc, il faut construire l'église mais ils ne savent pas où. Le curé propose une neuvaine. Le 9e jour, au mois d'août, un carré de neige montre où l'église doit être érigée. La paroisse s'appelle Notre-Dame-des-Neiges. Amusant les légendes.
Il faut frotter le pied gauche de ce saint et notre vœu sera exaucé |
En voici une autre, celle du cheval noir.
Lors de la construction en 1882, un cheval noir est apparu de nulle part. Il était d'une force exceptionnelle et a aidé à monter les pierres de l'église d'en bas pour la construction de la nouvelle église, en haut de la côte . Malheureusement quelqu'un lui a enlevé sa bride et le cheval disparut.
Nous
faisons évidemment une halte à la Fromagerie des Basques où nous
achetons des fromages et du saumon fumé selon les recommandations de
mon ancienne collègue Isabelle qui est venue souvent dans la région.
Sur
le chemin du retour, nous croisons un Marché à St-Simon. Il y a
beaucoup d'artisanat. Une dame âgée me vente ses lainages qui sont
d'ailleurs très beaux mais je lui réponde que je tricote alors je
ne suis pas intéressée à en acheter.
Nous
discutons avec une passionnée, cette fois-ci, une jeune qui habite
St-Simon. Elle fait des confitures avec des petits fruits, des prunes
en autres, les fameuses Prunes de Damas qui sont dans la région et
qui, malheureusement sont atteintes d'une maladie et les arbres sont
tous en train de mourir, il n'y a rien à faire, quelle tristesse!
Elle
nous en fait goûter plusieurs, nous en avons acheté. Elle vend
aussi son miel. Son miel est à se rouler par terre, un pur délice
comme j'ai rarement goûté. Malheureusement, c'est un petit
producteur alors je n'en trouverai pas ailleurs. J'aime bien acheter
du miel un peu partout et écouter l'histoire de ces passionnés.
Pour
terminer cette belle journée, souper sur notre galerie et admiration
du coucher de soleil.
Rimouski,
vendredi le 21
juillet
C'est
notre dernière journée dans le Bas Saint-Laurent demain, en route
pour la Gaspésie.
Nous
passons la journée à Rimouski, ancienne seigneurie. Nous faisons un
circuit patrimonial avec un jeune guide. Il n'y a rien comme être
avec un guide pour apprécier une visite.
L'hôpital
de Rimouski est très grande car c'est un centre régional. Il a été
fondé le 27 août 1923 à la suite de l'épidémie de grippe
espagnole de 1918.
Ce sont les Soeurs de la charité qui ont demandé l'hôpital et s'en sont occupé |
La
cathédrale Saint-Germain
de Rimouski est l'église-mère de l'archidiocèse de Rimouski et la
plus grande église de la ville de Rimouski. Elle est
fermée depuis plusieurs années. Le très grand presbytère juste à
côté est encore utilisé mais manque beaucoup d'amour.
L'archevêché
de Rimouski est un peu plus loin. Il a été construit vers 1900. Il
ressemble à un château médiéval et son entretien est impeccable,
il y a environ 3 prêtres qui l'habitent. Le guide nous montre des
photos de l'intérieur. Où est le voeu de pauvreté? grrrr.
L'Évêché pourrait facilement être transformé en hôtel de luxe.... |
Il
est fait en briques d'Écosse. Les Écossais venaient chercher du
bois dans le Nouveau Monde. Pour ne pas venir la cale vide, ils
transportaient de la brique jaune, on a plus l'habitude de voir la
brique rouge qui venait de l'Angleterre.
Pas très loin, il y a l'ancien collège de Rimouski transformé plus tard en Cégep. Les jeunes de la Gaspésie s'y retrouvent mais les jeunes de la Côte Nord aussi.
Nous
voyons une magnifique maison avec toute une histoire. Un médecin l'a
fait construire, il y avait son cabinet et une pharmacie. À la suite
d'un accident de voiture, il dut cesser sa pratique et vendit sa
maison.
Aujourd'hui, c'est une chocolaterie artisanale. Bien souvent, ça vaut la peine de se battre pour nos convictions |
La
maison changea souvent de main. Un des propriétaires était Irving.
Il a voulu construire une station-service au coin de la rue à la
place de la maison.... Il la fit déplacer pour avoir la place. Plus
tard, il voulut la faire démolir pour y construire un dépanneur.
Les gens de Rimouski ont fait des pieds et des mains et ont réussi à
la faire classer patrimoine. Un homme riche la déplaça à nouveau,
à sa place d'origine sur le coin de la rue et la restaura.
Le nouveau proprio restaure ce magnifique escalier. |
En
route vers Percé,
samedi le 21
Nous
faisons nos salutations à notre logeuse et nous prenons la route
pour Percé. Nous avons plusieurs heures à faire donc, pas trop
d'arrêts de prévu.
Adieu
le Bic aux paysages et couchers de soleil époustouflants.
Les
paysages sont magnifiques, il y a plein d'anses, de falaises, de
vagues ouffff.
Nous
croisons nos premières éoliennes. Avec Maryse en 2002, j'ai voulu
lui montrer le parc d'éoliennes à Cap Chat.... il y avait une brume
épaisse, impossible de voir devant soi.
Cette fois-ci, le temps est clair et il y a beaucoup plus d'éoliennes que dans mon souvenir et pas seulement à Cap Chat. J'ai toujours trouvé ça gracieux. Faut dire qu'elles ne sont pas dans ma cour.
Un peu plus loin, un beau petit phare tout rouge, le phare Sainte-Martre ( 1906). La situation de ce phare est privilégiée. Il est situé au cœur du village ce qui lui a valu le surnom de ''cadillac des phares'' car les gardiens n'ont jamais eu à affronter la solitude qui caractérise habituellement ce métier.
Clique clique
Le phare de Sainte Martre, la ''cadillac'' des phares, en plein cœur du village |
Nous passons Mont St-Pierre où les amateurs de sports extrêmes ont la possibilité de faire du deltaplane et du parapente. Ils se jettent du haut de la falaise vers la mer. Brrrrr, très peu pour moi, je suis trop peureuse mais j'aurais bien aimé en voir.
Nous faisons une halte pour le dîner au site du phare Cap Madeleine. J'ai lu dans la Gaspésie Gourmande qu'il y a un petit resto sympa. Nous quittons la 132 pour nous approcher de la mer, du phare. C'est un endroit très venteux, il y a le phare, le hangar à corne de brume et la maison du gardien qui est transformée en boutique de souvenirs avec de l'artisanat fabriqué à la ''mamiefacture'' de la région. Ha ha ha
Qu'est-ce qu'il y a au fond de la boutique? Une cuisine avec une dame qui fait la bouffe comme si elle était chez elle. Il y a 5-6 tables pas plus.
Nous commandons une soupe aux légumes et un bagel avec une tartinade de saumon fumé. La soupe est délicieuse. Une vraie soupe maison. Et que dire de la tartinade, nous sommes au pays du saumon. Miam miam.
Nous avons l'impression d'être des invités, tout le monde se parle pendant qu'elle nous sert. Ensuite, elle prépare des biscuits et les met au four. La dame de la boutique est venue licher sa cuillère, vraiment sympa.
Au fond de la boutique de souvenirs, une cuisine y est installée, la dame nous reçoit comme si nous étions chez elle. Très sympa. |
Un peu plus loin, nous prenons un raccourci, c'est-à-dire que nous évitons le parc Forillon qui fait une grande pointe dans la mer. Tout de suite après, c'est Gaspé que nous nous promettons de venir visiter plus tard.
Nous poursuivons notre route en admirant les paysages et, qu'est-ce que je vois au loin, cette grande, immense masse, c'est le ROCHER PERCÉ. Je suis sans mots, je pensais le voir beaucoup plus loin, presque rendue à Percé. Quelle belle surprise.
Les paysages sont vraiment à couper le souffle. Les côtes sont incroyables et c'est là que je réalise que les voitures d'aujourd'hui sont beaucoup plus puissantes qu'avant. Je me revois, il y a mille ans avec mon amie Suzanne, espérer que ma Fiat réussisse à monter toutes ces côtes.
Enfin, c'est Percé oufffff. Le ROCHER est incroyablement énorme, j'avais oublié comme il était impressionnant.
Je suis sans mots! |
Notre cabine est à l'entrée de Percé, juste en bas de la côte, enfin d'une des nombreuses côtes. Je grinche un peu des dents. Sur les photos, nous pouvions voir le Rocher de notre galerie, ce n'est pas le cas grrrr. Je me calme un peu, nous sommes juste du mauvais côté, d'autres cabines ont la vue donc, je ne me suis pas vraiment faite avoir. On voit la grossssse masse un peu plus loin sur le terrain. Soyons bonne joueuse.
Nous nous installons, c'est très petit après le grand appart que nous avions au Bic mais, c'est pas grave, on s'organise bien.
Il est certain qu'il faut aller prendre une petite marche, se rendre au village, se rendre au quai et.... se pââââmer.
Il est certain qu'il faut aller prendre une petite marche, se rendre au village, se rendre au quai et.... se pââââmer.
Hé oui, Percé est hyper commercial. Toutes les maisons de la rue sont transformées en commerce, un peu comme St-Sauveur dans les Laurentides. Mais, je m'en fous, le ROCHER et l'île Bonaventure me font tout oublier.
Moment bien attendu! |
Après tout ce millage, on s'arrête chez Pit Caribou pour prendre une bonne bière. Nous irons visiter la microbrasserie une autre journée, elle se trouve à l'Anse à Beaufils, un peu plus loin.
Première
journée à Percé, dimanche
le 22 juillet
Après un bon déjeuner, nous sommes partis à pied en direction du village. Un bon 20 min à pied.
Halte à l'info touristique où une dame bien gentille nous a donné les renseignements souhaités.
Resto
de déjeuner seulement, service pourri alors qu'hier la dame était
plus que charmante, le café infect et la bouffe plus qu'ordinaire.
Difficile de rater des œufs et du bacon!!!! Il est clair que, malgré
la vue, nous n'y remettrons plus les pieds.
Enfin je vois des phoques se faire dorer la couenne sur les rochers. Il y a des petits aussi. Petit est un bien grand mot, disons que c'est par leur couleur que l'on voit que ce sont des jeunes. Nous sommes une heure sur le bateau, ça passe très vite.
Elle
nous raconte que les mâles et les femelles sont identiques et ne
peuvent se reconnaître, ils reconnaissent leur nid, c'est le même
chaque année. Le mâle agresse la femelle qui est au nid, si elle
présente son cou QU'IL MORD, c'est la bonne grrrrrr.
Mardi petite journée
Les Micmacs étaient surnommés le peuple de la mer, ils avaient un très grand territoire. Ils pouvaient aller pêcher mais aussi chasser, aux îles Mingan, Anticosti, Terre-Neuve et les Iles de la Madeleine. Oh là là c'est loin tout çà. Les canots étaient en écorce de bouleau et pouvaient contenir jusqu'à 30 hommes. Ils prenaient plusieurs jours à traverser, à rames, sans voile oufffff.
Pour terminer notre visite à Gaspé, nous visitons le Musée de la Gaspésie. Des photos et des écrits sur les Micmacs encore mais avec les yeux des missionnaires. Les Missionnaires avaient même écrit un dictionnaire en langue micmac alors qu'il n'y a jamais eu ''d'alphabet'' micmac. L'histoire était un peu différente.
Quelle joie d'être installés sur une terrasse presque en face du Rocher. |
Délicieux souper sur une terrasse, à geler. Mais, nous sommes rendus enfin à Percé pour quelques jours.
Allo
allo
Après un bon déjeuner, nous sommes partis à pied en direction du village. Un bon 20 min à pied.
Halte à l'info touristique où une dame bien gentille nous a donné les renseignements souhaités.
Ensuite,
on s'installe à côté du quai, sur un banc. Yves va nous chercher
un café (infect même si Van Houtte). Nous placotons avec un couple
qui vient de Mandeville. Eh oui, on connaît. Le couple est en VR.
Ils viennent très souvent à Percé et passent toujours par la
Vallée de la Matapédia à cause des côtes. Dommage, ils manquent
un paysage grandiose.
Ensuite,
nous marchons dans le village et je finis par trouver le resto où
nous sommes allées Maryse et moi, le resto avec vue sur l'île
Bonaventure.
Belle vue de l'île Bonaventure |
Maryse,
tu vas me chicaner mais, pour le première fois de ma vie, j'ai donné
ZÉRO pourboire, j'étais insultée.
Ensuite,
nous achetons les billets pour l'île Bonaventure pour demain 10 h ça
été compliqué parce que nous voulons une visite avec une
naturaliste. Les gens ne connaissent pas trop l'horaire du guide sur
l'île ! ?!?!?
On
sait pas trop ce qui va se passer demain mais on sait qu'on prend le
bateau à 10 h qu'il fait le tour de l'île, explique les oiseaux et
on va peut-être voir des phoques. Arrêt sur l'île, on sait pas
trop ce qui se passe avec le guide mais on est au moins 2 h sur l'île
à se promener, voir les oiseaux mais aussi connaître l'histoire de
l'île. Il ne faut pas oublier notre pique-nique.
L'île
est un parc régional, il faut payer comme au Bic. L'accès nous
donne aussi l'entrée au Centre de découvertes qui raconte un peu
l'histoire des Européens, les braves, qui venaient pêcher ici. La
saison semble être de 60 jours..... C'est court, partir de l'Europe,
traverser l'Atlantique pour un petit 60 jours, peut-être 90!! Ils
expliquaient comment ils faisaient sécher la morue. Dur dur comme
job, peu de temps donc ils travaillaient tout le temps.
Avant
de retourner chez nous, nous devons faire les courses. Il y a une
petite épicerie, en fait, c'est un gros dépanneur. Nous arrêtons
chez Monsieur Émile qui a un délicieux saumon fumé pour notre
pique-nique.Au musée, il y avait cette image représentant un bateau de pêche à la morue |
Il
faut aussi voir la proprio des cabines pour s'entendre sur le prix.
Je vous fais grâce des détails. Eh bien, c'est la dame de l'info
touristique. Le monde est petit. On se plaint du wifi qui coupe
souvent, elle nous donne son code personnel.
Arrivés
à la maison, on essaie, ce n'est pas mieux mais j'ai une idée en
tête. A côté il y a un gros camping avec des roulottes..... et un
bistro. On va prendre l'apéro sur la terrasse, on prend une bière
saisonnière des Îles de la Madeleine. Quels beaux souvenirs.
Notre
idée, c'est de lui demander son code WIFI...... son code fonctionne
NUMÉRO UN de notre cabine. Youpie.
Demain,
ma semaine commence pour la bouffe. J'ai de bonnes saucisse de chez
Les Biquettes du Bic.
Il
fait froid ici pas question de souper dehors.
Demain
chaud et le reste de la semaine encore plus chaud. Ouffff
Wooooow
que c'est beau, bien hâte d'être sur l'île demain. Ça va être
une première.
L'Ile
Bonaventure, lundi,
le 24 juillet
Nous partons plus tôt que prévu et prenons le bateau de 9h à la
place de 10h.
Le
bateau fait le tour du Rocher oh là là que c'est impressionnant, il
est immense.
Je ne m'en lasse pas |
Intéressant de voir le Rocher sous cet angle |
Ensuite, le tour de l'île woooow et rewoooow je ne
pensais pas qu'elle était si grande, on a vu différentes espèces
d'oiseaux dont les petits pingouins.
Le parc est le plus important refuge d’oiseaux migrateurs au Québec avec ses colonies d’oiseaux marins, rassemblant plus de 250 000 oiseaux nicheurs de 11 espèces différentes.
Le parc est le plus important refuge d’oiseaux migrateurs au Québec avec ses colonies d’oiseaux marins, rassemblant plus de 250 000 oiseaux nicheurs de 11 espèces différentes.
Enfin je vois des phoques se faire dorer la couenne sur les rochers. Il y a des petits aussi. Petit est un bien grand mot, disons que c'est par leur couleur que l'on voit que ce sont des jeunes. Nous sommes une heure sur le bateau, ça passe très vite.
Nous
sommes bien accueillis sur l'île par des Naturalistes, l'île
appartient à la SEPAQ. Il y a une visite guidée à 10h30, nous
pensions prendre celle de 11h30. Tant mieux car il est supposé faire
bien chaud dans l'après-midi.
Il y a eu très peu de résidents sur l'île |
Nous
sommes nombreux à la suivre, 30,40 c'est OK car elle donne ses
explications à des points d'arrêt. Elle nous raconte l'histoire de
l'île. Des Micmacs y sont certainement venus mais sans s'établir,
c'était un peuple de nomades. Comme tous les bons pêcheurs, ils
racontaient des histoires à faire peur pour que personne ne s'y
installe afin de garder leurs bons spots.
Mais
les Blancs sont arrivés et ont trippé sur la grande quantité de
morue. Pourquoi les Européens aimaient tant la morue, premièrement
c'est un poisson qui, salé et séché peut se garder 2 ans et qu'il
y avait plus de 160 jours maigres, c'est-à-dire sans viande, la
religion était très puissante à l'époque.
Les
Anglais détenaient le monopole. Ils faisaient travailler les
pêcheurs français et échangeaient leur morue contre des coupons
qu'ils échangeaient dans leur comptoir exclusivement. Histoire de
garder les Français dans la misère, les %/#/%. La Robin, compagnie
qui dura deux siècles environ. J'ai résumé l'histoire.
La
guide est biologiste, elle nous explique les plaques tectoniques. Là
encore, j'y vais simple. Lorsque le Rocher est sorti de l'eau, ses
roches sont verticales donc des pans peuvent s'écrouler, c'est pour
ça que les oiseaux ne s'y installent pas. L'île, au contraire, les
roches sont horizontales donc les oiseaux de falaise adorent les
failles horizontales qu'on y retrouve. C'est CLAIR?? ? Les failles
sont pleine de fous de Bassan, le surplus s'installe sur le dessus de
l'île.
Avec cette photo, on voit bien la facilité que doivent avoir les oiseaux à se nicher dans les creux de la falaise |
Nous
traversons l'île par un petit sentier dans la forêt, très
différente de l'île aux Basques.
Plus
nous approchons du bout de l'île plus nous entendons les Fous crier,
c'est fascinant, il y en a des milliers. Ils ont des petits, bien
mignons tout en duvet. Cependant, la guide nous explique que si le
bébé meurt, ils peuvent en avoir un autre qui, malheureusement ne
sera pas assez grand pour la migration et va être abandonné par ses
parents.
Les parents s'occupent à tour de rôle du petit, s'il a le malheur de quitter le nid, il est abandonné et souvent massacré. |
Le
Fou plonge d'une hauteur de 10 étages et sa vitesse peut atteindre
100 km oh là là. Ses narines sont à l'intérieur de son bec pour
qu'elles ne se remplissent pas d'eau. De plus, il a 3 ou 4 poches
d'air qui font office de coussins gonflables donc amortissent le
choc. Impressionnant.
Pour
le retour, nous longeons un peu les falaises, il y a des Fous
PARTOUT, c'est à couper le souffle. Ensuite, nous piquons au travers
et retraversons l'île par un autre sentier.
J'ai
pris une centaine de photos avec mon nouvel appareil, c'est trop pour
le téléchargement. J'ai juste envie de la %/#/% à bout de bras.
Soyez assurés qu'elle ne sera pas du voyage en Provence grrrrrrr.
Ça
fait de bonne journée, il a fait chaud mais à l'ombre il fait
froid. Mets et enlève la petite laine.
Mardi petite journée
Nous
prenons ça tranquille aujourd'hui, nous restons à Percé. Nous
sommes juste en bas de la côte, au tout début du village, 20 min
pour se rendre au coeur de .... Saint-Sauveur. Toutes les maisons
sont transformées en commerce, aujourd'hui, pour la première fois,
il y a un monde FOU. Saint-Sauveur au mois de juillet.....
Et,
quelle belle surprise, nous voyons 2 grands voiliers. Un à l'ancre
et un qui est passé juste devant lui, devant nous. Wooooow, bien
impressionnant de penser que les Européens sont venus au Nouveau
Monde dans ce genre de bateau.
J'avais
vu à la télé qu'une quarantaine de grands voiliers étaient venus
à Québec pour souligner le 150e anniversaire du Canada. Jamais
j'aurai espéré en voir en Gaspésie. J'en ai vu 2, quelle chance!
Les explorateurs étaient bien braves de partir sans savoir trop trop où ils allaient et combien de temps ça prendrait. |
Nous
dînons sur une terrasse, commission et retour à la maison avec un
poulet BBQ parfait c'est ma semaine, il m'en reste pour souper
demain.
J'ai
eu de gros problèmes de transfert de photos hier avec ma nouvelle
caméra wifi.... Pourquoi.. .. le diable s'en doute.... ou bien
c'était à cause d'un transfert de plus de 100 photos à la fois.
Vous devez vous douter que j'ai ragé.
Aujourd'hui,
j'ai pu transférer les photos d'aujourd'hui et.... d'hier,
facilement. Mystère et boule de gomme!!
Demain,
mercredi, ça devrait être une journée bien intéressante.
Pourquoi....... Vous le saurez demain.
Il
faudrait bien faire Messenger demain les parents pour que vous
puissiez voir notre cabine.
Visite
chez les Micmacs,
Mercredi le 26 juillet
Comme
il doit faire encore très chaud aujourd'hui, nous partons très tôt,
nous étions prêts alors pourquoi pas.
Nous
avons une heure de route à faire. Quel n'est pas notre surprise de
croiser un transport de pales d'éoliennes. Ciel que c'est gros quand
c'est couché sur un camion. Au début de la Gaspésie nous avons vu
beaucoup d'éoliennes mais plus maintenant.
Nous
arrivons au site d'interprétation des Micmacs. Nous visitons le
musée, il y a l'histoire des Micmacs qui étaient des semi-nomades.
Ils s'installaient sur le bord des côtes l'été à pêcher et plus
dans la forêt, la montagne l'hiver a chassé. Donc, pas
d'installations permanentes ce qui a facilité la prise de possession
des Français venus s'approprier des territoires dans ce Nouveau
Monde.
Nous
avons vu des harpons avec des pointes en os effilé et des pointes
faites en agathe bien polie. Lorsque les Européens sont arrivés,
les Micmacs ont pu troquer pour avoir du métal, des ustensiles, des
chaudrons, des armes, de quoi leur faciliter un peu plus la vie.
Ensuite,
nous visitons le village avec un jeune guide Micmac. Il nous a tout
expliqué. Comment étaient construits les wigwams, que c'était la
responsabilité des femmes de les fabriquer et de les transporter
lorsqu ils allaient dans leurs quartiers d'hiver. L'écorce de
bouleau était cueillie à un temps précis de l'année. Ensuite,
elle était trempée dans l'eau douce pour l'assouplir. Lorsqu'ils
changeaient de campements, les femmes roulaient l'écorce qui ne se
déchirait pas. Elles bouchaient les trous avec de la résine. Dans
les wigwans, des branches de cèdre étaient répandues le long de la
tente, par dessus il y avait un lit de roseaux tressés et pour
compléter des peaux de phoque qui sont très épaisses et devaient
garder au chaud.
A ma grande surprise, l'écorce est souple et peut se rouler pour être transportée dans les quartiers d'hiver. |
Les Micmacs étaient surnommés le peuple de la mer, ils avaient un très grand territoire. Ils pouvaient aller pêcher mais aussi chasser, aux îles Mingan, Anticosti, Terre-Neuve et les Iles de la Madeleine. Oh là là c'est loin tout çà. Les canots étaient en écorce de bouleau et pouvaient contenir jusqu'à 30 hommes. Ils prenaient plusieurs jours à traverser, à rames, sans voile oufffff.
Ce wigwan est un fumoir, ils fumaient les poissons mais les viandes aussi. C'était la responsabilité des petits garçons coatchés par les vieux micmacs. |
Le
jeune nous montre comment ils piégeaient les ours, lièvres et
renards. Même les originaux, ce qui m'a bien surprise. Leur
campement n'était jamais loin car ils ne voulaient pas faire
souffrir l'animal. Ils surveillaient leur piège et achevaient
l'animal avec grand respect.
Bien
bien intéressant
Ensuite,
nous sommes allés dîner à Gaspé sur une belle terrasse.
Pour terminer notre visite à Gaspé, nous visitons le Musée de la Gaspésie. Des photos et des écrits sur les Micmacs encore mais avec les yeux des missionnaires. Les Missionnaires avaient même écrit un dictionnaire en langue micmac alors qu'il n'y a jamais eu ''d'alphabet'' micmac. L'histoire était un peu différente.
Jacques Cartier accueilli par les ''Indiens'' |
Il y a aussi des informations sur les pêcheurs qui se faisaient exploiter par les Robin comme on nous l'a expliqué sur l'île Bonaventure. Les coopératives ont amélioré leur sort. Je me souviens de la télésérie L'ombre de l'épervier avec Isabelle Richer qui racontait l'histoire des pêcheurs gaspésiens, fin des années 90.
À l'entrée du musée, à l'extérieur, une Gaspésienne est là et nous attend.
Une autre époque, il y avait beaucoup de morues et les gens travaillaient très forts. La vie était difficile. |
C'est un bateau qui sert à pêcher la morue, ou plutôt, qui servait à pêcher la morue. Après la création des coopératives, 50 ont été construites. Ils en ont sauvé une qui a été restaurée et qui se trouve au Musée, on peut monter dessus, ça me fait penser aux goélettes de Charlevoix pour l'histoire car le but n'était pas le même.
On a eu droit à un film en 3D, un capitaine, son matelot et un gars de Montréal qui vient les interviewer. Ils lui racontent comment appâter les cages, comment ils ramassent le poisson et tous les changement depuis que c'est une coop. Il y a même eu une tempête mais, c'est solide une Gaspésienne, le gars de Montréal n'avait pas à avoir peur. On a même vu une baleine. Très original comme présentation et très bien réussie.
Une belle Gaspésienne, témoin d'une autre époque |
Il y a beaucoup de photos de villégiature. Pour commencer, c'était les Anglais qui venaient passer leurs vacances, pêcher le saumon et se baigner dans la mer....... glaciale.
La prospérité de l'après-guerre a amené beaucoup de gens à faire le "Tour de la Gaspésie " pour les vacances. Début des années 60, j'ai fait mon premier Tour de la Gaspésie avec mes parents, moi 5 ans, Maryse 7 ans. Nous étions allés voir son prof de première année. Que de beaux souvenirs.
Ce n'est pas de mon époque ha ha ha |
Journée
bien remplie encore une fois.
Pour bien terminer notre journée, nous prenons une petite bière chez Pit Caribou. Dommage, la microbrasserie n'offre pas de visite.
Journée
relaxe,
le vendredi 28
Ciel
que c'est beau la Gaspésie.
Anse
à Beaufils , jeudi
le 27
Aujourd'hui,
c'est le tour de L'Anse à Beaufils.
Nous
commençons par visiter le magasin général en se disant que ce
serait agréable avant le dîner. La visite dure 1h30, minimum. Des
gens habillés en costume d'époque nous suivent dans chaque partie
du magasin en nous racontant l'histoire de cette époque avec plein
plein d'anecdotes. Très intéressant et instructif.
Ce fut une belle idée de transformer ce magasin général en musée afin de nous montrer comment ça se passait dans ce temps-là. |
Le magasin est resté tel quel avec toutes ses boiseries de chêne faites sur mesure. J'ai l'impression que la grosse Georgiana des Belles Histoires des Pays d'en Haut va apparaître.
Il y avait vraiment de tout |
Le commis tient dans sa main un maillot de bain .. unisexe. Il me semble avoir vu une photo de mon grand-père paternel avec un tel maillot. |
En attendant que Madame fasse ses commissions, pourquoi ne pas se faire couper les cheveux et raser! |
Le bureau du magasin est toujours là. On a droit à un échange entre un pêcheur et la dame de la comptabilité, une anglaise. Le commis avait refusé la commande du pêcheur parce qu'il avait une trop grosse dette. Le pêcheur a argumente avec la dame. Il réussit en augmentant de beaucoup sa dette mais en promettant plus de poissons. Il achète un moteur plus puissant pour aller pêcher plus loin et il va emmener son aîné pour travailler avec lui. Donc il faut équiper le fils de la tête au pied. Il réussit à avoir de la farine et des pommes, sa femme veut faire des tartes pour ses 15 enfants. Mais, il doit promettre que sa femme n'ira pas au magasin car elle a tout un caractère ha ha ha.
J'ai l'impression d'être au chalet, nous avions un poêle semblable, un pot de bines et un canard comme disait grand-maman |
La pompe à essence à l'intérieur car il fait trop froid l'hiver ouffff |
Ça été comme ça tout le long de la visite. A ne pas manquer.
Ensuite,
l'Anse où nous dînons dehors avec notre petite laine et une belle
vue sur la marina où il y a beaucoup de bateaux de pêcheurs. C'est
rare.
Cette vieille usine a été transformée en bistro, salle de spectacle et aussi en galerie d'art-boutique |
Un bon diner accompagné d'une bière de chez Pit Caribou situé de l'autre côté du port. Les cages en métal vert sont des cages à homard, fini les cages de bois. |
Pour bien terminer notre journée, nous prenons une petite bière chez Pit Caribou. Dommage, la microbrasserie n'offre pas de visite.
Un port avec des bateaux de pêche. Au fond, c'est la microbrasserie Pit Caribou |
La terrasse a les 2 pieds dans l'eau. Nous en profitons pour pour faire une dégustation avant le retour. |
Comme
demain nous avons beaucoup de route à faire pour se rendre à
Sainte-Flavie, nous décidons de nous la couler douce. Nous
retournons au village visiter l'église, acheter du saumon fumé de
chez Monsieur Émile et autres victuailles afin de se faire un bon
repas.
L'église de Percé avec ses clochers carrés |
Belle petite église |
Au jubé, on voit une toile représentant le Rocher percé |
Beaucoup de toiles ornent les murs de cette église. Ici, Jésus au lac. |
Avez-vous déjà vu ça un confessionnal portatif?! |
Nous
sommes bien installés à notre cabine même si nous n'avons pas la
vue sur le Rocher comme nous le pensions. Nous avons une galerie
intéressante avec 2 bons fauteuils et une petite table.
Nous finissons par trouver un casse-croûte et ça rempli un trou.
Sur le bord du chemin, un monsieur est installé et vend des bateaux fait en écorce comme lorsque j'étais enfant. Nous étions arrêtés avec les parents et ils nous en avaient acheté un et que nous avons eu bien longtemps. Beaux souvenirs!
Baie
des chaleurs, le
samedi 29 juillet
Nous
sommes partis à 8h15.
Bye bye Rocher.
Route
tranquille, pas trop de trafic, beau paysage pendant un bon bout.
Ensuite, plutôt ordinaire à comparer aux paysages à couper le
souffle.
Nous
avons un site historique à visiter mais avant tout, il faut dîner.
Nous pensions croiser un resto sur la 132, ben non. Alors nous
rentrons dans un village..... bizarre..... différent. .. tout est
écrit en anglais ….. nous finissons par réaliser que c'est un
village autochtone.
Nous finissons par trouver un casse-croûte et ça rempli un trou.
Sur le bord du chemin, un monsieur est installé et vend des bateaux fait en écorce comme lorsque j'étais enfant. Nous étions arrêtés avec les parents et ils nous en avaient acheté un et que nous avons eu bien longtemps. Beaux souvenirs!
Nous voici arrivés au site de la bataille de la Ristigouche. Ça appartient à
Parcs Canada et c'est gratuit pour souligner les 150 ans du Canada.
La
France perdit la guerre contre l'Angleterre et en 1759 elle céda la
Nouvelle France.
Mais
les Français vivant ici ne veulent pas céder et demandent du
renfort à la mère patrie. Le roi envoie un bateau de guerre, le
Marchault et des navires marchands. En arrivant ici, le capitaine
réalise que c'est impossible de se battre contre les Anglais qui
sont beaucoup trop nombreux. Il décide de se cacher dans la Baie des
Chaleurs mais....les Anglais en entendent parler, arrivent avec leur
flotte et leurs milliers de soldats.
La
bataille de la Ristigouche est le dernier combat naval de la guerre
de Sept Ans dans les eaux de l’Amérique du Nord. Les bateaux sont
coulés, fin de la triste histoire bien bien raccourcie.
Dans
le musée, nous voyons l'ancre du Marchault et, à côté une petite
maquette. Ça nous permet de bien réaliser la grosseur du bateau.
Une guide nous raconte l'histoire et ensuite, nous sommes laissés à
nous même.
Des
panneaux font un résumé de la situation entre la France et
l'Angleterre, de l'implication des Micmacs venus aider les Français
et de la Grande participation des Acadiens.
Il
y a UN panneau qui raconte l'histoire des Acadiens. Un seul panneau
pour cette grande et tragique histoire, écrit tellement petit qu'il
est impossible à lire sans loupe. Je grince des dents.
Dans
le musée il y a des artefacts trouver dans le Marchault qui a été
pendant 200 ans en paix.
Ils
ont reproduit la salle des officiers avec 2 mannequins, l'endroit où
les matelots dormaient en expliquant la vie à bord. On voit aussi la
cale avec la marchandise...... ça l'air beau et intéressant mais ça
durer une demie heure peut-être moins.
Nous
avons visité plein de musées, des musées privés, très
intéressants. Lui, appartient à Parcs Canada et est plus que
superficiel. Si j'avais dû payer, j'aurai fait une crise pour me
faire rembourser. Je pompe encore, moi qui aime tant l'histoire et
cette bataille a été très importante grrrrrr. Ils ont eu un peu
d'humour en ajoutant les rats, fléau des bateaux.
On
reprend la route en se disant qu'on aurait dû revenir sur nos pas
mais lorsque nous arrivons dans la Vallée de la Matapédia, c'est
magnifique. Nous longeons la rivière Matapédia un bon bout.
Ensuite, c'est l'immense lac et les vallées avec les champs couverts
de belles balles de foin rondes et, enfin, nous voyons des vaches.
C'est
long et nous sommes bien contents de retrouver le bord de la mer à
Sainte-Flavie, porte de la Gaspésie.
Là,
je suis sur la plage du motel. Autre déception, d'après les photos,
notre balcon donnait sur la plage.... mais non, il donne sur le
stationnement. Mais il y a plein de chaises et de tables à
pique-nique que nous pouvons utiliser.
Le
coucher de soleil est à tomber par terre.
Sainte-Luce-sur-Mer
dimanche le 30 juillet
Par
ce beau dimanche ensoleillé, nous prenons la route vers
Sainte-Luce-sur-mer.
Dans
mon souvenir, Sainte-Luce a une grande plage avec une longue
promenade et une belle petite église.
Je
ne me suis pas trompée, c'est aussi beau que dans mon souvenir.
Nous
stationnons la voiture à la fin de la promenade pour tout voir du
premier coup d'oeil. C'est magnifique, la belle plage et sa promenade
qui se terminent par l'église. Il fait beau, il y a plein de monde.
Sainte-Luce, comme dans mes souvenirs. Bel endroit! |
Belle plage de sable, c'est plutôt rare en Gaspésie et à marée basse, l'eau est chaude, les gens se baignent. |
Ce qui est intéressant aussi, ce sont les Sculpturales qui ont lieu une fois par année. Quatre sculpteurs professionnels produisent de superbes œuvres monumentales, dans une bille de pin. Ce qui est fantastique est que les œuvres sont la propriété de Sainte-Luce alors, on les retrouve un peu partout le long de la promenade et dans le village. C'est très original comme concept.
Sur
la place, à côté de l'église, il y a un beau petit marché fait
de kiosques peinturés de couleur vive et différente. Charmant.
Bouffe et artisanat.
L'église a été construite en 1838 et, ce qui en fait sa particularité, ce sont ses vitraux qui sont absolument magnifiques. Ils représentent des scènes bibliques mais, chose rare, on peut aussi admirer des scènes relatant des faits historiques. On peut entre autres admirer « Jacques Cartier prenant possession de l’Amérique à Gaspé ».
L'église est bien placée, sur le bord de la mer et ce qui est plus près de la mer encore, c'est le cimetière. Nous l'avons visité. Nous sommes bien impressionnés par les pierres tombales au fond du cimetière, sur le bord de la mer. Des tombes d'enfants, de nouveaux-nés, quelques jours allant jusqu'à 2-3 ans. Une pierre tombale a le nom de 5 enfants de la même famille morts en bas âge. Quelle tristesse!
La
grande question : pourquoi n'étaient-ils pas enterrés avec
leurs parents? Parce qu'ils n'avaient pas été baptisés? Encore
plus triste.
Il y a un festival western. Je ne sais pas si le curé a mis son chapeau de cow-boy?? |
Les vitraux ne représentent pas seulement des scènes bibliques. Ici, c'est Jacques Cartier et sa croix. |
Le presbytère ne semble pas être occupé. Belle demeure |
Nous
dînons sur la terrasse de l'ancienne maison du bedeau. Belle grosse
maison avec une grande galerie et une vue sur la mer.
En
revenant, nous nous arrêtons à la miellerie du Vieux Moulin, leurs
abeilles font du miel évidemment mais ils font aussi de l'hydromel
et différents produits. Nous, nous achetons de la moutarde au miel.
Un vieux moulin à eau qui n'est malheureusement plus en activité. Mais on peut y acheter du bon miel. |
Le Vieux Moulin est un ancien moulin à farine construit en 1830. En activité pendant une centaine d’années, il fut ensuite converti en colonie de vacances puis en chalet privé avant d’être acheté par cette entreprise.
Les Jardins de Métis, lundi le 31 juillet
Retour à la maison, apéro face à la mer.
Coucher de soleil magique |
Les Jardins de Métis, lundi le 31 juillet
Lundi,
notre dernière journée à Sainte-Flavie. Il ne faut pas rater un
incontournable, les Jardins de Métis.
Le
temps est plus qu'incertain mais nous n'avons pas le choix, c'est
notre dernière journée. Pantalon long et souliers, polar, imper,
chapeau et nous voilà partis.
Nous
faisons une halte au Centre d'art de Marcel Gagnon. Ce Centre est
remarquable par son oeuvre d’art-nature unique au monde «Le Grand
Rassemblement». Ce sont des sculptures ou des statues grandeur
nature qui s'avancent dans le fleuve Saint-Laurent et se retrouvent
un peu partout sur le terrain.
Il faut absolument arrêter saluer les statues. Un incontournable |
Les statues qui avancent dans la mer. |
Je me suis faite une amie |
Il y a même des radeaux |
Le
Centre existe depuis une trentaine d'années. Les enfants, qui sont
aussi des artistes, ont pris la relève. Bravo
En plus, dans les Jardins, il y a le Festival international de jardins qui est le plus important festival de jardins contemporains en Amérique du Nord. L’événement propose chaque année une vingtaine de créations réalisées par quelque soixante-dix architectes, architectes paysagistes et concepteurs de divers horizons, dans un environnement naturel en bordure du fleuve Saint-Laurent. Le détour en vaut vraiment la peine. Les œuvres sont surtout dans une section spécifique mais on les retrouve aussi parmi l'aménagement paysager. Quelle originalité!
J'ai critiqué ma nouvelle caméra au début du voyage car j'ai eu des difficultés à transférer mes photos par wifi et non par fil. Mais la qualité des photos de cette caméra est supérieure à toutes celles que j'ai eues. Je ne suis pas une photographe, je prends des photos parce que je veux des souvenirs alors jouer avec l'appareil pour close up et tout, m'intéresse moins donc je suis très contente du résultat et je ne vais pas la jeter à bout de bras.
Et j'ai choisi, ha ha ha
Et
maintenant, c'est la visite des Jardins, c'est wooow et rewooooow
Madame
Elsie Reford venait souvent pêcher le saumon à son camp de pêche.
Un accident l'empêche de continuer ses activités sportives à l'été
1926, alors elle décide de transformer son petit pavillon de pêche
en magnifique jardin, unique dans cette partie nordique de l'Amérique
du Nord. Elle élabore le concept de ses jardins et supervise le
début de leur construction. Peu à peu, la forêt d’épinettes se
transforme en un jardin qui deviendra l’une des plus importantes
collections de végétaux de l’époque. Déterminée, Elsie
entraîne des gens de la région dans son fabuleux projet, dont des
fermiers et des guides de pêche. En trois décennies, ils
construiront ensemble des jardins magnifiques. L'histoire se passe de
1926 à 1958. Les Jardins sont ouverts au public à partir de 1962.
Nous
sommes en Gaspésie, c'est incroyable de voir toutes ces belles
fleurs qui se sont adaptées à un climat rude. Nous marchons dans de
petits sentiers en sous bois en admirant tout ce bel arrangement de
fleurs, vraiment époustouflant.
En plus, dans les Jardins, il y a le Festival international de jardins qui est le plus important festival de jardins contemporains en Amérique du Nord. L’événement propose chaque année une vingtaine de créations réalisées par quelque soixante-dix architectes, architectes paysagistes et concepteurs de divers horizons, dans un environnement naturel en bordure du fleuve Saint-Laurent. Le détour en vaut vraiment la peine. Les œuvres sont surtout dans une section spécifique mais on les retrouve aussi parmi l'aménagement paysager. Quelle originalité!
J'ai critiqué ma nouvelle caméra au début du voyage car j'ai eu des difficultés à transférer mes photos par wifi et non par fil. Mais la qualité des photos de cette caméra est supérieure à toutes celles que j'ai eues. Je ne suis pas une photographe, je prends des photos parce que je veux des souvenirs alors jouer avec l'appareil pour close up et tout, m'intéresse moins donc je suis très contente du résultat et je ne vais pas la jeter à bout de bras.
Des gouttes de pluie sur les pétales. C'est vraiment beau |
Remarquez la fourmi |
Des clochettes avec des gouttes de pluie |
wooow |
Nous
dînons au bistrot du Jardin. Nous commençons par une Blanche de la
Fabrique, microbrasserie de Matane, une soupe, une salade, une
planche de charcuterie et chacun un rouleau dans une feuille, moi de
l'agneau et Yves du boeuf fumé. Miam miam
Un vrai délice et une autre bière de microbrasserie. Il y en a partout |
Amusant de voir un vieux métro de Montréal à la porte des Jardins |
Le soleil est là maintenant j'ai donc droit à un dernier coucher de soleil sur le fleuve.
Mon dernier coucher de soleil. wooooow |
La
fin d'une belle aventure,
mardi le 1er août
Aujourd'hui,
nous quittons Sainte-Flavie, c'est-à-dire, nous quittons la
Gaspésie.
Direction
Québec et après 2h30 de route, nous faisons une halte pour dîner
avec Jovette à Rivière Ouelle où elle a loué un chalet le long du
fleuve pour 2 semaines.
On
parcourt la 132, ciel que les paysages sont beaux. Nous revenons sur
nos pas. Sainte-Luce et sa belle plage, Pointe-au-Père et son phare,
Rimouski, le Bic et ses îles, Rivière-du-Loup, Notre-Dame du
Portage et Kamouraska que j'aime beaucoup. Il faut dire que la région
du Kamouraska est particulièrement belle avec son fleuve, son
agriculture et ses rochers que les gens aiment bien escalader.
Et
nous voici arrivés à Rivière Ouelle. Jovette nous avait prévenus
que son chalet n'était pas facile à trouver. En effet, il est loin
de la 132, direct ou presque sur le fleuve. Un beau petit coin de
paradis. Nous dînons dehors en compagnie de Claire, une de ses
amies. Ce fut très agréable et une pause appréciée après toute
cette route.
Pour
rejoindre Québec, nous prenons la 20 qui est plus rapide. Notre
logeuse du Gîte Chez Hubert nous attend, c'est à l'intérieur des
murs et surtout, il y a un stationnement.
Nous
sommes venus en juin, ça ne fait pas longtemps mais c'est beau
Québec et la Place Royale me fait penser à l'Europe.
La Place Royale me fait tellement penser à l'Europe |
Nous
nous accordons un peu de repos et nous nous installons à la terrasse
d'un pub pour manger un bon burger pour changer du poisson et des
fruits de mer.
Nous
terminons de souper tôt alors nous décidons d'aller prendre une
bière sur Grande Allée ce que nous ne faisons jamais.
Nous
passons devant le Parlement qui se refait une beauté.
Au
lieu de mettre une clôture ennuyante pour empêcher l'accès, ils
ont mis une clôture oui mais, fleurie.
|
Je me suis faite photographiée entourée de mes idoles féministes Marie Gérin Lajoie, Idola St Jean et Thérèse Casgrain. Elles se sont battues, entre autres, pour le droit de vote des femmes |
Nous
sommes installés sur une terrasse de la Grande Allée, il fait
chaud, on est bien. Nous sommes mardi soir, il y a foule on se serait
cru samedi soir. Vive les vacances.
À
la rencontre d'Hergé,
mercredi le 2 août
Aujourd'hui,
c'est la visite du Musée de la Civilisation pour voir l'exposition
HERGÉ. Nous avons un guide, visite très intéressante.
Hergé
était une personne très curieuse. Il a été scout et c'est dans
une revue scoute qu'il commence à dessiner.
Le
guide remet les Aventures de Tintin dans le contexte de l'époque. En
autre, Tintin au Congo, le Congo était une colonie belge, il fallait
attirer les jeunes hommes, leur donner le goût de s'établir dans la
colonie afin de "devenir les bons pères de familles" des
gentils noirs. Ouffffff et les autres aussi, je vous fais grâce des
détails.
Tintin apparut la première fois le 10 janvier 1929 dans un journal belge, catholique et conservateur, le Petit Vingtième |
Dans le monde d'Hergé, rares sont les personnages inventés de toutes pièces. La plupart sont inspirés par des proches de l'auteur, des figures historiques ou des célébrités de l'époque.
J'ai appris que la Castafiore était une caricature d'une tante d'Hergé qui chantait et venait casser les oreilles de son frère et lui. Les petits gars détestaient ça. Je comprends maintenant ha ha ha |
Pourquoi il n'y a pas de personnages féminins, là encore, selon l'époque, l'histoire s'adressait aux gars, pas aux filles......
Le père d'Hergé avait un jumeau, de vrais jumeaux, la moustache, le chapeau identique. Si les Dupondt ne sont pas frères, ils sont sosies. |
Les aventures de Tintin ont été traduites dans plus de 80 langues et dialectes. |
Hergé
a eu une vie en dehors de Tintin. De la bande dessinée à
l'illustration en passant par la publicité, le dessin de presse ou
de mode et les arts plastiques. Il était très inspiré par l'art,
surtout l'art abstrait.
Ça
valait vraiment le détour.
Et
maintenant, retour à la maison avec grand plaisir.
Bilan
de notre Tour de la Gaspésie,
jeudi le 3 août
Quel
beau Tour, je me suis pââââmé tout le long de ce voyage. Les
paysages étaient époustouflants, les musées aussi intéressants
les uns que les autres, les gens charmants et que dire de la bouffe.
Fruits de mer et poissons que demander de plus.
J'avais
oublié comme c'est beau la Gaspésie.
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