QUÉBEC Tour de la Gaspésie du 15 juillet au 2 août 2017


Les aventures de Silvie et Yves faisant le Tour de la Gaspésie

du 15 juillet au 2 août 2017

Est-ce nécessaire de vous présenter le Rocher Percé?

Montréal, Juillet 2017

Le mois de juillet est très désagréable à Montréal, il y fait trop chaud et humide. En Europe encore plus donc pourquoi ne pas quitter Montréal et faire le Tour de la Gaspésie. Il faut se préparer plusieurs mois d'avance afin de faire les réservations de Cabines. C'est vraiment typique de la Gaspésie, ces petits motels avec cuisinettes.

Les distances au Québec sont assez impressionnantes. Pour se rendre à Percé c'est environ 1000 km alors il n'est pas question de faire ça en une étape. Pourquoi pas arrêter à mi-chemin, dans le Bas Saint-Laurent. Donc arrêt au Bic. Nous avons loué le 2e étage d'une maison dans le village du Bic, la Maison du Photographe. Nous en profiterons pour visiter le parc du Bic, l'île aux Basques qui se trouve en face de Trois-Pistoles, le phare de Pointe-au-Père, Rimouski et les environs. J'ai plus l'habitude d'aller dans le Bas St-Laurent, dans la région du Kamouraska. Je suis déjà ''passée'' par le Bic mais je n'y suis jamais vraiment allée.

Ensuite Percé pour se pâââmer devant le Rocher qui doit être aussi grandiose que dans mon souvenir. Visiter l'île Bonaventure, l'anse à Beaufils, Gaspé, ...

Nous disions que nous faisons le Tour de la Gaspésie donc nous revenons par la Baie des Chaleurs et la vallée de la Matépédia. Halte à Sainte-Flavie qui est à la Porte de la Gaspésie. Nous visiterons Sainte-Luce-sur-mer et les Jardins de Métis.

Retour à la maison avec une halte pour dîner avec ma copine Jovette à Rivière Ouelle dans le Bas Saint-Laurent et une dernière halte à Québec où nous coucherons une nuit afin de voir l'exposition d'Hergé.

En route vers le Bic, samedi le 15 juillet

Nous sommes partis à 9h tout a bien été pour sortir de Montréal par le tunnel et sur la 20. Nous sommes arrêtés à la halte routière de Beaumont pour pique-niquer. J'ai dit à Yves: attend de voir la vue de cette halte, nous sommes haut et nous voyons enfin le fleuve. Ben non, assis à la table de pique-nique nous avons une belle vue … sur le stationnement ha ha ha.

Nous continuons sur la 20, nous sommes surtout dans un corridor d'épinettes, moins intéressant que longer le fleuve, mais plus rapide.

Enfin nous sommes arrivés. La Maison du photographe est très bien située dans le village et que dire de l'appart, tout en fenêtres donc très clair, grand, super équipé, huile d'olive, épices et plus encore. Un grand balcon donne sur le jardin arrière. Il est assez grand pour avoir une table pour y manger et un fauteuil pour relaxer. Il est situé au 2e de la maison, la proprio vit au 1er, une hippie. Elle parle beaucoup mais elle est très gentille.

La Maison du Photographe dans le village du Bic

Nous avions décidé de souper au resto après les 5h30 de route. Nous marchons jusqu'au village et nous avons eu un délicieux souper Aux Affamés. Malheureusement le resto n'est pas sur le bord du fleuve. Nous nous sommes installés sur la terrasse qui est dans un stationnement, collée sur la voix ferrée. MAIS, il y avait une belle clôture qui nous séparait de tout ça, alors c'était charmant.

Resto Aux Affamés, bonne bouffe, bon service. Pour la première fois, j'ai mangé une salade à la salicorne, plante cueillie sur le bord du fleuve. miam miam

Retour à la maison en admirant les magnifiques vieilles maisons du Bic.



 
C'est la faute aux Biquettes dimanche, le16 juillet

Allo

Nous avons très bien dormi malgré que nous entendons constamment la 132, ce n'est pas si mal.

Journée relaxe, je m'installe sur le bord de la fenêtre et j'admire le magnifique paysage que j'ai sous les yeux, les îles du Bic. Malheureusement il y a de gros fils électriques qui m'empêchent de prendre de belles photos.

Nous allons dîner au village, c'est une belle petite marche agréable. Nous passons devant le resto d'hier Aux Affamés, nous traversons la voie ferrée qui est très utilisée, nous entendons souvent le train faire son tchou tchou. (train de marchandises)

Un peu passé le village, il y a la boulangerie Folles Farines. Ça n'empêche pas les gens d'y aller, elle est dans tous les guides touristiques. Une bonne odeur nous accueille. Nous choisissons 2 petites pizzas et on s'installe dehors à l'ombre pour les déguster. Qui est sur la terrasse? notre charmante serveuse d'hier. On placote un peu.

On repart sans oublier 2 croissants pour demain matin.

Nous allons chercher la voiture pour aller saluer les Biquettes. Bien bien intéressant cette visite. Il y a 15 espèces d'animaux différents. Ceux que nous connaissons, moutons, chèvres, poules, lapins. Mais aussi lama, autruche. Celle-ci, un mâle, faisait son beau, il nous a fait sa cour, je n'avais jamais vu ça.

Un poulailler installé sous un rosier, bonne idée.

Je pense qu'il a été puni!


oh là là, monsieur fait sa cour!

Mon ancien éleveur de moutons est bien content de se retrouver dans une bergerie, il a salué et flatté les béliers, les brebis, les agneaux. Yves a reconnu les races. Du bonheur.

Un homme heureux


Tiens tiens, une mule parmi les moutons

Une toute jeune fille nous accompagne en nous donnant les prénoms de toutes bêtes et nous raconte plein d'anecdotes. Bien agréable . On a acheté des saucisses et une rillette.

Nous retournons à la maison en nous pâmant sur le paysage. C'est beau partout partout. Nous avons même la chance de croiser une fraisière alors on arrête acheter un panier afin de se sucrer le bec.

Pourquoi pas terminer ce bel après-midi avec une petite bière à l'auberge du Mange Grenouille. Ils ont su garder tout le cachet de cette vieille maison.

L'auberge est l'ancien magasin général du Bic. Bel endroit!


Amusante statue de grenouille dans la cour.

Installés sur la terrasse avec une belle vue sur les îles du Bic, nous dégustons une Blanche du Vieux Couvent des Îles de la Madeleine et des fromages de la région. 

Je soupire de bien être.


Belle vue de la galerie, des iles du Bic


Parc du Bic, lundi, le 17 juillet

Ce matin, après le petit dej, nous retournons à la même boulangerie qu'hier, les Folles Farines acheter une baguette pour nous faire un sandwich avec le jambon qui nous reste de samedi. Fromage, menthe, persil, petites tomates, yogourt et fraises du Bic complètent notre pique-nique.

Arrivés au Parc, nous devons prendre la voiture pour nous rendre à un autre stationnement, je n'aurai jamais pensé que le parc était si grand. Nous sommes à la ferme Rioux du nom des anciens proprios avant l'expropriation pour la création du parc.

On s'installe sur des tables à pique nique directement en face du fleuve à marée basse, que c'est beau, le lunch est encore meilleur dans un si beau contexte.





Ensuite, rando à travers une belle forêt qui longe l'eau. Des fois on voit le fleuve, des fois non. C'est magnifique. On se rend au petit salon de thé qui est situé dans un des vieux chalets de l'époque. On s'installe sur une terrasse et on admire. Le paysage du Bic est a coupé le souffle.

Au retour, on marche surtout sur la grève qui est faite de petits cailloux. J'ai touché à l'eau évidemment qu'elle est chaude, il n'y a que 3 pouces d'eau ha ha ha.



On revient au chalet d'accueil pour prendre le bus que nous avons réservé hier.

Il a une capacité de 12 personnes et nous ne sommes que 5. C'est très bien. La guide est très intéressante. Elle nous explique le rôle du parc, la faune, la flore, les marais. Nous faisons quelques arrêts afin de mieux comprendre les explications et de faire des clique cliques. Avec le bus nous montons jusqu'au Pic Champlain qui est plus haut que la tour Eiffel. On admire les petites îles, on voit jusqu'à Rimouski. J'ai vu des urubus, des oiseaux charognards, planer au-dessus de nous. Jamais je n'en ai vu de si près, c'était très impressionnant.




Une fois redescendu, nous quittons le parc pour aller jusqu'à Saint-Fabien, à la Cantine de la mer recommandée par mon ancienne collègue Isabelle.

Délicieuse guédille au homard mangée sur la galerie avec un verre de vin rouge à admirer, cette fois-ci, le beau jardin de notre logeuse.

Notre première guédille au homard.... mais pas la dernière.

Je vous écris du salon d'où j'admire le coucher du soleil, différent de celui d'hier et certainement de celui de demain.

Notre guide nous disait que ce sont les plus beaux au MONDE.

Ici, je passe mon temps à admirer, à me pââmer et j'adore ça.

Je pense à vous


Pointe-au-Père, mardi, le 18 juillet

Aujourd'hui, nous visitons le site maritime historique du phare de Pointe-au-Père, le 2e plus haut du Canada. On nous raconte l'histoire du naufrage de l'Empress of Ireland et il est possible de visiter le sous-marin Onandaga.

Avant la visite, nous comblons le petit creux en mangeant un bon club sandwich au homard miam miam, je ne me tanne pas. Il va sans dire que c'est avec vue sur la mer.

Le phare est là depuis 1909 et fut en service jusqu'en 1998. Ce qui est intéressant c'est que Yves et moi venons de lire des romans sur les Gardiens de la lumière c'est-à-dire les Gardiens de phare.

Nous savons que le fleuve a toujours été très difficile à naviguer d'où l'importance des phares.

Le site est grand et vient d'être restauré. Il y a la maison du gardien, celui de l'ingénieur qui s'occupait de la nouvelle technologie qui a remplacé la corne de brume, un hangar où ils montrent comment les gens vivaient en 1914, l'année où l'Empress of Ireland a coulé.

Il y a une quarantaine de phares situés le long du Saint-Laurent

Nous commençons notre visite par une excellente projection qui nous met dans l’atmosphère des heures qui ont précédé le naufrage de l'Empress of Ireland. Nous revivons la dernière nuit du paquebot.

Le paquebot appartenait à la Canadian Pacific Steamship Company. Durant huit ans, il a acheminé des milliers de voyageurs, travailleurs et immigrés entre Québec et Liverpool, avant de connaître une fin tragique au large de Pointe-au-Père la nuit du 29 mai 1914. Par une nuit de brume, l'Empress of Ireland fut éperonné par un charbonnier. En 14 minutes, le paquebot a sombré faisant 1012 victimes. En mai, l'eau était glaciale. 

Le terrible naufrage de l'Empress of Ireland demeure à ce jour la plus grande tragédie maritime de l’histoire du Canada.


Ces gens ne pensaient certainement pas que c'était leur dernière petite fête 


Ce charmant capitaine nous a raconté l'histoire du naufrage

Nous connaissons mieux l'histoire du Titanic qui heurta un iceberg le 14 avril 1912 et coula en moins de trois heures au large de Terre-Neuve. Entre 1 490 et 1 520 personnes périrent, ce qui fait de ce naufrage l'une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de paix et la plus meurtrière pour l'époque.

J'ai visité le sous-marin Onondaga qui a sillonné l'Atlantique Nord de 1967 à 2000. 70 hommes y étaient confinés pendant des mois. Comment faisaient ils? Le corridor a la largeur d'un corps!!

 



70 hommes y étaient confinés pendant des mois. Comment faisaient ils? Le corridor a la largeur d'un corps, difficile de se croiser sans se frotter la bédaine.

 Les officiers avaient un peu plus de confort, un endroit où manger, où se réunir mais pas les matelots qui n'avaient que leur couchette et un minuscule endroit où mettre leurs effets personnels. Je me demande même s'ils avaient une bobette de rechange.

Lorsque des gens sont confinés dans un endroit, la bouffe prend une énorme importance. Le cuisinier a intérêt à être bon. 


Les officiers avaient un endroit où ils pouvaient se détendre, jouer aux cartes et ils avaient le droit de fumer!!!! 

Les dernières années, le sous-marin a collaboré avec la GRC pour attraper des passeurs de drogue et ils ont réussi. Toutes les opérations étaient secrètes. Incroyable, c'était ici, au Québec dans notre majestueux Saint-Laurent. Je sais que pendant la 2e guerre des sous-marins allemands sont venus dans le Golfe mais, à la guerre froide, des sous-marins soviétiques sont venus aussi. Oh là là, du vrai cinéma.
 
La visite se fait avec un audio guide ce qui facilite la compréhension de toutes ces machines mais le tout est très technique, trop pour moi. Je suis quand même contente d'avoir traversé un sous-marin de bord en bord. Je ne pensais pas que c'était aussi étroit. Je pensais faire la visite rapidement. Ben non, nous étions à la queue leu leu, impossible de doubler.....

Après, nous nous sommes installés sur notre balcon afin de profiter de la fraîcheur et du beau jardin.



L'Ile aux Basques, jeudi, le 21 juillet

Hier mercredi, ce fut une petite journée à se promener dans le village et a relaxé.

Aujourd'hui, nous partons tôt au beau soleil. Nous nous installons sur le quai de Trois Pistoles en attendant notre départ pour l'île.

Un monsieur âgé, du coin, est venu nous placoter. Il était très intéressant, il nous a raconté l'histoire de Trois-Pistoles et de ses églises c'est-à-dire des chicanes de clocher. Il nous a dit aussi que l'âge moyen des gens de Trois-Pistoles est 79 ans oufffff. Il n'y a pas d'emplois alors les jeunes désertent le village. Pour faire des études après le secondaire, ils doivent quitter. Souvent, ils ne reviennent pas.

C'était bien intéressant et le temps a passé vite.

Enfin, nous montons à bord d'un petit bateau. Nous sommes une douzaine à bord, on navigue à peine 10 minutes dans la brume. 


La brume n'est pas aussi épaisse et dangereuse que la nuit où L'Empress a coulé.



Je suis très étonnée une fois arrivée sur l'île de constater que c'est presque entièrement une forêt avec des sentiers pédestres, aucun véhicule sur l'île.

Un jeune guide nous accompagne. Très gentil, il articule et parle assez fort pour qu'on le comprenne bien. Je vois bien qu'il est différent mais sans plus. Au retour, le jeune étant resté sur l'île avec un groupe, le capitaine nous dit qu'il souffre du symptôme d'Asperger qui est une forme légère d'autisme. Ce qui veut dire : difficulté à socialiser, problème à se retrouver en groupe. J'ai pas vu ça, il a serré la main de tout le monde, s'organisait très bien pour capter l'attention des gens, il était même directif. Bravo Alexandre.

Il a 19 ans, c'est sa première job. C'est lui qui est allé voir le capitaine, qui est aussi le maire, pour avoir la job. Le capitaine lui a donné sa chance, je suis certaine que ça va changer complètement sa vie.

Avant d'embarquer dans le bateau de retour, j'ai remercié Alexandre pour tout, que ça avait été très agréable. Il m'a serré la main tout sourire et le capitaine était juste à côté. Je n'étais pas encore au courant. Les gens ont dit au capitaine qu'il avait fait un bon choix.

Un monument a été érigé en mémoire des courageux pêcheurs basques.

Le guide connaît bien son histoire, c'est toujours agréable d'être accompagné, on apprend beaucoup plus.

Il ne reste que 3 fours basques sur l'île, on en a vu 2. Bien avant la venue de Jacques Cartier, les Basques chassaient surtout la baleine noire qui une fois morte flottait, elle était plus facile à traîner. Il y a beaucoup d'anses sur l'île. Ils traînaient la baleine à marée haute et une fois la marée basse, ils pouvaient dépecer la baleine et mettre la graisse dans le four pas loin. Une fois la graisse fondue, ils mettaient l'huile dans des barils.

Il reste 3 fours sur l'île où les Basques faisaient fondre la graisse de baleine avant de la mettre dans des barils. 

Ils venaient d'Europe sur des 3 Mâts et chassaient avec de petits bateaux. Ils passaient l'été et repartaient à l'automne. Différentes nations amérindiennes faisaient du troc avec les Basques lorsqu'elles étaient de passage sur l'île.

La chicane a pris quand les Français ont voulu obtenir le monopole du marché lucratif de l'huile. N'oublions pas qu'à l'époque, les gens s'éclairaient à l'huile de baleine. Donc, c'était très payant. Les Basques ont fini par être chassé.
 
Le guide nous promène dans les sentiers en pleine forêt, j'ai l'impression d'être à St Michel, ça sent tellement bon le sous-bois.


Il nous emmène au centre de l'île où il y a un étang. Il y a 2 originaux, une maman et son petit qui sont passés à marée basse et vivent sur l'île. Il a eu la chance de les voir, nous pas. 


Ensuite, dîner sur les rochers, sur le bord de l'eau. Un couple vient s'asseoir près de nous, on placote, la première question est toujours: D'où venez vous? Montréal, près du Marché Jean Talon. EH BEN, ils sont de Québec mais ont un pied à terre sur...... Molière. Le monde est petit.

On parle aussi avec un autre couple de Québec mais originaire de Percé, ils nous conseillent sur plein d'endroits à visiter.


Bien agréable visite sur l'île. De retour à Trois Pistoles, nous visitons l'église qui est bien grosse pour un petit village mais bien belle, bien conservée.

La petite histoire de la chicane de clochers.

La première église était près du fleuve. Mais beaucoup de gens se sont installés plus haut où est l'actuel village et ne voulaient plus atteler le cheval pour descendre pour la messe du dimanche. Grosse chicane de clocher.

Ce sont les gens d'en haut qui ont gagné grâce à l'installation du chemin de fer oufffff quelle histoire!

Donc, il faut construire l'église mais ils ne savent pas où. Le curé propose une neuvaine. Le 9e jour, au mois d'août, un carré de neige montre où l'église doit être érigée. La paroisse s'appelle Notre-Dame-des-Neiges. Amusant les légendes.



Il faut frotter le pied gauche de ce saint et notre vœu sera exaucé

En voici une autre, celle du cheval noir.

Lors de la construction en 1882, un cheval noir est apparu de nulle part. Il était d'une force exceptionnelle et a aidé à monter les pierres de l'église d'en bas pour la construction de la nouvelle église, en haut de la côte . Malheureusement quelqu'un lui a enlevé sa bride et le cheval disparut.


Nous faisons évidemment une halte à la Fromagerie des Basques où nous achetons des fromages et du saumon fumé selon les recommandations de mon ancienne collègue Isabelle qui est venue souvent dans la région.

Sur le chemin du retour, nous croisons un Marché à St-Simon. Il y a beaucoup d'artisanat. Une dame âgée me vente ses lainages qui sont d'ailleurs très beaux mais je lui réponde que je tricote alors je ne suis pas intéressée à en acheter.

Nous discutons avec une passionnée, cette fois-ci, une jeune qui habite St-Simon. Elle fait des confitures avec des petits fruits, des prunes en autres, les fameuses Prunes de Damas qui sont dans la région et qui, malheureusement sont atteintes d'une maladie et les arbres sont tous en train de mourir, il n'y a rien à faire, quelle tristesse!

Elle nous en fait goûter plusieurs, nous en avons acheté. Elle vend aussi son miel. Son miel est à se rouler par terre, un pur délice comme j'ai rarement goûté. Malheureusement, c'est un petit producteur alors je n'en trouverai pas ailleurs. J'aime bien acheter du miel un peu partout et écouter l'histoire de ces passionnés.

Pour terminer cette belle journée, souper sur notre galerie et admiration du coucher de soleil.


Rimouski, vendredi le 21 juillet

C'est notre dernière journée dans le Bas Saint-Laurent demain, en route pour la Gaspésie.

Nous passons la journée à Rimouski, ancienne seigneurie. Nous faisons un circuit patrimonial avec un jeune guide. Il n'y a rien comme être avec un guide pour apprécier une visite.

L'hôpital de Rimouski est très grande car c'est un centre régional. Il a été fondé le 27 aout 1923 à la suite de l'épidémie de grippe espagnole de 1918.



Ce sont les Soeurs de la charité qui ont demandé l'hôpital et s'en sont occupé

La cathédrale Saint-Germain de Rimouski est l'église-mère de l'archidiocèse de Rimouski et la plus grande église de la ville de Rimouski. Elle est fermée depuis plusieurs années. Le très grand presbytère juste à côté est encore utilisé mais manque beaucoup d'amour.

L'archevêché de Rimouski est un peu plus loin. Il a été construit vers 1900. Il ressemble à un château médiéval et son entretien est impeccable, il y a environ 3 prêtres qui l'habitent. Le guide nous montre des photos de l'intérieur. Où est le voeu de pauvreté? grrrr.

L'Évêché pourrait facilement être transformé en hôtel de luxe....

Il est fait en briques d'Écosse. Les Écossais venaient chercher du bois dans le Nouveau Monde. Pour ne pas venir la cale vide, ils transportaient de la brique jaune, on a plus l'habitude de voir la brique rouge qui venait de l'Angleterre.

Pas très loin, il y a l'ancien collège de Rimouski transformé plus tard en Cégep. Les jeunes de la Gaspésie s'y retrouvent mais les jeunes de la Côte Nord aussi.


Nous voyons une magnifique maison avec toute une histoire. Un médecin l'a fait construire, il y avait son cabinet et une pharmacie. À la suite d'un accident de voiture, il dut cesser sa pratique et vendit sa maison.

Aujourd'hui, c'est une chocolaterie artisanale. Bien souvent, ça vaut la peine de se battre pour nos convictions

La maison changea souvent de main. Un des propriétaires était Irving. Il a voulu construire une station-service au coin de la rue à la place de la maison.... Il la fit déplacer pour avoir la place. Plus tard, il voulut la faire démolir pour y construire un dépanneur. Les gens de Rimouski ont fait des pieds et des mains et ont réussi à la faire classer patrimoine. Un homme riche la déplaça à nouveau, à sa place d'origine sur le coin de la rue et la restaura.

Le nouveau proprio restaure ce magnifique escalier.


Belle statue dans le parc en face de la chocolaterie

En route vers Percé, samedi le 21

Nous faisons nos salutations à notre logeuse et nous prenons la route pour Percé. Nous avons plusieurs heures à faire donc, pas trop d'arrêts de prévu.

Adieu le Bic aux paysages et couchers de soleil époustouflants.

Les paysages sont magnifiques, il y a plein d'anses, de falaises, de vagues ouffff.

Nous croisons nos premières éoliennes. Avec Maryse en 2002, j'ai voulu lui montrer le parc d'éoliennes à Cap Chat.... il y avait une brume épaisse, impossible de voir devant soi.
Cette fois-ci, le temps est clair et il y a beaucoup plus d'éoliennes que dans mon souvenir et pas seulement à Cap Chat. J'ai toujours trouvé ça gracieux. Faut dire qu'elles ne sont pas dans ma cour.


Un peu plus loin, un beau petit phare tout rouge, le phare Sainte-Martre ( 1906). La situation de ce phare est privilégiée. Il est situé au cœur du village ce qui lui a valu le surnom de ''cadillac des phares'' car les gardiens n'ont jamais eu à affronter la solitude qui caractérise habituellement ce métier.

Clique clique

Le phare de Sainte Martre, la ''cadillac'' des phares, en plein cœur du village

Nous passons Mont St-Pierre où les amateurs de sports extrêmes ont la possibilité de faire du deltaplane et du parapente. Ils se jettent du haut de la falaise vers la mer. Brrrrr, très peu pour moi, je suis trop peureuse mais j'aurais bien aimé en voir.

Nous faisons une halte pour le dîner au site du phare Cap Madeleine. J'ai lu dans la Gaspésie Gourmande qu'il y a un petit resto sympa. Nous quittons la 132 pour nous approcher de la mer, du phare. C'est un endroit très venteux, il y a le phare, le hangar à corne de brume et la maison du gardien qui est transformée en boutique de souvenirs avec de l'artisanat fabriqué à la ''mamiefacture'' de la région. Ha ha ha

Qu'est-ce qu'il y a au fond de la boutique? Une cuisine avec une dame qui fait la bouffe comme si elle était chez elle. Il y a 5-6 tables pas plus.

Nous commandons une soupe aux légumes et un bagel avec une tartinade de saumon fumé. La soupe est délicieuse. Une vraie soupe maison. Et que dire de la tartinade, nous sommes au pays du saumon. Miam miam.

Nous avons l'impression d'être des invités, tout le monde se parle pendant qu'elle nous sert. Ensuite, elle prépare des biscuits et les met au four. La dame de la boutique est venue licher sa cuillère, vraiment sympa.

Au fond de la boutique de souvenirs, une cuisine y est installée, la dame nous reçoit comme si nous étions chez elle. Très sympa.

Un peu plus loin, nous prenons un raccourci, c'est-à-dire que nous évitons le parc Forillon qui fait une grande pointe dans la mer. Tout de suite après, c'est Gaspé que nous nous promettons de venir visiter plus tard.

Nous poursuivons notre route en admirant les paysages et, qu'est-ce que je vois au loin, cette grande, immense masse, c'est le ROCHER PERCÉ. Je suis sans mots, je pensais le voir beaucoup plus loin, presque rendue à Percé. Quelle belle surprise.

Les paysages sont vraiment à couper le souffle. Les côtes sont incroyables et c'est là que je réalise que les voitures d'aujourd'hui sont beaucoup plus puissantes qu'avant. Je me revois, il y a mille ans avec mon amie Suzanne, espérer que ma Fiat réussisse à monter toutes ces côtes.

Enfin, c'est Percé oufffff. Le ROCHER est incroyablement énorme, j'avais oublié comme il était impressionnant.
 

Je suis sans mots!

Notre cabine est à l'entrée de Percé, juste en bas de la côte, enfin d'une des nombreuses côtes. Je grinche un peu des dents. Sur les photos, nous pouvions voir le Rocher de notre galerie, ce n'est pas le cas grrrr. Je me calme un peu, nous sommes juste du mauvais côté, d'autres cabines ont la vue donc, je ne me suis pas vraiment faite avoir. On voit la grossssse masse un peu plus loin sur le terrain. Soyons bonne joueuse.

Le Rocher est dans notre cour, vous voyez le dessus des roulottes. Quelle masse!

Nous nous installons, c'est très petit après le grand appart que nous avions au Bic mais, c'est pas grave, on s'organise bien.
 
Il est certain qu'il faut aller prendre une petite marche, se rendre au village, se rendre au quai et.... se pââââmer.

Hé oui, Percé est hyper commercial. Toutes les maisons de la rue sont transformées en commerce, un peu comme St-Sauveur dans les Laurentides. Mais, je m'en fous, le ROCHER et l'île Bonaventure me font tout oublier.

Moment bien attendu!

Après tout ce millage, on s'arrête chez Pit Caribou pour prendre une bonne bière. Nous irons visiter la microbrasserie une autre journée, elle se trouve à l'Anse à Beaufils, un peu plus loin.

Quelle joie d'être installés sur une terrasse presque en face du Rocher.

Délicieux souper sur une terrasse, à geler. Mais, nous sommes rendus enfin à Percé pour quelques jours.

Première journée à Percé
, dimanche le 22 juillet

Allo allo

Après un bon déjeuner, nous sommes partis à pied en direction du village. Un bon 20 min à pied.

Halte à l'info touristique où une dame bien gentille nous a donné les renseignements souhaités.

Ensuite, on s'installe à côté du quai, sur un banc. Yves va nous chercher un café (infect même si Van Houtte). Nous placotons avec un couple qui vient de Mandeville. Eh oui, on connaît. Le couple est en VR. Ils viennent très souvent à Percé et passent toujours par la Vallée de la Matapédia à cause des côtes. Dommage, ils manquent un paysage grandiose.

Ensuite, nous marchons dans le village et je finis par trouver le resto où nous sommes allées Maryse et moi, le resto avec vue sur l'île Bonaventure.

Belle vue de l'île Bonaventure 

Resto de déjeuner seulement, service pourri alors qu'hier la dame était plus que charmante, le café infect et la bouffe plus qu'ordinaire. Difficile de rater des œufs et du bacon!!!! Il est clair que, malgré la vue, nous n'y remettrons plus les pieds.

Maryse, tu vas me chicaner mais, pour le première fois de ma vie, j'ai donné ZÉRO pourboire, j'étais insultée.

Ensuite, nous achetons les billets pour l'île Bonaventure pour demain 10 h ça été compliqué parce que nous voulons une visite avec une naturaliste. Les gens ne connaissent pas trop l'horaire du guide sur l'île ! ?!?!?

On sait pas trop ce qui va se passer demain mais on sait qu'on prend le bateau à 10 h qu'il fait le tour de l'île, explique les oiseaux et on va peut-être voir des phoques. Arrêt sur l'île, on sait pas trop ce qui se passe avec le guide mais on est au moins 2 h sur l'île à se promener, voir les oiseaux mais aussi connaître l'histoire de l'île. Il ne faut pas oublier notre pique-nique.

L'île est un parc régional, il faut payer comme au Bic. L'accès nous donne aussi l'entrée au Centre de découvertes qui raconte un peu l'histoire des Européens, les braves, qui venaient pêcher ici. La saison semble être de 60 jours..... C'est court, partir de l'Europe, traverser l'Atlantique pour un petit 60 jours, peut-être 90!! Ils expliquaient comment ils faisaient sécher la morue. Dur dur comme job, peu de temps donc ils travaillaient tout le temps.

Au musée, il y avait cette image représentant un bateau de pêche à la morue

Une autre image photographiée au musée. Le Rocher aurait perdu sa 2e arche le 17 juin 1845

Avant de retourner chez nous, nous devons faire les courses. Il y a une petite épicerie, en fait, c'est un gros dépanneur. Nous arrêtons chez Monsieur Émile qui a un délicieux saumon fumé pour notre pique-nique.

Il faut aussi voir la proprio des cabines pour s'entendre sur le prix. Je vous fais grâce des détails. Eh bien, c'est la dame de l'info touristique. Le monde est petit. On se plaint du wifi qui coupe souvent, elle nous donne son code personnel.

Arrivés à la maison, on essaie, ce n'est pas mieux mais j'ai une idée en tête. A côté il y a un gros camping avec des roulottes..... et un bistro. On va prendre l'apéro sur la terrasse, on prend une bière saisonnière des Îles de la Madeleine. Quels beaux souvenirs.

Notre idée, c'est de lui demander son code WIFI...... son code fonctionne NUMÉRO UN de notre cabine. Youpie.

Demain, ma semaine commence pour la bouffe. J'ai de bonnes saucisse de chez Les Biquettes du Bic.

Il fait froid ici pas question de souper dehors.

Demain chaud et le reste de la semaine encore plus chaud. Ouffff

Wooooow que c'est beau, bien hâte d'être sur l'île demain. Ça va être une première. 


L'Ile Bonaventure, lundi, le 24 juillet

Nous partons plus tôt que prévu et prenons le bateau de 9h à la place de 10h.

Le bateau fait le tour du Rocher oh là là que c'est impressionnant, il est immense.

Je ne m'en lasse pas


Intéressant de voir le Rocher sous cet angle

Ensuite, le tour de l'île woooow et rewoooow je ne pensais pas qu'elle était si grande, on a vu différentes espèces d'oiseaux dont les petits pingouins. 

Le parc est le plus important refuge d’oiseaux migrateurs au Québec avec ses colonies d’oiseaux marins, rassemblant plus de 250 000 oiseaux nicheurs de 11 espèces différentes.



Enfin je vois des phoques se faire dorer la couenne sur les rochers. Il y a des petits aussi. Petit est un bien grand mot, disons que c'est par leur couleur que l'on voit que ce sont des jeunes. Nous sommes une heure sur le bateau, ça passe très vite.






Nous sommes bien accueillis sur l'île par des Naturalistes, l'île appartient à la SEPAQ. Il y a une visite guidée à 10h30, nous pensions prendre celle de 11h30. Tant mieux car il est supposé faire bien chaud dans l'après-midi.

Il y a eu très peu de résidents sur l'île


Nous sommes nombreux à la suivre, 30,40 c'est OK car elle donne ses explications à des points d'arrêt. Elle nous raconte l'histoire de l'île. Des Micmacs y sont certainement venus mais sans s'établir, c'était un peuple de nomades. Comme tous les bons pêcheurs, ils racontaient des histoires à faire peur pour que personne ne s'y installe afin de garder leurs bons spots.

Mais les Blancs sont arrivés et ont trippé sur la grande quantité de morue. Pourquoi les Européens aimaient tant la morue, premièrement c'est un poisson qui, salé et séché peut se garder 2 ans et qu'il y avait plus de 160 jours maigres, c'est-à-dire sans viande, la religion était très puissante à l'époque.

Les Anglais détenaient le monopole. Ils faisaient travailler les pêcheurs français et échangeaient leur morue contre des coupons qu'ils échangeaient dans leur comptoir exclusivement. Histoire de garder les Français dans la misère, les %/#/%. La Robin, compagnie qui dura deux siècles environ. J'ai résumé l'histoire.

La guide est biologiste, elle nous explique les plaques tectoniques. Là encore, j'y vais simple. Lorsque le Rocher est sorti de l'eau, ses roches sont verticales donc des pans peuvent s'écrouler, c'est pour ça que les oiseaux ne s'y installent pas. L'île, au contraire, les roches sont horizontales donc les oiseaux de falaise adorent les failles horizontales qu'on y retrouve. C'est CLAIR?? ? Les failles sont pleine de fous de Bassan, le surplus s'installe sur le dessus de l'île.

Avec cette photo, on voit bien la facilité que doivent avoir les oiseaux à se nicher dans les creux de la falaise

Nous traversons l'île par un petit sentier dans la forêt, très différente de l'île aux Basques.

Plus nous approchons du bout de l'île plus nous entendons les Fous crier, c'est fascinant, il y en a des milliers. Ils ont des petits, bien mignons tout en duvet. Cependant, la guide nous explique que si le bébé meurt, ils peuvent en avoir un autre qui, malheureusement ne sera pas assez grand pour la migration et va être abandonné par ses parents.

Les parents s'occupent à tour de rôle du petit, s'il a le malheur de quitter le nid, il est abandonné et souvent massacré.




Elle nous raconte que les mâles et les femelles sont identiques et ne peuvent se reconnaître, ils reconnaissent leur nid, c'est le même chaque année. Le mâle agresse la femelle qui est au nid, si elle présente son cou QU'IL MORD, c'est la bonne grrrrrr.

On se bécotte!!

Le Fou plonge d'une hauteur de 10 étages et sa vitesse peut atteindre 100 km oh là là. Ses narines sont à l'intérieur de son bec pour qu'elles ne se remplissent pas d'eau. De plus, il a 3 ou 4 poches d'air qui font office de coussins gonflables donc amortissent le choc. Impressionnant.






Pour le retour, nous longeons un peu les falaises, il y a des Fous PARTOUT, c'est à couper le souffle. Ensuite, nous piquons au travers et retraversons l'île par un autre sentier.



Paysage incroyable

J'ai pris une centaine de photos avec mon nouvel appareil, c'est trop pour le téléchargement. J'ai juste envie de la %/#/% à bout de bras. Soyez assurés qu'elle ne sera pas du voyage en Provence grrrrrrr.

Ça fait de bonne journée, il a fait chaud mais à l'ombre il fait froid. Mets et enlève la petite laine.


Mardi petite journée

Nous prenons ça tranquille aujourd'hui, nous restons à Percé. Nous sommes juste en bas de la côte, au tout début du village, 20 min pour se rendre au coeur de .... Saint-Sauveur. Toutes les maisons sont transformées en commerce, aujourd'hui, pour la première fois, il y a un monde FOU. Saint-Sauveur au mois de juillet.....

Et, quelle belle surprise, nous voyons 2 grands voiliers. Un à l'ancre et un qui est passé juste devant lui, devant nous. Wooooow, bien impressionnant de penser que les Européens sont venus au Nouveau Monde dans ce genre de bateau.

Deux grands voiliers de passage à Percé. Quelle chance de les voir si près du Rocher.

J'avais vu à la télé qu'une quarantaine de grands voiliers étaient venus à Québec pour souligner le 150e anniversaire du Canada. Jamais j'aurai espéré en voir en Gaspésie. J'en ai vu 2, quelle chance!

Les explorateurs étaient bien braves de partir sans savoir trop trop où ils allaient et combien de temps ça prendrait.

Nous dînons sur une terrasse, commission et retour à la maison avec un poulet BBQ parfait c'est ma semaine, il m'en reste pour souper demain.

J'ai eu de gros problèmes de transfert de photos hier avec ma nouvelle caméra wifi.... Pourquoi.. .. le diable s'en doute.... ou bien c'était à cause d'un transfert de plus de 100 photos à la fois. Vous devez vous douter que j'ai ragé.

Aujourd'hui, j'ai pu transférer les photos d'aujourd'hui et.... d'hier, facilement. Mystère et boule de gomme!!

Demain, mercredi, ça devrait être une journée bien intéressante. Pourquoi....... Vous le saurez demain.

Il faudrait bien faire Messenger demain les parents pour que vous puissiez voir notre cabine.
 
 
Visite chez les Micmacs, Mercredi le 26 juillet

Comme il doit faire encore très chaud aujourd'hui, nous partons très tôt, nous étions prêts alors pourquoi pas.

Nous avons une heure de route à faire. Quel n'est pas notre surprise de croiser un transport de pales d'éoliennes. Ciel que c'est gros quand c'est couché sur un camion. Au début de la Gaspésie nous avons vu beaucoup d'éoliennes mais plus maintenant.

Nous arrivons au site d'interprétation des Micmacs. Nous visitons le musée, il y a l'histoire des Micmacs qui étaient des semi-nomades. Ils s'installaient sur le bord des côtes l'été à pêcher et plus dans la forêt, la montagne l'hiver a chassé. Donc, pas d'installations permanentes ce qui a facilité la prise de possession des Français venus s'approprier des territoires dans ce Nouveau Monde.

Nous avons vu des harpons avec des pointes en os effilé et des pointes faites en agathe bien polie. Lorsque les Européens sont arrivés, les Micmacs ont pu troquer pour avoir du métal, des ustensiles, des chaudrons, des armes, de quoi leur faciliter un peu plus la vie.


Les pointes sont en os effilé et aussi faites en agathe bien polie

Ensuite, nous visitons le village avec un jeune guide Micmac. Il nous a tout expliqué. Comment étaient construits les wigwams, que c'était la responsabilité des femmes de les fabriquer et de les transporter lorsqu ils allaient dans leurs quartiers d'hiver. L'écorce de bouleau était cueillie à un temps précis de l'année. Ensuite, elle était trempée dans l'eau douce pour l'assouplir. Lorsqu'ils changeaient de campements, les femmes roulaient l'écorce qui ne se déchirait pas. Elles bouchaient les trous avec de la résine. Dans les wigwans, des branches de cèdre étaient répandues le long de la tente, par dessus il y avait un lit de roseaux tressés et pour compléter des peaux de phoque qui sont très épaisses et devaient garder au chaud.

A ma grande surprise, l'écorce est souple et peut se rouler pour être transportée dans les quartiers d'hiver.



Les Micmacs étaient surnommés le peuple de la mer, ils avaient un très grand territoire. Ils pouvaient aller pêcher mais aussi chasser, aux îles Mingan, Anticosti, Terre-Neuve et les Iles de la Madeleine. Oh là là c'est loin tout çà. Les canots étaient en écorce de bouleau et pouvaient contenir jusqu'à 30 hommes. Ils prenaient plusieurs jours à traverser, à rames, sans voile oufffff.

Ce wigwan est un fumoir, ils fumaient les poissons mais les viandes aussi. C'était la responsabilité des petits garçons coatchés par les vieux micmacs.

Le jeune nous montre comment ils piégeaient les ours, lièvres et renards. Même les originaux, ce qui m'a bien surprise. Leur campement n'était jamais loin car ils ne voulaient pas faire souffrir l'animal. Ils surveillaient leur piège et achevaient l'animal avec grand respect.

Nous avons eu la chance d'entendre des chansons en langue micmac

Bien bien intéressant

Ensuite, nous sommes allés dîner à Gaspé sur une belle terrasse.

Pour terminer notre visite à Gaspé, nous visitons le Musée de la Gaspésie. Des photos et des écrits sur les Micmacs encore mais avec les yeux des missionnaires. Les Missionnaires avaient même écrit un dictionnaire en langue micmac alors qu'il n'y a jamais eu ''d'alphabet'' micmac. L'histoire était un peu différente.

Jacques Cartier accueilli par les ''Indiens''

Il y a aussi des informations sur les pêcheurs qui se faisaient exploiter par les Robin comme on nous l'a expliqué sur l'île Bonaventure. Les coopératives ont amélioré leur sort. Je me souviens de la télésérie L'ombre de l'épervier avec Isabelle Richer qui racontait l'histoire des pêcheurs gaspésiens, fin des années 90.

Une autre époque, il y avait beaucoup de morues et les gens travaillaient très forts. La vie était difficile.

À l'entrée du musée, à l'extérieur, une Gaspésienne est là et nous attend.

C'est un bateau qui sert à pêcher la morue, ou plutôt, qui servait à pêcher la morue. Après la création des coopératives, 50 ont été construites. Ils en ont sauvé une qui a été restaurée et qui se trouve au Musée, on peut monter dessus, ça me fait penser aux goélettes de Charlevoix pour l'histoire car le but n'était pas le même.

On a eu droit à un film en 3D, un capitaine, son matelot et un gars de Montréal qui vient les interviewer. Ils lui racontent comment appâter les cages, comment ils ramassent le poisson et tous les changement depuis que c'est une coop. Il y a même eu une tempête mais, c'est solide une Gaspésienne, le gars de Montréal n'avait pas à avoir peur. On a même vu une baleine. Très original comme présentation et très bien réussie.

Une belle Gaspésienne, témoin d'une autre époque

Il y a beaucoup de photos de villégiature. Pour commencer, c'était les Anglais qui venaient passer leurs vacances, pêcher le saumon et se baigner dans la mer....... glaciale.

La prospérité de l'après-guerre a amené beaucoup de gens à faire le "Tour de la Gaspésie " pour les vacances. Début des années 60, j'ai fait mon premier Tour de la Gaspésie avec mes parents, moi 5 ans, Maryse 7 ans. Nous étions allés voir son prof de première année. Que de beaux souvenirs.


Ce n'est pas de mon époque ha ha ha

Journée bien remplie encore une fois.

Ciel que c'est beau la Gaspésie.

 
Anse à Beaufils , jeudi le 27

Aujourd'hui, c'est le tour de L'Anse à Beaufils.

Nous commençons par visiter le magasin général en se disant que ce serait agréable avant le dîner. La visite dure 1h30, minimum. Des gens habillés en costume d'époque nous suivent dans chaque partie du magasin en nous racontant l'histoire de cette époque avec plein plein d'anecdotes. Très intéressant et instructif.

Ce fut une belle idée de transformer ce magasin général en musée afin de nous montrer comment ça se passait dans ce temps-là.

 Le magasin est resté tel quel avec toutes ses boiseries de chêne faites sur mesure. J'ai l'impression que la grosse Georgiana des Belles Histoires des Pays d'en Haut va apparaître.

Il y avait vraiment de tout


Le commis tient dans sa main un maillot de bain .. unisexe. Il me semble avoir vu une photo de mon grand-père paternel avec un tel maillot.


En attendant que Madame fasse ses commissions, pourquoi ne pas se faire couper les cheveux et 

Le bureau du magasin est toujours là. On a droit à un échange entre un pêcheur et la dame de la comptabilité, une anglaise. Le commis avait refusé la commande du pêcheur parce qu'il avait une trop grosse dette. Le pêcheur a argumente avec la dame. Il réussit en augmentant de beaucoup sa dette mais en promettant plus de poissons. Il achète un moteur plus puissant pour aller pêcher plus loin et il va emmener son aîné pour travailler avec lui. Donc il faut équiper le fils de la tête au pied. Il réussit à avoir de la farine et des pommes, sa femme veut faire des tartes pour ses 15 enfants. Mais, il doit promettre que sa femme n'ira pas au magasin car elle a tout un caractère ha ha ha.



J'ai l'impression d'être au chalet, nous avions un poêle semblable, un pot de bines et un canard comme disait grand-maman



La pompe à essence à l'intérieur car il fait trop froid l'hiver ouffff

Ça été comme ça tout le long de la visite. A ne pas manquer.

Ensuite, l'Anse où nous dînons dehors avec notre petite laine et une belle vue sur la marina où il y a beaucoup de bateaux de pêcheurs. C'est rare.

Cette vieille usine a été transformée en bistro, salle de spectacle et aussi en galerie d'art-boutique


Un bon diner accompagné d'une bière de chez Pit Caribou situé de l'autre côté du port. Les cages en métal vert sont des cages à homard, fini les cages de bois.

Pour bien terminer notre journée, nous prenons une petite bière chez Pit Caribou. Dommage, la microbrasserie n'offre pas de visite.

Un port avec des bateaux de pêche. Au fond, c'est la microbrasserie Pit Caribou


La terrasse a les 2 pieds dans l'eau. Nous en profitons pour pour faire une dégustation avant le retour.

Journée relaxe, le vendredi 28

Comme demain nous avons beaucoup de route à faire pour se rendre à Sainte-Flavie, nous décidons de nous la couler douce. Nous retournons au village visiter l'église, acheter du saumon fumé de chez Monsieur Émile et autres victuailles afin de se faire un bon repas.

L'église de Percé avec ses clochers carrés


Belle petite église


Au jubé, on voit une toile représentant le Rocher percé


Beaucoup de toiles ornent les murs de cette église. Ici, Jésus au lac.

Avez-vous déjà vu ça un confessionnal portatif?!

Nous sommes bien installés à notre cabine même si nous n'avons pas la vue sur le Rocher comme nous le pensions. Nous avons une galerie intéressante avec 2 bons fauteuils et une petite table.


Baie des chaleurs, le samedi 29 juillet

Nous sommes partis à 8h15. Bye bye Rocher.

Nous passons pour la dernière fois devant le Rocher. Bye bye

Route tranquille, pas trop de trafic, beau paysage pendant un bon bout. Ensuite, plutôt ordinaire à comparer aux paysages à couper le souffle.

La pêche est terminée, les bateaux sont en cale sèche.

Nous avons un site historique à visiter mais avant tout, il faut dîner. Nous pensions croiser un resto sur la 132, ben non. Alors nous rentrons dans un village..... bizarre..... différent. .. tout est écrit en anglais ….. nous finissons par réaliser que c'est un village autochtone.

Nous finissons par trouver un casse-croûte et ça rempli un trou.

Sur le bord du chemin, un monsieur est installé et vend des bateaux fait en écorce comme lorsque j'étais enfant. Nous étions arrêtés avec les parents et ils nous en avaient acheté un et que nous avons eu bien longtemps. Beaux souvenirs!

Nous voici arrivés au site de la bataille de la Ristigouche. Ça appartient à Parcs Canada et c'est gratuit pour souligner les 150 ans du Canada.

La France perdit la guerre contre l'Angleterre et en 1759 elle céda la Nouvelle France.

Mais les Français vivant ici ne veulent pas céder et demandent du renfort à la mère patrie. Le roi envoie un bateau de guerre, le Marchault et des navires marchands. En arrivant ici, le capitaine réalise que c'est impossible de se battre contre les Anglais qui sont beaucoup trop nombreux. Il décide de se cacher dans la Baie des Chaleurs mais....les Anglais en entendent parler, arrivent avec leur flotte et leurs milliers de soldats.

La bataille de la Ristigouche est le dernier combat naval de la guerre de Sept Ans dans les eaux de l’Amérique du Nord. Les bateaux sont coulés, fin de la triste histoire bien bien raccourcie.

Dans le musée, nous voyons l'ancre du Marchault et, à côté une petite maquette. Ça nous permet de bien réaliser la grosseur du bateau. Une guide nous raconte l'histoire et ensuite, nous sommes laissés à nous même.

Des panneaux font un résumé de la situation entre la France et l'Angleterre, de l'implication des Micmacs venus aider les Français et de la Grande participation des Acadiens.

Il y a UN panneau qui raconte l'histoire des Acadiens. Un seul panneau pour cette grande et tragique histoire, écrit tellement petit qu'il est impossible à lire sans loupe. Je grince des dents.

Dans le musée il y a des artefacts trouver dans le Marchault qui a été pendant 200 ans en paix.

Ils ont reproduit la salle des officiers avec 2 mannequins, l'endroit où les matelots dormaient en expliquant la vie à bord. On voit aussi la cale avec la marchandise...... ça l'air beau et intéressant mais ça durer une demie heure peut-être moins.

La cale avec sa marchandise et il y a même un rat!

Nous avons visité plein de musées, des musées privés, très intéressants. Lui, appartient à Parcs Canada et est plus que superficiel. Si j'avais dû payer, j'aurai fait une crise pour me faire rembourser. Je pompe encore, moi qui aime tant l'histoire et cette bataille a été très importante grrrrrr. Ils ont eu un peu d'humour en ajoutant les rats, fléau des bateaux.

On reprend la route en se disant qu'on aurait dû revenir sur nos pas mais lorsque nous arrivons dans la Vallée de la Matapédia, c'est magnifique. Nous longeons la rivière Matapédia un bon bout. Ensuite, c'est l'immense lac et les vallées avec les champs couverts de belles balles de foin rondes et, enfin, nous voyons des vaches.

C'est long et nous sommes bien contents de retrouver le bord de la mer à Sainte-Flavie, porte de la Gaspésie.

Là, je suis sur la plage du motel. Autre déception, d'après les photos, notre balcon donnait sur la plage.... mais non, il donne sur le stationnement. Mais il y a plein de chaises et de tables à pique-nique que nous pouvons utiliser.

Le coucher de soleil est à tomber par terre.



Sainte-Luce-sur-Mer dimanche le 30 juillet

Par ce beau dimanche ensoleillé, nous prenons la route vers Sainte-Luce-sur-mer.

Dans mon souvenir, Sainte-Luce a une grande plage avec une longue promenade et une belle petite église.

Je ne me suis pas trompée, c'est aussi beau que dans mon souvenir.

Nous stationnons la voiture à la fin de la promenade pour tout voir du premier coup d'oeil. C'est magnifique, la belle plage et sa promenade qui se terminent par l'église. Il fait beau, il y a plein de monde.

Sainte-Luce, comme dans mes souvenirs. Bel endroit!


Belle plage de sable, c'est plutôt rare en Gaspésie et à marée basse, l'eau est chaude, les gens se baignent.

Ce qui est intéressant aussi, ce sont les Sculpturales qui ont lieu une fois par année. Quatre sculpteurs professionnels produisent de superbes œuvres monumentales, dans une bille de pin. Ce qui est fantastique est que les œuvres sont la propriété de Sainte-Luce alors, on les retrouve un peu partout le long de la promenade et dans le village. C'est très original comme concept.


L'église a été construite en 1838 et, ce qui en fait sa particularité, ce sont ses vitraux qui sont absolument magnifiques. Ils représentent des scènes bibliques mais, chose rare, on peut aussi admirer des scènes relatant des faits historiques. On peut entre autres admirer « Jacques Cartier prenant possession de l’Amérique à Gaspé ».

L'église est bien placée, sur le bord de la mer et ce qui est plus près de la mer encore, c'est le cimetière. Nous l'avons visité. Nous sommes bien impressionnés par les pierres tombales au fond du cimetière, sur le bord de la mer. Des tombes d'enfants, de nouveaux-nés, quelques jours allant jusqu'à 2-3 ans. Une pierre tombale a le nom de 5 enfants de la même famille morts en bas âge. Quelle tristesse!

La grande question: Pourquoi n'étaient-ils pas enterrés avec leurs parents? Parce qu'ils n'avaient pas été baptisés? C'est encore plus triste. 

 

Il y a un festival western. Je ne sais pas si le curé a mis son chapeau de cow-boy??


Les vitraux ne représentent pas seulement des scènes bibliques. Ici, c'est Jacques Cartier et sa croix.


Le presbytère ne semble pas être occupé. Belle demeure

Sur la place, à côté de l'église, il y a un beau petit marché fait de kiosques peinturés de couleur vive et différente. Charmant. Bouffe et artisanat.

Nous dînons sur la terrasse de l'ancienne maison du bedeau. Belle grosse maison avec une grande galerie et une vue sur la mer.

En revenant, nous nous arrêtons à la miellerie du Vieux Moulin, leurs abeilles font du miel évidemment mais ils font aussi de l'hydromel et différents produits. Nous, nous achetons de la moutarde au miel.

Un vieux moulin à eau qui n'est malheureusement plus en activité. Mais on peut y acheter du bon miel.

Le Vieux Moulin est un ancien moulin à farine construit en 1830. En activité pendant une centaine d’années, il fut ensuite converti en colonie de vacances puis en chalet privé avant d’être acheté par cette entreprise.

Retour à la maison, apéro face à la mer.



Coucher de soleil magique


Les Jardins de Métis, lundi le 31 juillet

Lundi, notre dernière journée à Sainte-Flavie. Il ne faut pas rater un incontournable, les Jardins de Métis.

Le temps est plus qu'incertain mais nous n'avons pas le choix, c'est notre dernière journée. Pantalon long et souliers, polar, imper, chapeau et nous voilà partis.

Nous faisons une halte au Centre d'art de Marcel Gagnon. Ce Centre est remarquable par son oeuvre d’art-nature unique au monde «Le Grand Rassemblement». Ce sont des sculptures ou des statues grandeur nature qui s'avancent dans le fleuve Saint-Laurent et se retrouvent un peu partout sur le terrain.

Il faut absolument arrêter saluer les statues. Un incontournable


Les statues qui avancent dans la mer.


Je me suis faite une amie


Il y a même des radeaux

Le Centre existe depuis une trentaine d'années. Les enfants, qui sont aussi des artistes, ont pris la relève. Bravo

Et maintenant, c'est la visite des Jardins, c'est wooow et rewooooow



 Petite histoire des Jardins de Métis
 
Madame Elsie Reford venait souvent pêcher le saumon à son camp de pêche. Un accident l'empêche de continuer ses activités sportives à l'été 1926, alors elle décide de transformer son petit pavillon de pêche en magnifique jardin, unique dans cette partie nordique de l'Amérique du Nord. Elle élabore le concept de ses jardins et supervise le début de leur construction. Peu à peu, la forêt d’épinettes se transforme en un jardin qui deviendra l’une des plus importantes collections de végétaux de l’époque. Déterminée, Elsie entraîne des gens de la région dans son fabuleux projet, dont des fermiers et des guides de pêche. En trois décennies, ils construiront ensemble des jardins magnifiques. L'histoire se passe de 1926 à 1958. Les Jardins sont ouverts au public à partir de 1962.







Nous sommes en Gaspésie, c'est incroyable de voir toutes ces belles fleurs qui se sont adaptées à un climat rude. Nous marchons dans de petits sentiers en sous bois en admirant tout ce bel arrangement de fleurs, vraiment époustouflant.




En plus, dans les Jardins, il y a le Festival international de jardins qui est le plus important festival de jardins contemporains en Amérique du Nord. L’événement propose chaque année une vingtaine de créations réalisées par quelque soixante-dix architectes, architectes paysagistes et concepteurs de divers horizons, dans un environnement naturel en bordure du fleuve Saint-Laurent. Le détour en vaut vraiment la peine. Les œuvres sont surtout dans une section spécifique mais on les retrouve aussi parmi l'aménagement paysager. Quelle originalité!







J'ai critiqué ma nouvelle caméra au début du voyage car j'ai eu des difficultés à transférer mes photos par wifi et non par fil. Mais la qualité des photos de cette caméra est supérieure à toutes celles que j'ai eues. Je ne suis pas une photographe, je prends des photos parce que je veux des souvenirs alors jouer avec l'appareil pour close up et tout, m'intéresse moins donc je suis très contente du résultat et je ne vais pas la jeter à bout de bras.









Des gouttes de pluie sur les pétales. C'est vraiment beau



Remarquez la fourmi


Des clochettes avec des gouttes de pluie


wooow

Et j'ai choisi, ha ha ha

Nous dînons au bistrot du Jardin. Nous commençons par une Blanche de la Fabrique, microbrasserie de Matane, une soupe, une salade, une planche de charcuterie et chacun un rouleau dans une feuille, moi de l'agneau et Yves du boeuf fumé. Miam miam

Un vrai délice et une autre bière de microbrasserie. Il y en a partout


Amusant de voir un vieux métro de Montréal à la porte des Jardins

Le soleil est là maintenant j'ai donc droit à un dernier coucher de soleil sur le fleuve.

Mon dernier coucher de soleil. wooooow

 
La fin d'une belle aventure, mardi le 1er août

Aujourd'hui, nous quittons Sainte-Flavie, c'est-à-dire, nous quittons la Gaspésie.

Direction Québec et après 2h30 de route, nous faisons une halte pour dîner avec Jovette à Rivière Ouelle où elle a loué un chalet le long du fleuve pour 2 semaines.

On parcourt la 132, ciel que les paysages sont beaux. Nous revenons sur nos pas. Sainte-Luce et sa belle plage, Pointe-au-Père et son phare, Rimouski, le Bic et ses îles, Rivière-du-Loup, Notre-Dame du Portage et Kamouraska que j'aime beaucoup. Il faut dire que la région du Kamouraska est particulièrement belle avec son fleuve, son agriculture et ses rochers que les gens aiment bien escalader.

Et nous voici arrivés à Rivière Ouelle. Jovette nous avait prévenus que son chalet n'était pas facile à trouver. En effet, il est loin de la 132, direct ou presque sur le fleuve. Un beau petit coin de paradis. Nous dînons dehors en compagnie de Claire, une de ses amies. Ce fut très agréable et une pause appréciée après toute cette route.

Pour rejoindre Québec, nous prenons la 20 qui est plus rapide. Notre logeuse du Gîte Chez Hubert nous attend, c'est à l'intérieur des murs et surtout, il y a un stationnement.

Nous sommes venus en juin, ça ne fait pas longtemps mais c'est beau Québec et la Place Royale me fait penser à l'Europe.


La Place Royale me fait tellement penser à l'Europe

Nous nous accordons un peu de repos et nous nous installons à la terrasse d'un pub pour manger un bon burger pour changer du poisson et des fruits de mer.

Nous terminons de souper tôt alors nous décidons d'aller prendre une bière sur Grande Allée ce que nous ne faisons jamais.

Nous passons devant le Parlement qui se refait une beauté. 

Au lieu de mettre une clôture ennuyante pour empêcher l'accès, ils ont mis une clôture oui mais, fleurie.


Je me suis faite photographiée entourée de mes idoles féministes Marie Gérin Lajoie, Idola St Jean et Thérèse Casgrain. Elles se sont battues, entre autres, pour le droit de vote des femmes

Nous sommes installés sur une terrasse de la Grande Allée, il fait chaud, on est bien. Nous sommes mardi soir, il y a foule on se serait cru samedi soir. Vive les vacances.

À la rencontre d'Hergé, mercredi le 2 août

Aujourd'hui, c'est la visite du Musée de la Civilisation pour voir l'exposition HERGÉ. Nous avons un guide, visite très intéressante.



Hergé était une personne très curieuse. Il a été scout et c'est dans une revue scoute qu'il commence à dessiner.
 
Le guide remet les Aventures de Tintin dans le contexte de l'époque. En autre, Tintin au Congo, le Congo était une colonie belge, il fallait attirer les jeunes hommes, leur donner le goût de s'établir dans la colonie afin de "devenir les bons pères de familles" des gentils noirs. Ouffffff et les autres aussi, je vous fais grâce des détails.
 

Tintin apparut la première fois le 10 janvier 1929 dans un journal belge, catholique et conservateur, le Petit Vingtième

Dans le monde d'Hergé, rares sont les personnages inventés de toutes pièces. La plupart sont inspirés par des proches de l'auteur, des figures historiques ou des célébrités de l'époque.

J'ai appris que la Castafiore était une caricature d'une tante d'Hergé qui chantait et venait casser les oreilles de son frère et lui. Les petits gars détestaient ça. Je comprends maintenant ha ha ha

Pourquoi il n'y a pas de personnages féminins, là encore, selon l'époque, l'histoire s'adressait aux gars, pas aux filles......

Le père d'Hergé avait un jumeau, de vrais jumeaux, la moustache, le chapeau identique. Si les Dupondt ne sont pas frères, ils sont sosies.


Les aventures de Tintin ont été traduites dans plus de 80 langues et dialectes.

Hergé a eu une vie en dehors de Tintin. De la bande dessinée à l'illustration en passant par la publicité, le dessin de presse ou de mode et les arts plastiques. Il était très inspiré par l'art, surtout l'art abstrait.




Ça valait vraiment le détour.

Et maintenant, retour à la maison avec grand plaisir.


Bilan de notre Tour de la Gaspésie, jeudi le 3 août
 
Quel beau Tour, je me suis pââââmé tout le long de ce voyage. Les paysages étaient époustouflants, les musées aussi intéressants les uns que les autres, les gens charmants et que dire de la bouffe. Fruits de mer et poissons que demander de plus. 

J'avais oublié comme c'est beau la Gaspésie.

Le seul hic, est la distance. Je suis certaine de retourner dans le Bas Saint-Laurent mais je ne suis pas certaine de retourner en Gaspésie. Mon album et mon blog feront qu'elle restera toujours dans ma mémoire.

 

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