MAROC du 22 mars au 13 avril 2013

Les aventures de Silvie et Yves au Maroc
Du 22 mars au 13 avril 2013
Au Maroc, c'est un dépaysement garanti, nous allons plonger dans le temps, la foule, les odeurs, les couleurs .....

Bon matin à vous tous mercredi le 20 mars 2013

Il ne reste que deux dodos et nous nous envolons vers le Maroc où nous visiterons surtout les villes impériales. Nous avons la chance d'avoir un vol direct et seulement 4 heures de décalage horaire.

Voici les grandes lignes de notre voyage.

Arrivée à Casablanca (capitale économique) à 6h30 le matin. Après environ 2 heures de train nous arriverons à Rabat (capitale politique) pour quelques jours. Je vais en profiter pour revoir ma copine Josie qui est une Française mariée à un Marocain. J'ai rencontré Josie lors de mon premier voyage au Maroc en ... 1979. Elle est venue avec sa famille au Québec en 1998 et nous sommes toujours restées en contact.

Nous avons loué une chambre dans un Ryad. Un Ryad est souvent une vieille, grande maison traditionnelle, laissée un peu à l'abandon. Achetée et restaurée, souvent par des Européens qui louent les chambres aux touristes. Il y en a de plus en plus au Maroc. Pour la plupart, elles ont gardé leur charme traditionnel avec la cour intérieure, la fontaine et la terrasse sur le toit. En général, il y a 4-5 chambres, petit déjeuner inclus et, ÉVIDEMMENT, toilette et douche dans la chambre.

Départ mercredi pour Fès où on rayonnera, probablement, vers Meknès, Volubilis et Moulay Idriss. Ensuite, départ vers Marrakech, suivra quelques jours à Essaouira sur le bord de la mer.... l'Atlantique, retour à Casablanca pour prendre l'avion samedi le 13 avril. Et aussi surement plein de petites surprises, nous sommes très ouverts aux occasions qui se présenteront tout au long de notre voyage.

Le transport se fera surtout par train, avec un peu de bus. Il est évident que ce ne sera pas comme la première fois où j'étais en sac à dos, étudiante, pas très riche. Là, il y aura du confort et dans les transports et dans les Ryads. Je me souviens très bien des périples en bus et je préfère oublier les hôtels.

Les villes du Maroc ont certainement beaucoup changé depuis plus de 30 ans mais, dans les médinas et les souks, je ne pense pas car là, le temps est arrêté.

Dépaysement garanti, nous allons plonger dans le temps, la foule, les odeurs, les couleurs, les ânes..... j’essaiyerai de mettre des photos sur Facebook.

Au plaisir de partager encore une fois notre périple avec vous et au plaisir de vous lire

Silvie et Yves

Dépaysement total Samedi le 23 mars 2013

Salut les amis

Nous sommes à Rabat, il est 9 heures.

Hier, nous avons décidé de prendre un taxi pour nous rendre à l'aéroport et ce fut une excellente idée, pour quelques dollars de plus c'est une économie de temps et.... d'énergie.

Le vol s'est très bien passé, vive les vols de nuit, le temps passe vite. Un petit avion, 300 passagers seulement. Ça été quand même assez rapide lorsque nous sommes arrivés à Casablanca. On a échangé quelques euros pour des dirhams afin de prendre le train, direction Rabat. Impossible d’avoir des dirhams à Montréal!!

Dans le train, nous avons rencontré 2 jeunes filles venant du Niger mais étudiant à Rabat. Elles nous ont été de bons conseils alors ça bien été pour notre transfert.

Notre logeur nous avait bien indiqué comment nous rendre à pied de la gare.

Le temps était gris, quelques gouttelettes mais nous nous sommes très bien rendus dans notre petite impasse. Nous sommes dans la médina, impossible de comparer avec quoique ce soit chez nous.

À Rabat, une muraille de plus de 5km entoure la médina. Plusieurs portes y donnent accès.

Notre point de repère est la pancarte d'un magasin de vêtements pour femmes enceintes. La pancarte est grosse, on la voit de loin, parfait.


Très très bien notre Riad, le Riad Dar Soufa, une grande chambre qui donne sur la cour intérieure. La dame, Française, nous attendait avec un bon café et plusieurs variétés de biscuits délicieux, nous en avons vu une très grande quantité dans la médina par la suite. Nous n'avons pas pu voir la terrasse sur le toit car il s'est mis à tomber des clous, grosse pluie accompagnée de tonnerre. Nous étions bien à l'abri. Un temps idéal pour faire une petite sieste.

On a pu parler à mon amie Josie. On doit se rappeler demain matin en espérant que le temps sera plus clément.

La pluie cesse, on part à l'aventure. On voulait remplir un petit creux, on a regardé ce que les gens mangeaient. Difficile à décrire, du riz, mélangé avec des épices, un oeuf, une tranche de fromage, servi dans un pain genre hamburger. Une seule table à l'intérieur, des petits bancs en plastique, tout le monde autour. On a fait une petite jasette avec 2 jeunes filles. C'était délicieux, très gouteux.

Voici une des nombreuses rues, ruellettes du souk
 
Partout on voyait des étalages sur roue. Ici, l'homme vend du pain.

Encore une fois on retrouve le symbole de fromage de la Vache qui rit. Cette rue mène à notre riad.

Au détour d'une ruelle, qui voit-on? Un porteur d'eau, je croyais qu'ils n'étaient qu'à Marrakech. Il porte de l'eau dans une outre. Il fournit l'écuelle, les gens paient pour assécher leur soif. Touristes s'abstenir, tourista garantie!

Le souk est plein de petites échoppes vendant de tout.

Ça m'a pris du temps avant de savoir ce que c'était que cette masse noire. C'est du savon noir, utilisé dans les hammans et originaire du Maroc. C'est 100% naturel et nourrit la peau en profondeur tout en la débarrassant des impuretés.

On s'est promené un peu mais là, le ciel est devenu noir, le vent s'est levé, vite vite à la maison... un autre déluge alors pourquoi pas une autre sieste.

Nous sommes repartis vers les 7 heures, un peu de pluie mais on a pu voir que la lune est au 3/4. On va espérer que le soleil sera au rendez-vous demain.....

Comment vous décrire ce que nous avons vu. Rien à voir avec l'après-midi, une médina très vivante, un monde fou, c'est piéton, heureusement mais il y a quand même quelques motos, vélos et même, quelque fois, des autos.


Le soir, il était fascinant de voir toute l'activité dans les rues, beaucoup plus d'activités et de monde que dans le jour. Le centre des rues étaient couverts de marchandise, soit sur un étal soit directement par terre.
 
Même le centre de la rue est occupée par des marchands. WOOOOW c'est incroyable.

Nous sommes allés à l'intérieur du Marché Central, on a vu des poulets suspendus sans leur plume, des boeufs entiers sans la tête heureusement, des cochons suspendus eux-aussi avec leur queue..... impossible à imaginer à Montréal.... pas d'odeurs et pas de mouches.

Ce marché se nomme le Marché Central. La viande et suspendue et la grande surprise est qu'il n'y a pas d'odeur, pas de mouches.

 De grosses oranges, des légumes que nous connaissons, d'autres non. C'est fascinant.

Il faisait noir donc l'intérieur des boutiques est éclairé, on peut mieux voir. C'est une médina pour les locaux, pas pour les touristes, vraiment intéressant, il y a beaucoup de boutiques de magnifiques vêtements traditionnels. Demain je vais avoir plusieurs questions pour Josie. S'il y a tant de boutiques c'est parce que les gens les portent ces beaux vêtements, ils ne sont pas pour aller travailler, c'est trop beau, pour des mariages.... afin à suivre.

Le soir, c'est agréable, on peut bien voir l'intérieur des boutiques. À Rabat la médina n'est pas pour les touristes, nous avons vu ces vêtements de femmes partout, aussi chez le Nettoyeur donc, elles les portent!

Pour souper, nous avons mangé dans un resto avec de vraies tables, du poulet délicieux et nous avons terminé avec un thé à la menthe. On s'est promené, la plupart des gens parlent français, c'est facile pour échanger.


Dimanche avec Josie et Tewfik le 24 mars 2013

Dimanche matin, petit soleil, Tewfik nous téléphone afin de nous donner rendez-vous, nous sommes dans la médina piétonne, eux viennent nous chercher en auto, ça ne fait qu'une journée que nous sommes ici mais, après quelques discussions, je finis par comprendre où ils viennent nous chercher.

La dernière fois que nous nous sommes rencontrés, c'était en 1998 au Québec. Ça faisait bizarre mais ils sont tous les deux très très sympathiques. Nous sommes allés marcher près du fleuve (oued) où ils ont aménagé une belle promenade. De l'autre côté du fleuve on voit Salé, la banlieue de Rabat. Il y avait de petites barques de pêcheurs, les hommes réparaient leur filet. On voyait, tout près, la Kasbah des Oudayas qui est toute blanche et bleue mais que nous ne visiterons que lundi. La Kasbah est sur l'océan Atlantique, on voyait très bien les vagues se briser... ah la mer....

Nous sommes sur un bras de l'Océan Atlantique où les pêcheurs réparaient leur filet. On voit la kasbah des Oudayas au loin.

Il y avait aussi une belle promenade qui a été aménagée il n'y a pas très longtemps.

La kasbah des Oudayas avec son minaret... et les palmiers.

On s'est promené un peu en auto et Josie commentait, nous montrait les endroits que nous pouvons faire à pied et préférait nous emmener plus loin. Il reste encore une cathédrale de l'époque française et elle est toujours en fonction. Pas très imposante ce qui est rare quand on pense à plein d'autres que nous avons vues ailleurs.

À la sortie de la ville, nous avons visité la nécropole de Chellah. La nécropole a été construite sur une ancienne cité romaine (mais ils sont partout ces Romains!!) afin d'abriter des tombeaux de Sultan et de leur famille. Il y a longtemps que les Sultans enterrent leurs morts ailleurs donc, aujourd'hui il reste surtout des ruines mais c'est dans un beau parc très vert avec vue sur la vallée. Il y avait plein de cigognes avec leurs petits dans leur nid, quel beau spectacle.

La nécropole de Chella a été construite afin d'abriter des tombeaux de la dynastie mérinide. Mais il y a longtemps que les Sultans enterrent leurs morts ailleurs.

Les portes et les arches au Maroc sont de toute beauté et Silvie est bien contente de s'y retrouver.


Le site a été construit sur une ancienne cité romaine (mais ils sont partout ces Romains!!!). Aujourd'hui il reste surtout des ruines, c'est dans un beau parc très vert. Au-dessus du minaret, il y a un nid de cigogne.

Nous sommes au printemps, c'est vert, il y a plein de fleurs, c'est agréable pour des Québécois qui viennent de quitter leur hiver.

Yves admire des magnifiques fleurs blanches en forme de coupe inversée.

Les tombes ont différentes tailles et sont regroupés par famille, certaines portent encore de riches décorations. Yves avec Josie et Tewfik

Le ti-couple est bien content!

On reconnaît les marabouts par la blancheur de leur mur. Ils abritent le corps d'un saint homme qu'on nomme aussi Marabout. Les marabouts attirent les cigognes qui y font leur nid.

Plus bas, il y a un bassin de pierre avec des anguilles sacrées, bassin alimenté, selon la légende, par une source miraculeuse et il y aurait aussi un poisson couvert d'or, c'est charmant les légendes.

Ensuite, nous avons filé vers leur maison dans un nouveau quartier. Très belle maison, originale, Tewfik est architecte et c'est lui qui l'a construite. Les pièces ouvertes avec un magnifique escalier au centre qui mène au 2e avec les chambres tout autour. Il y a des grillages à chaque fenêtre, même les petites mais c'est beau, ça fait comme une décoration alors on n'a pas l'impression d'être dans une prison.... autres moeurs.

Nous avons eu la chance d'avoir assez de soleil pour manger au jardin, très mignon, avec des bambous pour séparer leur terrain des voisins. Je leur ai parlé de notre bambou que nous avons à St-Michel et que, chaque année, nous sommes très contents qu'il ait survécu ah ah ah. De beaux palmiers aussi qu'ils ont plantés il y a 20 ans, en même temps que la construction de la maison. Des palmiers dans la cour wooooow.

De bonnes petites salades, une aux carottes, une autre au fenouil et une aux tomates, le tout servi avec du pain, délicieux.... après les salades, Josie est arrivée avec un tajine aux courgettes, nous qui croyons que les salades étaient le repas....... c'était copieux et délicieux.

Il a commencé à faire un peu plus frais alors nous sommes entrés à l'intérieur prendre le café et le dessert. Josie a essayé de rejoindre sa soeur Maryse en France sans succès. J'aurai bien aimé lui parlé. Les parents, il faut qu'on s'organise avec SKIPE.

Ensuite, Tewfik avait un rendez-vous, on est allé le reconduire et Josie nous a emmenés voir les potiers à Salé qui est de l’autre côté du fleuve. Très intéressant, les artisans sont regroupés comme dans un petit village. Nous avons vu de bien belles choses.

Josie est venue nous reconduire près de la médina et nous avons fait le reste à pied. Il y a du monde, c'est pire que le Marché Jean-Talon un samedi après-midi d'été....... il faut s'y faire.

Nous étions vraiment très contents de notre journée. On a pris un petit repos et nous sommes allés souper dans un resto recommandé par le Routard. Je pense bien que nous allons faire une petite note négative au retour, c'était plus qu'ordinaire....

Retour à la maison, douche et dodo 


La Kasbah des Oudayas mardi le 26 mars 2013

Allo allo

Nous sommes mardi après-midi mais je commence par vous raconter notre journée d'hier.

Notre Riad est très bien placé, il n'y a pas de mosquée tout près alors pas d'appel à la prière qui nous réveille à l'aube, c'est plutôt le coq et les oiseaux. Je croyais que c’était une volière mais je ne l’ai jamais vue….. j’ai réalisé par la suite que, comme il n’y a pas de toit, les oiseaux peuvent facilement entrer et au lever du soleil, ils commencent à pipiter.

Copieux petit déjeuner. Nous commençons par un jus d'orange fraichement pressé, nous sommes en pleine saison, un vrai délice. Ensuite un gros bol de salade de fruits, ce matin, c'était des pommes, kiwis, framboises, bananes et j'en oublie certainement. Ensuite une belle crêpe mince et aussi de petites crêpes très légères. Chaque matin, nous avons des fruits, un petit pain et des confitures différents et un très bon yogourt maison et un bon café. Très copieux, on ne réussit jamais à tout manger.

Donc, on décide de visiter la kasbah des Oudayas qui se trouve de l'autre côté de la médina sur le bord de l'océan. Le site est habité depuis l'époque romaine (encore eux!!). Les Oudayas étaient une tribu de pillards. Heureusement, ils n'existent plus aujourd'hui.

Pour se faire, nous prenons la rue des Consuls ainsi nommée car à l'époque, les représentants de différents pays y étaient installés et aussi, oui oui c'est vrai, au bout de cette rue, c'est la grande place où il y avait le marché des esclaves et où les Oudayas vendaient les Chrétiens aux Consuls. ouffff les gens l'avaient échappés belle, je me revois en train de lire un livre des mille et une nuit où des Européennes étaient enlevées sur les bateaux par des pirates et revendues dans les Harems......

C'est la rue des Consuls elle fait penser à la Plaza St-Hubert ah ah ah! Elle fut ainsi nommée parce que des représentants étrangers y habitaient. Au bout de cette rue, i y a une grande place où on y vendait des captif chrétiens kidnappés en mer par les pirates. Les Consuls pouvaient racheter leurs concitoyens. J'imagine un conte des mille et une nuit où des Européennes étaient vendues dans les Harems.

Nous commençons par visiter le Jardin des Andalous situé à l’entrée de la Kasbah. C’est un jardin calme et tranquille, sur plusieurs niveaux, de grands parterres verts, avec au milieu, au croisement des allées principales, une fontaine, comme dans tout bon jardin arabo-andalou qui se respecte. Nous sommes au début du printemps, il n’est pas à sa pleine maturité mais pour nous, qui arrivons de l’hiver québécois, ça fait du bien, c'est beau, tout est vert, fleuri, de petits enfants jouent, le soleil est resplendissant, c'est notre première journée chaude.

La kasba des Oudayas est une forteresse imprenable. C'est une ville dans une ville. Elle a été habitée par des Corsaires et aussi par une tribu de pillards, les Oudayas. Elle est protégée aussi par l'océan. Aujourd'hui, elle est toujours habitée et a gardé tout son charme.


Une magnifique allée donne accès à la porte principale de la kasbach 

On peut aussi entrer par une porte de côté qui donne sur le Jardin andalou, un vrai havre de paix et de fraicheur avec sa muraille crénelée.

Nous sommes au début du printemps, il n'est pas à sa pleine maturité mais pour nous qui arrivons de l'hiver québécois, ça fait du bien, c'est beau, tout est vert, fleuri, de petits enfants jouent, le soleil est resplendissant, c'est notre première journée chaude.


Vous réalisez, ce sont des oranges!!

Au bout du jardin, nous avons accès à la Kasbah qui est tout en escalier, blanche et bleue, petites rues étroites, encore habitées, est-ce croyable, on se sent vraiment perdu. Le blanc est éclatant, enfin, presque partout, c'est magnifique.



De magnifiques ruelles, blanches et bleues, en escalier. Le blanc symbolise l'unité et le bleu évoque la mer.

Admirez les portes
 




On revient dans la médina par le dédale des petites ruellettes. Au détour d'une petite rue, nous croisons un écrivain public qui est en train de remplir les espaces vides, d'une très belle calligraphie, ..... d'un diplôme..... À beau mentir qui vient de loin. J'ai envoyé un petit courriel au bureau relatant l'anecdote.


On se perd mais c'est pas si pire, Yves est bon pour évaluer à peu près où nous sommes.

Petit repos au Riad et nous voilà reparti. Cette fois-ci, nous laissons la médina pour aller voir la Tour Hassan et le mausolée de Mohammed V.

Il faut bien manger, on trouve une rôtisserie, poulet rôti avec des frites toujours accompagnées de riz. J'ai pris aussi une salade, pas Yves. Je pensais à une petite salade de chou eh bien non, c'était une grande assiette avec tomates, concombres, salade de carottes râpées, betteraves, pommes de terre, laitue, une chance qu'on avait commandé seulement une salade. C'était délicieux.

On repart, on finit par trouver la tour qui est sur une grande esplanade qui est gardée par des soldats sur de beaux chevaux blancs. Ils sont bien sages et acceptent de se faire photographier.

Nous voici arrivé sur l'esplanade où se trouve la Tour Hassan. L'entrée est gardée par 2 soldats sur un cheval blanc. Ils se sont laissés photographier bien gentiment.

La tour date du X11e siècle et n'a jamais été complété, ce devait être grandiose. Il voulait construire la plus grande mosquée au monde, les colonnes sont là mais à sa mort tout s'est arrêté et ce n'est resté qu'un rêve.

Le minaret n'a jamais été terminé le rêve grandiose de ce sultan non plus. Il voulait bâtir la plus grande mosquée au monde. Les travaux furent arrêtés à sa mort.

Juste à côté de la tour, il y a le mausolée de Mohammed V. Les 4 portes sont gardées par des soldats armés mais, eux aussi, se laissent photographier sans rien dire.

Le Mausolée de Mohammed V est en face de la tour. C'est un chef d'oeuvre d'art traditionnel marocain, un vrai bijou.

Les 4 faces du Mausolée sont gardées par un soldat armé mais, sympathique.

À l'intérieur, il y a le sarcophage royal tout d’onyx blanc pakistanais et 2 autres plus petits, ce sont ses fils dont Hassan 11 qui était là en 1979. Aujourd’hui, le roi est Mohammed V1.

Ce ne sont que des matériaux nobles. Le sarcophage royal est en onyx blanc, on voit au fond les tombeaux de ses 2 fils.

Ils sont placés sous une coupole d’acajou et de cèdre du Liban, dorée à la feuille.

Au Maroc, il faut toujours regarder les plafonds qui sont de vrais oeuvres d'art. La coupole est d'acajou et de cèdre du Liban, dorée à la feuille.

Juste à côté du mausolée, on retrouve une magnifique salle de réception de marbre blanc.
On revient au Riad et un peu plus tard pour faire la sieste. 

Nous avons passé 4 nuits dans ce magnifique DAR. La différence entre un DAR et un RIAD est que, malgré que tous les deux ont une cour intérieure, le riad lui a, en plus, un jardin souvent avec un palmier. C'était petit 3-4 chambres seulement. Un vrai bijou, admirez la dentelle sur les murs. La propio, une Française nous a parlé de toutes les rénovations qu'ils ont faites, en autre, le décapage des portes


Partout il y a de ces belles tables faites de mosaïques qui pèsent 3 tonnes donc, impossible à glisser dans une valise.

Les déjeuners sont copieux et délicieux. En plus, nous sommes dans la saison des oranges. Jamais je n'ai bu d'aussi bon jus d'orange qu'au Maroc.

Le soir, on va pas trop loin manger une super soupe repas harira et, évidemment, un thé à la menthe. Le resto a le WI FI donc on a notre ordi, au Riad, le wi fi va et vient....

Ce matin, Josie nous téléphone et nous prenons rendez-vous pour la fin de la journée. Elle nous explique comment se rendre chez elle par le tramway, youppie, on va prendre un transport en commun. Elle va venir nous chercher au terminus. Elle demeure assez loin de la médina et la circulation est très dense, c'est plus simple de se rendre par le tram.

On va à la gare acheter notre billet de train pour demain, nous quittons pour MARRAKECH (c'est-y assez exotique!!!) où nous irons passer Pâques (ça aussi ça fait exotique)

Quel avantage que les gens parlent français, ça bien été, on a choisi la première classe, on a 4 heures à faire.

Ensuite, on s'informe et on achète les billets de tramway. Il fait chaud, on marche au hasard dans ce quartier, on longe la muraille, c'est la cacophonie, énormément de circulation, ça klaxonne. On finit par franchir une porte dans la muraille, on marche un peu et on se retrouve près du Marché Central. Non, ce n'est pas celui à côté de chez nous, enfin, oui, mais un autre chez nous. Alors on s'écrase sur une terrasse et on commande un thé à la menthe. Le serveur était gentil, disons que c'est une denrée rare. Il nous sert chacun une théière en faisant une blague. Lorsqu'il faut payer c'est plus cher que ce que nous payons habituellement. Comme il est gentil, je lui demande pourquoi, il réplique que c'est toujours ce prix-là, je lui demande si c'est parce que nous sommes sur la terrasse que c'est plus cher et c'est là que je réalise que c'est une théière et non juste un verre de thé alors je comprends le prix. C'est bien qu'il était gentil, sinon je n'aurai pas posé toutes ces questions.

C’est ma fête, nous sommes au thé, pas au champagne ah ah ah. On a pas vu de bière encore, on a vu des magasins où ils vendent du vin mais dans la médina, on n’a pas vu personne prendre de l'alcool.... on en a bu chez Josie et Yves a apporté une bonne bouteille pour ma fête que nous n'avons pas bu encore.

On regarde les gens passer. Yves voulait compter les femmes avec un voile versus sans voile, il a démissionné très rapidement, l'écart est énorme, les femmes portent le voile. On a vu peut-être 3-4 dont on ne voyait que les yeux, c'est ben suffisant.

On n’a pas faim, on va manger nos noix et bientôt on repart pour souper chez Josie, notre dernière soirée à Rabat.

Bisous


Souper chez Josie, mardi le 26 mars 2013

Mardi après-midi, on prend le tram vers le quartier des universités. Il n'a que 2 ans, très moderne, très confortable, une femme annonce les arrêts, en français et en arabe.

On descend au terminus, on est tôt, on se promène un peu c'est plein de jeunes.

Josie est à l'heure. On va porter la voiture chez elle et on marche dans son quartier qui est récent, environ 25 ans. Il y a de beaux édifices tout en verre avec des losanges de différentes grandeurs parmi le verre. Il y a aussi une belle promenade qui devait ressembler un peu à La Rambla de Barcelone mais Josie nous expliquait que les budgets ont été coupés donc c'est  bcoup moins imposant. Tewfik a travaillé sur ce projet.

Ensuite, de retour à la maison, on a fait le tour de son jardin. De la citronnelle, un citronnier, un laurier rose, un oranger, pruniers, palmier....est-ce croyable!!!

Elle avait invité une de ses amies qui connait très bien Montréal et qui vient souvent, son fils habite le Plateau. Très gentille.

Josie nous a fait un repas de SON terroir, elle vient de Toulouse. Nous avons mangé du foie gras à l'apéro, une entrée comme la tienne maman, crevette, avocat, pamplemousse, un cassoulet et de délicieuses fraises comme dessert. On a bien placoté. Josie s'est connectée sur Skipe et j'ai pu parler et voir sa soeur Maryse et Gérard son mari qui sont près de Toulouse. J'ai même fait la connaissance de leurs 2 petites-filles.

Notre dernier souper à Rabat avec ma copine Josie et son mari.

Tewfik est venu nous reconduire vers 11h30. Les rues étaient vides, j'ai essayé de comprendre les feux de circulation, sans succès!!!

Il nous a laissé à la porte de la médina. Quand j'avais vu l'heure, j'avoue avoir eu un petit pincement au coeur, je n'avais pas apporté ma lampe de poche et je me doutais bien qu'à cette heure-là il n'y aurait pas grand monde. Mais j'ai fait confiance en ma copine, si ça avait été risqué, ils nous auraient raccompagnés plus tôt.

Toutes les boutiques sont fermées MAIS, c'est très éclairé et plein de vie mais une vie bien différente. Plein plein de chats et aussi plein d'hommes qui font le ménage des rues de la Médina. Je comprends pourquoi c’est si propre.

Et que nous aimons l'affiche de la dame enceinte, elle est grosse, pas la femme.... la pancarte, donc, on la voit très bien. Même notre petite impasse est éclairée.

On essaie de ne pas faire de bruit, c'est très écho les Riads. D'ailleurs, Tewfik nous a expliqué la différence entre un Riad et un "dar" c'est un peu le même principe mais un Riad doit avoir un petit jardin dans la cour intérieure, il peut même y avoir un palmier. Nous, on n'en a pas donc, c'est un ou une dar.

Les maisons sont toute en béton, ça garde l'humidité et ils n'ont pas de système de chauffage, à part un petit calorifère dans les chambres. La grande pièce commune, le coeur du dar est ouvert, il n'y a pas de toit. C'est bien beau l'été mais quand il pleut, ça mouille tout. Notre logeuse installe un genre de toile pour fermer, pas très pratique et l'hiver, ça peut descendre jusqu'à 3 degrés avec l'humidité, c'est froid. D'ailleurs, on a eu froid chez Josie. Elle a un toit pleine grandeur mais ce ne sont que de petits calorifères pour chauffer. Nous étions dans une grande pièce, elle déplaçait le calo dépendant si nous étions au salon ou à la salle à diner.

Eux aussi les murs sont en béton, c'était humide....


En route vers Marrakech, mercredi le 27 mars 2013

Internet ne fonctionnait pas ce matin. Je suis dans le train en route vers Marrakech, 4 heures de temps. Nous sommes en première classe, c'est plus confortable mais surtout, ce sont des compartiments (6 personnes) avec des sièges réservés et à peine plus cher que les autres billets.

Les paysages sont très beaux et très changeants. Beaucoup de troupeaux de moutons avec leur berger. Ça me fait penser à la Turquie. L'avantage de voyager au printemps est que tout est vert et il y a plein de belles fleurs de toutes sortes de couleur. Il y a aussi beaucoup de cactus, ils les utilisent souvent pour faire comme des clôtures afin de délimiter Leur territoire. Là, le paysage est très vallonneux, je ne m'attendais pas à ça. Nous avons commencé à voir des ânes aussi, ils transportent des gens mais aussi de la marchandise. Il n'y en avait pas à Rabat. Rabat est moins  "courue" que Marrakech, la médina est surtout pour les locaux. À Marrakech, le harcèlement va commencer, il faut s'y préparer, tout le monde nous a avertis.

Il pleut par bout, il fait soleil. À Marrakech, il devrait faire beau et plus chaud qu'à Rabat. On ne se plaint pas, la température ne nous a pas dérangés du tout. 

Je suis bien contente de pouvoir écrire sans être obligée de regarder mon clavier, je ne manque rien du paysage parce que je peux faire les 2 en même temps, une vraie fille ah ah ah.

Nous sommes enfin arrivés, un petit taxi nous a emmenés le plus près possible de la médina et après.... advienne que pourra. Loin d'être évident de se retrouver dans ce dédale de ruellettes. Ça ne ressemble pas du tout à Rabat et encore moins à Venise. On a demandé de l'aide, un jeune nous a accompagnés, on courrait derrière lui.... on aurait jamais pu trouvé l'impasse où se trouve notre riad sans lui oufff.

Ici, c'est plus un Riad, qu'un dar, plus grand, plus vieux qu'à Rabat, un palmier au centre, une super belle terrasse sur le toit. La jeune fille est charmante, elle nous prépare le thé de bienvenue. Ici, ce sont des Marocains, ils parlent assez bien le français, on se comprend. (Riad Quenza)

On se repose un peu et on décide de sortir. Le proprio est là et nous explique comment se rendre à la Place Jemaa El-Fna, le coeur de la médina où on retrouve charmeur de serpents, conteurs, porteurs d'eau, beaucoup de femmes qui font des tatouages au henné et j'en passe.

On trouve facilement et je peux vous dire qu'Yves et moi sommes d'accord, c'est très différent de la Place Jacques-Cartier!!!

Sur ce, on retourne au Riad et on vous racontera la suite demain. Bonne nuit

xxx


 Marrakech jeudi le 28 mars

Allo allo

Marrakech est unique, incroyable, essoufflante aussi.

Nous avons très bien dormi, c'est tranquille ici, nous pensons être les seuls clients. Ce matin,  on a pris un petit déj sur la terrasse, différent de celui de Rabat. Un très bon jus d'orange, bon café aussi et on avait de petites crêpes différentes des 2 de Rabat et aussi de plus petites, un peu comme les très petits pains pita mais plus épais, difficile à expliquer. Le tout accompagné de miel et de 3 confitures maison. Il n'y a pas de yogourt, je m'en ennuie.

Ensuite, on part à l'aventure. Ce qui est extra de notre Riad c'est qu'il est assez loin de la Place Jemaâ el Fna mais c'est presque en ligne droite et LA place est souvent indiquée alors si on se perd, on a qu'à surveiller les pancartes bleues qui indiquent LA place. Un peu comme à Venise, on avait qu'à retrouver la Place Saint Marc et on avait le chemin de l'appart. Tu te souviens Maryse??

Donc, on part à travers les souks woooow, ils sont regroupés par spécialité: le cuir, la poterie, les babouches (sortes de pantoufles), la place des épices, et j'en passe. Dans une des petites ruelles, il y a un marché le long du mur, quelques pieds à peine avec des légumes, des herbes, le tout étendu par terre. On continue notre chemin, là c'est une petite place avec là encore, un marché de légumes. La plupart on les connait. J'adore. Mais, je n'ose pas trop prendre des photos.....

Ah Marrakech, quelle ville époustouflante, vivante à toute heure, fascinante, plein de ruellettes remplies d'échoppes. Heureusement, elles sont couvertes pour nous cacher du soleil. On doit continuellement zigzager parmi tout ce monde mais, quel bonheur!

Il y a des rues plus larges.


Partout il y a des échoppes de petites mais surtout, de très petites. Quelque fois, c'est tout simplement par terre, beaucoup de charrettes qu'ils déplacent. Ils vendent de tout.

On se retrouve devant le musée de Marrakech que nous visitons.

Vraiment très intéressant et surtout très beau, il est installé dans un ancien palais, majestueux. C'est une fondation qui l'a restauré. Le palais est recouvert de zelliges, ce sont des mosaïques, de toute beauté. Il y a, évidemment, un grand patio central avec une belle fontaine, entouré de salons, c'est un vrai labyrinthe, comme la médina. Faut dire que toutes ces petites pièces sont certainement plus faciles à chauffer. Il y a des expositions de vêtements, de bijoux, d'objets, il y a même 2 gros samovars venant de Russie, essentiel pour faire le thé. Ils expliquent aussi que le thé vient des Anglais. Ça valait la visite.

Nous avions aussi un billet pour visiter  la Medersa Ben Youssef. Qu'est-ce qu'une Medersa?? C'est une ancienne école de théologie coranique qui pouvait accueillir jusqu'à 900 élèves. Ils ne spécifient pas si c'était garçons et filles. Qu'est-ce que vous en pensez?? Je fais ma petite comique après avoir vu autant de femmes voilées depuis que je suis à Marrakech. Ici, ce n'est pas seulement le voile, on se cache les babines et on se met des gants ?%&%$.

Un grand patio central avec un grand bassin pour les ablutions. Il fallait bien les loger ces 900 élèves.  On a pu visiter les cellules (chambres monacales disons) et là aussi, je suis certaine que ça dépendait des sous des parents car il y en avait qui étaient plus grandes, avec de belles fenêtres toutes travaillées, donnant sur le patio, d'autres avec de toutes petites fenêtres placées haut donc aucune vue et plusieurs sans fenêtres, ce devait être étouffant.... surtout l'été.

Incroyable de voir tout le travail, il faut regarder partout, les plafonds aussi, il y a du marbre, des zelliges, du cèdre du Liban, de toute beauté. Malheureusement, j’ai eu un problème avec ma caméra et j’ai perdu mes photos du musée et toutes celles de la medersa. Zut de flûte.

Ensuite, on repart, on se retrouve sur LA place, on a chaud on veut être bien assis alors on s'installe sur une terrasse à touristes (il n'y a que ça des touristes ici à M.) bien mal nous en prit, c'était insipide mais on s'est reposé. Le serveur était un petit comique. Quand on a commandé du thé, il a dit que c'était le whisky marocain!!!
 
La voici LA fameuse PLACE très grande, très grouillante avec les charmeurs de serpent, les gens avec les petits singes, les femmes qui font des tatouages au henné et j'en passe.
 
Commerces et restos tout autour, nous sommes en pleine saison des oranges alors, chaque matin nous avions notre jus au goût incomparable à nos jus.
 
La Place est beaucoup plus animé le soir. Mais le jour, il y a quand même les vendeurs de toute sorte, la marchandise est sur une charrette ou tout simplement par terre.

On revient au Riad faire une petite sieste.

On retourne pour souper sur LA place. Nous nous promenons au travers des bouis bouis, nous sommes un peu tôt, pas beaucoup de monde alors on décide de s'installer sur une terrasse. On mange un excellent couscous au poulet, raisin, oignon et une pastilla. La pastilla est faite de pâte philo, poulet, safran et cannelle. Pour une première, c'est réussi.

Après le souper, on se promène au travers des charmeurs de serpents et cie, oufff, un peu étourdissant.


Nous étions trop tôt pour les boui boui mais on s'est promené après le repas en se promettant d'y revenir. Il y a aussi des fruits séchés, dattes, figues et tutti frutti

Retour au Riad.
xxx

 
Le jardin Majorelle samedi le 30 mars

Allo allo

Bien tranquille le Riad, on dort jusqu'à 8h30. Nous avons enfin le wi fi.

Petit déj au patio (au rez-de-chaussée), copier-coller avec celui d'hier

On décide d'aller visiter le Jardin Majorelle mais avant, on veut régler le transport et le riad pour notre prochaine destination: Ourzazate. Le wi-fi va et vient mais il va surtout ah ah ah

Ourzazate est plus au sud que Marrakech, nous voulons y passer quelques jours et essayer de trouver un transport pour visiter autour. On trouve un Riad qui semble être près du centre, car, pas de voiture, ça pas l'air trop évident. Nous quittons lundi le 1er.

Le Jardin Majorelle est à l'extérieur de la médina donc on va en profiter pour aller acheter nos billets de bus, et oui, fini le train, on va se faire brasser en bus.

On prend encore une fois la direction de LA place, on la traverse complètement alors, on est près de la grande mosquée du Koutoubia, c'est un bon point de repère pour notre retour qui va aussi se faire en taxi. La mosquée fut construite en 1158. Elle veut dire la Mosquée des libraires en arabe car de nombreux marchands de livres et de manuscrits ont installé leurs échoppes aux alentours dès le 12-13e siècle.

 
Une belle allée nous mène à la Koutoubia, construite en  1158, Koutoubia veut dire la Mosquée des libraires en arabe car de nombreux marchands de livres et de manuscrits ont installé leurs échoppes aux alentours dès 12-13e siècle.

On prend un petit taxi, il faut négocier le prix. Le gars nous dit que le Jardin est fermé jusqu'à 3 hres alors on se fait laisser à la gare de bus. Il n'y a pas de première classe mais au moins, nous avons nos sièges réservés.

On marche en espérant trouver un endroit où prendre une bière. Ah ah ah, faut croire qu'on a pas marché au bon endroit mais..... on trouve un supermarché où il y a DU VIN donc, c'est avec grand plaisir que nous achetons du vin du pays.

On continue de marcher, on croise surtout des cafés mais..... que voyons nous au loin.... une médina, on s'empresse d'y entrer. On se sent comme chez nous. On s'installe dans un boui boui, on commande des mergez et de la viande kefta (viande hachée épicée). Le tout est servi avec des frites, de la salade et 2 petits pains en long.

Nous avions un petit creux, quoi de mieux que de rentrer dans une médina.

Nous nous sommes arrêtés dans un boui boui, celui-là est luxueux, il a un frigo pour mettre sa viande. Remarquez les petits tajines individuels derrière moi.

Une femme voilée vient s'assoir par terre tout près de nous. Disons qu'elle a l'air plutôt pauvre, Yves, discrètement, lui tend un de nos pains qu'elle accepte en souriant.
 
Le toit de bambou empêche le soleil ardent de pénétrer et offre une belle fraîcheur. C'est incroyable le contraste de température. Heureusement pour toute cette viande!

Juste en face il y a un boucher avec la viande suspendue à des crochets. Un peu plus loin, encore des bouchers, viande, quartier suspendu.

 

Un poulet peut-être, fraîcheur garantie!!!

Une petite olive?
Notre repas fut délicieux et goûteux.

Bon, on repart, direction le Jardin.

Nous marchons un bon bout, cette fois-ci, ce ne sont pas seulement les motos, il y a les voitures, les calèches, les petits et grands taxis, une vraie cacophonie alors nous sommes très contents d'entrer dans le jardin qui est un vrai havre de paix.

Ce jardin est un vrai havre de paix comparé à la chaleur et la cacophonie de Marrakech!

Un peintre français, Jacques Majorelle achète le terrain en 1924, en 1947 il ouvre son jardin au public. Après sa mort en 1962, Yves St-Laurent et Pierre Bergé achètent le jardin et aujourd'hui, c'est leur fondation qui s'en occupe.

Majorelle a habité longtemps au Maroc afin de soigner sa tuberculose

Majorelle a collectionné des plantes qui viennent de tous les continents. On y retrouve une multitude de cactus, des bougainvillées tout en fleurs que nous avons la chance de voir dans presque tous nos voyages de printemps, ce sont de belles fleurs rose fushia, il y a même une bambouseraie. On va féliciter nos bambous de St-Michel d'avoir survécu, beaucoup de cactus et plein plein d'autres.

Il a collectionné des plantes qui viennent de tous les continents.

Il y a plein plein de différentes variétés de cactus.





L'atelier de Majorelle, la passerelle du petit pont et plusieurs pots ont été peinturé en bleu-mauve, qu'on appelle bleu majorelle. J'avais déjà entendu ça mais j'ignorais totalement qui était Majorelle. Je ne suis pas bleu mais celui-là est vraiment très beau et il tranche beaucoup sur la végétation luxuriante.


J'avais déjà entendu les mots ''bleu majorelle'' mais j'ignorais d'où le nom venait. Je ne l'oublierais plus jamais.

Un petit pont passe au-dessus d'un plan d'eau.

Il y a plusieurs plans d'eau avec des plantes aquatiques et, tout le long des petits sentiers, il y a de petits bancs où on peut s'assoir, admirer, relaxer, se pâââââmer.

Le parc est un vrai chef d'oeuvre qui vaut le détour.

De petits bancs installés à l'ombre nous permettent une petite pause qui s'est avérée amusante. Une famille de Marocains a offert de nous photographier, on a fait la même chose pour eux. On les a recroisés plus tard et là, évidemment, ils nous ont parlé du Québec, ils avaient reconnu notre accent. On a un accent nous!!!! Une petite fille les accompagnait, 10 ans, elle nous a pris plusieurs fois en photos elle devait penser à CÉLINE. Ils passent leur chemin, la petite et une jeune reviennent sur leur pas, nous demandent notre adresse de courriel pour nous envoyer notre photo. Bien gentil.

Une gentille famille a pris notre photo dans ce cadre si romantique!

On reprend un petit taxi qui nous ramène à la place Jemaa el Fna. Retour au Riad, repos, il fait très chaud aujourd'hui, ce fut une longue journée. Nous sommes estomaqués de constater la fraicheur des souks, ils sont très étroits et recouverts de bambou donc, la chaleur n'y pénètre pas, c'est très ingénieux.

On repart vers les 7h30 pour aller souper et là, on va dans les bouis bouis de LA place.

Voilà La place le soir, c'est un autre monde. Toute La place est remplie de kiosques de bouffe.

Woooow, incroyable. Yves dit que c'est le summum total marocain, le plus exotique où nous avons soupé ce soir. Une cacophonie incroyable, de longues tables, 12 personnes par table et c'est presque à perte de vue. Au bout des tables, on voit la bouffe et les cuisiniers, des salades, des poissons, des brochettes, plein plein de légumes, c'est appétissant.

Il y a une fumée incroyable et partout, ça sent la grillade, une belle invitation pour une dégustation.

Chaque jour, à la nuit tombée, ils installent de grandes tables sous des toiles, on voit bien la bouffe et les cuisiniers.

J'ai remarqué qu'il y avait des tables de touristes et des tables de Marocains, on ne bouffe pas tout à fait la même chose. Trop exotique!

 C'est plein de monde, de touristes, ils prennent la commande, sans rien écrire et sans se tromper. C'était délicieux, on a soupé dans un vrai tourbillon, j'avais l'impression d'être dans une grosse cabane à sucre quand ça roule vite vite vite. Ça m'a fait penser aussi au Marché de Florence où nous avions mangé. C'était aussi tourbillon mais il y avait une grosse bouteille de rouge sur la table, vous souvenez-vous??

Ils nous sollicitent, sont insistants. Une fois installés, le menu sous le nez, vous placez votre commande, ils ne notent rien, ne se trompent pas. C'est la cacophonie mais pas le chaos!

Qu'est-ce que je vais manger? Pas trop le temps de réfléchir. Aussitôt terminé, la table est débarrassée et un autre groupe prend la place oufff!

On ne parlera pas d'un petit souper romantique mais... quelle expérience, j'avais l'impression de me retrouver dans une énorme cabane à sucre. Et le matin, il n'y a plus rien, le soir venu, ils recommencent. On se promet bien d'y revenir.

Plus loin, à d'autres tables, c'était surtout des Marocains, ça faisait plus viande, au bout des tables ce n'était pas ce que je vous ai décrit mais des têtes de moutons.... nous, on ne trouve pas ça attirant. C'est peut-être pour ça qu'eux étaient là et les touristes ailleurs.

Ils sont super rapides, aussitôt que tu lèves tes foufounes, ils débarrassent pour que ça se remplisse à nouveau et... on recommence.

On avait vu Fred l'animateur de l'émission le Globe Coocker installé un kiosque, là, c'est nous qui y avons mangé. Il y a quelques kiosques le jour mais le soir c'est plein plein plein. Incroyable de penser qu’ils réinstallent le tout chaque jour.

Je sentais la boucane quand je suis arrivée au Riad.

C’est assez essoufflant marcher dans les souks, c'est à peu près la largeur de nos grands trottoirs, il y a évidemment plein de monde, les échoppes avec la marchandise accrochée qu'il faut éviter, quelques ânes mais, malheureusement, les motos les ont remplacés et elles vont vite, il y a les vélos aussi des charrettes qui sont, soit poussées par un homme soit tirées. Alors, tu zigzagues tout le temps. Le pire, ce sont les motos, il y a aussi les petites motos, comme des vélos électriques. Alors, à la fin de la journée, nous sommes fatigués mais..... RAVIS.

J'espère que nous allons avoir enfin internet demain

Comme c’est Pâques, il y a beaucoup d’Européens qui profitent de ce congé pour venir à Marrakech..... les chanceux, pour eux la distance a moins d'importance que pour nous!

Nous vous souhaitons un bon congé de Pâques. On pense à vous.

xxx


Le souk des teinturiers – dimanche 31 mars

Quelle belle journée

Nous voici reparti en direction du souk des teinturiers. Il va faire très chaud alors on est mieux d'y aller tôt. C'est un peu loin, à cause de l'odeur, j'ai vu plein de photos et de reportages sur le sujet, ça semble assez horrible, les tanneurs travaillent pour la plupart dans des conditions déplorables, sans protection, et pour un salaire de crève-faim.

Les peaux sont trempées dans des bassins de chaux afin de pouvoir enlever la laine complètement ou les poils. Ça peut être des peaux de moutons, de vaches, de chevaux et aussi de dromadaires quand ce sont les berbères, c'est-à-dire les gens de la montagne.  Les hommes ont les 2 pieds dedans, ensuite d'autres bassins de fiente de pigeons afin d'attendrir les peaux, ensuite elles sont teintes. Bleu indigo, safran pour le oranger, henné pour le rouge, menthe sauvage pour le vert, cannelle pour le brun, le khol pour le noir (le khol est utilisé comme maquillage pour les femmes mais il sert aussi à protéger les yeux des maladies) et il m'en manque, ce sont des teintures naturelles. Il est certain que les teintures industrielles commencent à prendre le dessus. C'est un mal pour un bien. Les gens vont perdre leur emploi mais je suis persuadée qu'ils ne vivent pas vieux vieux.

Un jeune nous a emmenés jusqu'aux tanneurs, on n’aurait jamais trouvé le chemin sans lui. On a passé à travers des quartiers que nous ne connaissions pas, plus pauvres mais les rues plus larges. L'inconvénient de ces rues larges est qu'ils ne peuvent pas les recouvrir de bambous. Aussitôt que nous entrons dans le souk, c'est incroyable comme on sent tout de suite une petite fraicheur bien appréciée. La température chute vraiment de plusieurs degrés. 

Nous voici en route pour le quartier des tanneurs. À cause des odeurs, c'est situé loin du centre et ce n'est pas indiqué. Heureusement que nous avions un jeune pour nous guider dans ce labyrinthe.

Le jeune nous a laissé à un guide qui nous a expliqué les différentes étapes. On a vu les bassins de chaux donc de la première étape. J'aurai bien voulu voir ceux des teintures, tout colorés.... Il y avait très peu de gens qui travaillaient. Nous sommes en voyage alors, la notion du temps..... nous étions samedi, ça travaille très peu. Pas grave, ça nous a quand même donné une bonne idée.

Le quartier des tanneurs est plutôt tranquille, on n'avait pas réalisé que c'est samedi. Plusieurs peaux sont prêtes à être tannées.

Les peaux sont trempées dans des cuves différentes dépendant de l'étape. Dur dur comme travail pour un salaire de misère et on ne parle pas de la Santé Sécurité au Travail.
 
Même s'il n'y a pas beaucoup d'action, nous étions bien contents de notre visite.

Après les bassins, le guide nous dit qu'il nous emmène au Marché berbère voir ce que l'on fait avec les peaux après....... C'était un marché de tapis ah ah ah il faut bien se faire avoir au moins une fois. Il y avait des poufs (vides) accrochés au mur, c'était vraiment beau de voir toutes les belles couleurs, ma photo est réussie.

Le choix des couleurs est grand.

Ensuite, ce sont les tapis, il nous offre le thé, sans sucre ou à la marocaine (sucré), à la marocaine évidemment, ce thé-là est bon, sucré, on en a bu un sans sucre, c'était insipide.

Il étale devant nous de magnifiques tapis, il nous demande si nous avons une grande maison. Mais non, une toute petite, alors il sort de petits tapis, tous plus beaux les uns que les autres. Il nous raconte qu'ils sont faits par les femmes berbères, nomades (aujourd'hui!!!) donc ils sont faits pour les tentes où les gens fument où le brasero chauffe, où l'on fait la bouffe. Ils sont tissés tellement serrer que le feu ne peut pas prendre. Il a pris son briquet et c'est vrai, ça ne brûle pas.

Ensuite il nous a montré comment plier le tapis pour le transporter. Il en a pris un petit, l'a plié et l’a mis autour de son cou comme une écharpe.... mais on ne veut pas de tapis. Je l'entends murmurer que le Canada n'a pas d'argent. Ce qui signifie que, d'autres Canadiens se sont faits pincer mais, ils n’ont pas acheté ah ah ah.

On a bien aimé notre visite, on a surtout aimé aller dans ces quartiers-là. Au retour, on a vu des hommes construire une maison, elles sont en béton. Ils avaient les deux pieds dedans, heureusement, ils avaient de grosses bottes de caoutchouc. Ils mettaient le béton dans un seau et quelqu'un le remontait à la main jusqu'au 2e oh là là

Ce que nous avons vu souvent le long des petites ruelles, ce sont des fils de couleur, probablement de la soie, sur une bonne distance, le long des murs et l'artisan en fait des écheveaux, j'ai pris une photo et on voit très bien le fil jaune sur le mur. Papa, l'autre jour tu nous racontais qu'avec ton frère, vous mettiez en balle la laine de grand-papa pour qu'il tricote ses mitaines, et bien, c'est le même principe sauf qu'ils utilisent un petit crochet après un mur.

Là, ce sont les fameux fils, probablement de la soie, que l'on a vu très souvent. Les artisans sont très ingénieux, ils s'installent partout pour faire des écheveaux. Ici, le fil est accroché après le mur.

Autre anecdote aussi, ce sont des gens, souvent des enfants, qui se promènent avec un plateau et des pains dessus, le pain marocain est rond, pas épais et la grandeur peut varier. Ils vont porter le pain à la boulangerie du quartier. C'est génial, on l'avait vu dans un reportage, vive la télé, ça nous permet, très souvent de comprendre ce que nous voyons. Notre Riad est dans une impasse qui rejoint une petite rue, j'ai remarqué qu'il y a un boulanger, demain je vais essayer de prendre une photo, ce n'est pas toujours facile, je suis très très discrète.

Pour le retour, on avait qu'à suivre les indications de LA place.

Nous avons la chance de croiser une place où a lieu un marché public.

Il y en a qui sont installés le long des murs, quelques fois les rues sont très étroites mais le marché y est quand même installé. On adore!

Le quartier des tanneurs est loin de tout, c'était agréable de voir autre chose, comme un embouteillage d'ânes.

Comme la Place St-Marc à Venise, la Place Jema el Fna était très bien indiquée alors c'était facile de revenir en terrain connu

Petit repos au Riad où on en profite pour se changer, il fait chaud. On va manger tout près, il y a une belle petite place, la Place des Épices. Charmante, on y vend des épices mais aussi de la vannerie, des tuques pour leurs  grands froids ah ah ah. Il y a plein de petits cafés autour. C'est hyper touristique....... mais très agréable et juste au coin de chez-nous. Un sandwich au kefta, un au fromage et 2 thés. On s'installe et on regarde le spectacle. Il y a des vendeurs de toutes sortes dans le centre de la Place et aussi évidemment, tout autour. Une femme voilée juste devant nous, vend des tuques. Nous sommes sous un parasol, on est très bien et on a une petite pensée pour le Québec encore dans le froid et on pense aussi au long congé de Pâques.....

 
Il y a des rues plus larges, celle-ci nous mène à une place, la Place des Épices tout près de notre riad.

Les épices, les herbes, sont présentées de toute sorte de façon dans des paniers d'osier, de vieilles chaudières ou encore en montagnes d'épices. Que dire des odeurs, un réel plaisir! Là aussi on remarque le savon noir.

Partout on a vu ces petits chapeaux en laine fait à la main, pas en Chine!

J'ai trouvé ça difficile de voir les femmes voilées et habillées avec de long vêtement beaucoup trop chaud pour le climat. En été, la température peut monter jusqu'à 40 degrés. On a beau dire qu'elles sont habituées, certaines doivent s'évanouir.

Cette place était très vivante, nous y sommes allés souvent. Ils ne vendaient pas que des tapis et des épices, Yves s'est fait offrir du viagra. J'ai répondu à sa place qu'il n'en avait pas besoin ah ah ah

On se promène au hasard des souks voir la vie trépidante.

On retourne prendre une petite pause au Riad. Tout est tout près, c'est vraiment agréable.

On repart pour souper dans un kiosque de LA place. On se promène un peu, Yves dit que c'est électrisant. Le bruit, le monde, le mouvement, c'est indescriptible.

On finit par s'installer et ça recommence comme hier, le tourbillon. On a une famille de Marocains assis à côté de nous. Ils sont de Casablanca et sont venus passer une semaine de vacances. Zut de flûte, j'ai tout de suite pensé à Pâques mais..... ce sont des Marocains pas des Européens, musulmans, pas chrétiens. Quand je l'ai réalisé, ils étaient partis sinon je leur aurai demandé quel congé!! Ensuite, ce sont des Espagnols qui se sont assis. Nous sommes collés sur l'Espagne, très facile de venir juste pour une fin de semaine, les chanceux. Nous c’est à Québec qu’on va passer nos fins de semaine.

On a bien mangé, couscous et tajine......

On repart en ballade. Devant toutes ces tables, il y a des kiosques qui vendent des escargots, on en a vu partout, à Rabat aussi. Ils ont une grande marmite et servent les escargots dans un petit bol, c'est très populaire. On a vu aussi des gens qui en vendaient des vivants. J'aime bien goûter mais là, j'avoue que je vais passer mon tour.

Un peu plus loin, c'était des desserts, du nougat, mais aussi des trucs à la cannelle, je ne sais pas trop.

Aussi, partout, des hommes promènent un "chariot" et vendent toutes sortes de petits biscuits. Ils remplissent une boite pour 30 dirhams, environ 3$. Hier, des Espagnols qui étaient assis à côté de nous, nous ont fait goûter, délicieux. Comme nous partons lundi et que nous avons 4 heures de bus à faire, nous allons nous en acheter une petite boite.

On en a plein les yeux, le nez, les oreilles, les babines, Envoye à maison

Joyeuses Pâques


Bon matin de Pâques 31 mars 2013

Il y a bcoup d'Européens pour le congé, ça change. À Rabat, Josie nous avait montré une cathédrale, de l'époque du protectorat français, qui est encore en fonction. Il y en a certainement à Marrakech mais, pas dans la médina.

C'est notre dernière journée à Marrakech, incroyable de penser que c’est déjà fini.

Ce matin, il fait un beau soleil, nous décidons de partir plus tôt visiter les Tombeaux saadiens. Nous pensons aussi que c'est dimanche de Pâques, il risque d'y avoir pas mal de monde. On ne s'est pas trompé.

C'est tout près mais nous prenons quand même un petit taxi. Pour avoir accès aux tombeaux, il faut traverser un jardin qui appartient à la Mosquée El-Mansour. Il n'y a pas longtemps qu'ils ont décidé de percer une porte afin de rendre accessible les tombeaux aux "non-croyants". Josie nous a expliqué que les mosquées au Maroc ne peuvent pas être visitées par des non-musulmans depuis le protectorat français. Ce sont les Français qui l'avaient décrété pour éviter les affrontements et c'est resté comme ça. En Turquie, on a visité plusieurs mosquées, dont la magnifique Mosquée bleue et surtout on a visité le 2e lieu de pèlerinage en importance pour les Musulmans et on n’a jamais eu de problèmes. Bref.....
 
Donc, depuis 1917, on y a accès. C'est un jardin cimetière, de toute beauté.  Il y a 3 "koubbia" (un mausolée!!!) c'est là où sont les tombeaux d'une dynastie pas paisible du tout, assassinat, empoisonnement et luttes fratricides. Là, le jardin est très calme, beaucoup d'arbres en fleurs, des orangers. C'est le seul endroit où on a dû faire la queue pour visiter. Il y a surtout un site qui est remarquable, la mosaïque au sol indique l'endroit où sont les tombeaux, il y a du marbre et bcoup de cèdre tout est travaillé, les plafonds sont incroyables. Plus loin, un autre mausolée où repose la digne mère du sultan et les femmes royales. (toutes au même sultan!!!!) Il faut prendre le temps de regarder tous les petits détails. Super beau.
 
Le minaret de la Mosquée El-Mansour est de toute beauté. Il en encastré de belles mosaïques vertes. C'est par cette mosquée que les Musulmans avaient accès au jardin-cimetière de la dynastie des Saadiens.
 
Le site fait partie de la mosquée El Mansour et l'entrée est dans la Mosquée. Il n'y a pas longtemps qu'ils l'ont déplacée afin de donner accès aux ''non-croyants'' et nous en sommes bien ravis. C'est un jardin-cimetière où on retrouve les ros et la famille de toute une dynastie.

L'emplacement est grand, on retrouve les tombeaux dans plusieurs salles, mais aussi à l'extérieur. Il faut admirer les zelliges (mosaïque). Les tombeaux des Sultans sont les plus beaux, il y a aussi les tombeaux des femmes de leur vie, la mère du Sultan et les femmes royales (toutes au même Sultan!!!)

Les 12 colonnes sont de marbre de Carrare

Les mosaïques au sol indiquent l'emplacement des tombes

Les mosaïques sont de toute beauté

Ensuite, nous marchons dans la médina et le hasard fait que, c'est jour de marché. Est-ce qu'on vous a déjà dit qu'on aimait les marchés ah ah ah. Le marché pour les locaux est toujours tellement différent. Beaucoup de poissons, bien enlignés, je vois de gros rougeaux ou plutôt rougets, des sardines (j'attends Essaouira pour m'en régaler). On a vu des légumes qu'on ne connait pas. Un homme a sa charrette attelé à un petit cheval, il vend des patates, un autre, installé par terre, de très belles tomates. Miam miam, ça l'air très appétissant.

On continue plus loin, on se retrouve vraiment dans le coin des locaux, les rues sont différentes, plus larges mais loin d'être plus riches. On croise une école et on arrive à un cul-de-sac. Le rempart de la médina est là, on entend les voitures au loin mais il n'y a pas de portes, on doit revenir sur nos pas.

On retrouve enfin la civilisation et on s'installe dans un boui boui à l'ombre, je commence à fondre.

Bonne salade avec des brochettes, plein d'olives et un bon thé pour terminer.

On repart, on marche, on marche et on finit par trouver le palais que nous voulions visiter. C'est la dernière journée, il faut en profiter. Le palais de la Bahia, qui veut dire la belle, la favorite. Construit en 1880, c'est la résidence d'un riche vizir mais qui fut, en fait, le véritable maître du Maroc pendant quelques temps.

Toutes les pièces sont plain-pied car notre ami le vizir faisait de l'embonpoint. Il a fait venir le marbre d'Italie contre de la canne à sucre. Le marbre est toujours là mais le sucre....

Nous avons visité un labyrinthe de petites pièces donnant sur de magnifiques patios ombragés. Il avait installé ses 4 épouses et 24 concubines dans un endroit majestueux. Le maréchal Lyautey, le premier représentant de la France au début du Protectorat, en fit sa demeure, il avait du goût, cet homme. On aime.
 
Voici l'ancien palais de Bahia, qui veut dire la belle, la favorite. Construit en 1880, c'est la résidence d'un riche vizir mais qui fut, en fait, le véritable maître du Maroc pendant quelques temps.

Une fontaine au centre de la cour intérieure

Toutes les pièces sont de plain-pied car notre ami le vizir faisait de l'embonpoint. Il a fait venir d'Italie contre de la canne à sucre. Le marbre est toujours là mais le sucre... Il avait installé ses 4 épouses et 24 concubines dans un endroit majestueux.

Le vizir avait acheté un ensemble de maisons et il fit venir les meilleurs artisans et ouvriers pour construire ce palais. Ce qui fait que nous avons visité un labyrinthe de petites pièces donnant sur de magnifiques patios ombragés.

Les pièces sont petites et souvent on y retrouve un très beau foyer garni de mosaïques.

Admirez les magnifiques plafonds.



Le maréchal Lyautey, le premier représentant de la France au début du Protectorat, en fit sa demeure. Il avait du goût cet homme!

On s'est amusé à se photographier dans un miroir.

Retour à la maison, petit repos et on repart dans les souks trouver des souvenirs. Nous trouvons, nous sommes ravis. Nous retournons porter le tout au Riad, c'est fantastique être tout à côté et on en profite pour prendre une petite laine.

On repart vers la place Jemaa El Fna et nous sommes pris dans la foule, on ne sait pas ce qui est arrivé mais tout était bloqué. Un monde dense parmi les motos et les vélos ouffffff ce fut extrêmement pénible mais on a réussi à s'en sortir. 5 minutes de plus et on virait de bord...

Dernier souper à Marrakech, une bonne pastilla et un tajine aux légumes, comme vous pouvez le constater, il n'y a pas beaucoup de variétés. Demain, nous changeons de ville, on verra bien.

Dernière petite promenade sur LA place, on achète de petits biscuits pour le trajet de demain (4 heures de bus) et on file au Riad boucler nos valises et se la couler douce un peu. On a pas mal galoppé aujourd'hui et on a eu chaud.


Sur LA place, il y a un café qui se nomme Café Montréal ah ah ah

Eh oui, nous voici encore à la fin d'une étape. Nous avons adoré Marrakech

Le riad de Marrakech était digne des mille et une nuits, c'était magique comme endroit, le décor, exceptionnel. Il se trouvait dans le fond d'une impasse que nous avons trouvé un peu sombre la première fois.

Grâce à l'impasse, c'était très tranquille même si nous étions à quelques pas de l'action. Ici aussi, d'excellents petits déjeuners.

Le riad est très bien situé mais impossible de s'y rendre la première fois sans un guide, les souks de Marrakech sont de vrais labyrinthe mais, une fois les points de repères pris, on n'avait aucune difficulté à y revenir


Demain, départ à 11h15 pour Ouarzazate, le gars du Riad doit nous attendre au terminus de bus.

J'espère que vous avez passé une belle journée de Pâques.


De Marrakech à Ouarzazate 4 avril 2013

Bon enfin, on peut vous écrire. C'est compliqué le wi-fi comme j'ai déjà écrit. Je vais plus vous situer la journée que je raconte car souvent je commence et je termine une autre journée.

Donc, voici notre journée de lundi le 1er avril

Lundi, nous avons dit au revoir à Marrakech pour se lancer dans une autre étape, Ouarzazate, la Porte du Grand sud.

Nous avons été enchantés quand nous avons vu les bus, modernes, neufs donc sécuritaires. Les genoux un peu dans le front mais, on ne peut pas tout avoir. Ça n'a rien à voir avec les bus que j'ai pris il y a plus de 30 ans. Faut dire, qu'à l'époque je voulais voyager avec les locaux, ça été assez infernal, bus bondés, musique à tue-tête, des bancs à  3 mais en réalité pour 2. Enfin bref, c'est chose du passé.  Nous sommes partis avec 3/4 d'heure de retard pour un trajet d'un peu plus de 4 heures. Mais c'était très bien, très bon chauffeur, pas stressé, pas stressant.

On nous avait dit que les paysages étaient de toute beauté, eh bien, le mot n'est pas trop fort. Nous étions pââââââmés. Nous étions dans les montagnes tout le temps. Nous avons grimpé quelques sommets, dont le fameux COL TICHKA (2300 mètres), c'est haut pas mal. Nous avons longés plusieurs falaises et précipices avec des virages en épingles à cheveu. Nous avons félicité le chauffeur qui nous a rendu à bon port comme un vrai pro.

Nous quittons Marrakech pour le sud marocain, la pote du désert: Ouarzazate

La route en lacet, est à couper le souffle, féérique. Nous nous sommes pâââmés. Nous avons félicité notre chauffeur qui a su gravir le dangereux col Tichka  et nous mener à bon port, comme un vrai pro.

Nous avons grimpé quelques sommets, longés plusieurs falaises et précipices avec des virages en épingle à cheveux.
Malheureusement, les Marocains voyagent très mal, l'assistant du chauffeur distribuait sans relâche des sacs comme dans l'avion.
 
Comment décrire ce que nous avons vu, des vallées, de petits villages avec leur mosquée, partout des moutons et des chèvres avec leur berger. Nous avons vu des cultures à pallier, de nombreuses rigoles creusées par l'homme afin d'amener l'eau irriguer les champs. J'ai essayé de prendre des photos où on voit bien la route en lacet, c'était à couper le souffle. Nous avons croisé de nombreuses tours de télécommunication. C’était féérique.

Partout, il y avait des moutons et des chèvres avec leur berger.

Nous avons vu des cultures à pallier, de nombreuses rigoles creusées par l'homme afin d'irriguer les champs.

Plusieurs petits villages avec leur mosquée.

Comme la route était plus haute que certains villages, on pouvait voir la cour intérieure des maisons traditionnelles.

Aussi, nous avons vu des gens à vélo avec tout leur bagage, ouffff dans les côtes et avec tout ce trafic. Je me trouvais intrépide quand j'ai fait du vélo en Gaspésie mais là, c'était fou.

On a vu aussi des VR, véhicules récréatifs à Rabat et on a vu encore des campers aujourd'hui alors j'ai eu une petite pensée pour ma belle-soeur Jacinthe qui doit être en train de bien nettoyer le sien en prévision de l'été et des belles balades.

Lorsque nous sommes arrivés à Ourzazate, le gars du Dar nous attendait encore malgré le retard. Nous étions bien contents car c'est toujours assez compliqué quand on arrive, surtout dans la vieille partie de la ville, piétonne. Nous sommes à Ouarzazate mais dans la kasbah de Taourit. Petite ville fortifiée dans la ville. Le temps c'est, une fois de plus, arrêté.

La kasbah de Taourit, un vrai décor des milles et une nuits. À une certaine époque les grandes portes donnant accès à la kasbah devaient être certainement fermées à la tombée de la nuit.

C'est encore habité, incroyable. Notre riad avait été restauré mais souvent les maisons ont le sol en terre battue.  Heureusement que les Européens achètent les vieilles maisons traditionnelles et les restaurent pour faire des gîtes, sinon, c'est la ruine.

Les femmes viennent chercher l'eau à la fontaine encore en 2013!!!

Ne pas avoir l'eau courante alourdi la tâche des femmes. 

Voici la petite échoppe où on achetait notre eau. Pas une goutte de prise au robinet... on ne se demandera pas pourquoi!

Évidemment, c'est piéton c'est plein de petites rues très étroites et plutôt décrépites.
 
On aime bien s'y perdre.
 
Un ami Français accompagnait le logeur, avec sa voiture. Évidemment, on ne peut pas se rendre en voiture jusqu'au Riad alors on a marché un peu. Le Français nous a dit que, dans une des rues que nous avons prises, il y avait des prostituées..... on a vu des femmes à la fenêtre mais..... permettez-moi d'en douter. Yves pense que c'est vrai.

Le gars du Riad, Aziz, est un jeune Marocain marié avec une Française. Ils en sont au tout début avec leur Riad. Ils ont acheté une vieille maison qu'ils ont rénovée mais, elle n'a jamais le cachet de celle de Rabat ou de Marrakech qui, malgré les rénovations ont gardé le cachet des maisons traditionnelles marocaines. C'est pas grave, nous sommes très bien et, nous avons UNE FENÊTRE qui donne sur l’extérieur donc qui fait entrer la lumière du jour.

Habituellement, les fenêtres donnent sur la cour intérieure qui est toujours assez sombre. En plus, nous avons comme voisins un troupeau de moutons oui, oui, Yves est très heureux et j'avoue que je préfère les moutons, au coq.

En arrivant, ils nous ont servis le thé de l'hospitalité, ensuite nous sommes montés dans notre chambre prendre le vin de l'apéritif ah ah ah. On l'a bu sur la terrasse, nous étions très bien, vin rouge de Meknès très bon. Ensuite, la Française, Nathalie nous a conduits à un resto, tout près où elle nous disait qu'il y avait une bonne bouffe et..... du vin.

On s'est régalé. Un rouge de la région Meknès, c'est la plus grande région pour le vin et nous avons mangé du dromadaire et du chevreau.  C'était délicieux. Nous sommes revenus nous coucher et nous avons très bien dormi.

Dans la médina de Rabat, j'avais toujours l'impression que j'étais pour croiser Tintin. À Marrakech, c'était Indiana Jones et ici, ça va être qui???
Bonne nuit xxx


La route des kasbahs 2 avril 2013

Notre journée de mardi a été magique.

Nous avons commencé avec le petit déjeuner sur la terrasse. Excellent jus d'orange, café, petites confitures, dattes, pêches et les énormes fraises que nous avons vues partout. Cette fois-ci, ce ne sont pas des crêpes mais 2 sortes de pain. Le petit pain rond marocain mais aussi le pain berbère, cuit au four à bois, de la grosseur d'une pizza extra large, mince comme un pita, différent, très bon.


Toujours copieux et délicieux les petits déjeuners marocains. Et, différent d'un riad à l'autre. On s'est régalé!

De notre terrasse nous avions une belle vue et ENFIN, nous avions, dans notre chambre, une fenêtre donnant sur l'extérieur donc la lumière du jour entrait. Les autres riads avaient les fenêtres donnant sur la cour intérieur donc, c'était toujours sombre.

Hier nous avions rencontré un jeune couple autrichien, sympa, qui voulait aller, aujourd'hui mardi visiter la kasbah Ait Ben Haddou en s'y rendant avec un grand taxi. Ils nous avaient entendus discuter avec notre logeur Aziz pour organiser une excursion, avec chauffeur pour faire la route des kasbahs, qui incluait Ait Ben Haddou. Il demande si c'est possible de faire l'excursion avec nous. Pourquoi pas, ils sont sympas, calmes et ça divise les frais en deux. Nous sommes tous très contents car arrivés à la voiture, nous réalisons que nous n'avons pas seulement un chauffeur mais aussi un guide. En plus, le 4X4 est très confortable avec une bonne suspension. Désolée, Jean-François, j'ai oublié de regarder quel modèle. Je crois que c'était un Toyota.

Nous devions faire notre excursion mercredi  et prendre notre journée relaxe mais, pourquoi ne pas profiter de l'occasion, le jeune couple quittait mercredi.

Nous voici parti pour la journée et nous commençons par visiter l'oasis de Fint qui est à environ 15 km d'Ouarzazate. Pour s'y rendre, nous devons emprunter une piste, de là, l'importance du 4X4 . Le paysage est fabuleux.

Tout est très aride et nous arrivons à l'oasis qui tranche par sa verdure. MAGNIFIQUE. Nous nous arrêtons dans un café prendre le thé. Nous devons nous déchausser car le sol est recouvert de plusieurs tapis comme dans les tentes berbères, il y a des divans tout le long des murs où les hommes sont étendus et prennent le thé. C'est sympa.

Nous sommes dans une OASIS, est-ce possible????

Nous avions loué un 4 X 4 avec chauffeur et guide, beaucoup plus facile car nous avons dû emprunter des pistes au milieu de nulle part!!!

Pince-moi, je rêve!

J'adore les palmiers.

Trouver un petit cours d'eau et un bouquet de verdure après avoir roulé sur une piste au travers d'un paysage aride, c'est MAGIQUE!

L'oasis est composée de 4 villages où les gens vivent encore de façon traditionnelle. C'est vraiment perdu au milieu de nulle part!!

Nous avons pris le thé sous une tente berbère avec notre guide et nos voisins autrichiens. À notre arrivée, plusieurs étaient installés à prendre le thé. Nous avons dû nous déchausser pour marcher sur les beaux tapis berbères. Remarquez les divans marocains tout le long du mur.

C'est incroyable aussi de voir tout leur système d'irrigation. Ils creusent des rigoles afin d'amener l'eau aux champs.

Ils ont un système très brillant d'irrigation, depuis la nuit des temps. Ils réussissent à irriguer de vastes territoires afin de pouvoir cultiver.
 
Un voyage fantastique, dépaysant à souhait et très différent d'une région à l'autre. Nous sommes très contents.

Nous repartons faire la route des kasbahs. La Kasbah est une demeure fortifiée comportant des tours à chaque coin. Elle est construite en pisé qui est un mélange de terre et de paille qui permet l'"isolation" du froid et du chaud. C'est probablement mieux que le béton qui garde l'humidité. Le problème avec le pisé est, comme c'est de la terre et de la paille, il faut toujours l'entretenir, réparer les murs. Dans une des kasbahs, on a vu les briques qu'ils font encore à la main. Elles sont très épaisses. Ils ont un gabarit en bois, selon la grosseur de la brique. Ils remplissent le gabarit bien comme il faut et ensuite, ils font sécher les briques au soleil en les retournant de temps en temps, pendant 2 semaines.... sommes-nous en 2013!!!!

Afin de préserver les kasbahs, ils doivent les restaurer en utilisant des techniques traditionnelles. Donc, ils font les briques à la main en utilisant un moule. Ils doivent les retourner afin qu'elles sèchent bien, le tout prend 2 semaines.

Plusieurs kasbahs peuvent être regroupées, entourées d'un rempart alors il n'y a qu'une porte d'entrée. Les familles se regroupaient pour se protéger des pillards du désert. Si j'ai bien compris, si plusieurs kasbahs sont regroupées, on peut appeler ça un ksar. Elles sont souvent situées sur un sommet, ça m'a fait penser à toutes les petites cités médiévales que nous avons visitées en Toscane. Toujours le même principe, se mettre sur un sommet pour voir l'ennemi arriver, se regrouper afin de se protéger.

Nous sommes sur la route des kasbahs, nous commençons par Aït Benhaddou tout droit sorti dun film. C'est une forteresse faite de terre et de roseaux. Est-ce nécessaire de vous dire qu'elle est classée au Patrimoine mondial!!!

Elles servaient aussi à protéger les caravanes de dromadaires qui transportaient de l'or et du sel qui étaient très précieux à une certaine époque. Les caravanes arrivaient de Tombouctou, passaient par Ourzazate pour rejoindre Marrakech ou Essaouira le long de l'océan. C'est-y assez exotique comme noms!!! ON AIME.
 
Il faut traverser une rivière à gué pour y avoir accès. Ils ont placé des poches de ciment afin qu'on ne se mouille pas les pieds. 

C'est fascinant de penser qu'il n'y a qu'une dizaine de familles qui y vivent encore. Il n'y a pas d'eau courant et pas d'électricité!!!

C'est magique, pincez-moi. L'ocre des murs, le vert de la végétation, de toute beauté.

Encore une fois, le temps s'est arrêté. Mais cette kasbah est un vrai labyrinthe. Elle est peu habitée, on comprend, c'est telllllement rudimentaire.

Une seule porte d'entrée mais plusieurs portes à l'intérieur de la kasbah et le guide nous a montré un système ingénieux de clé. On pense que ce n'est qu'un morceau de bois qui s'emboite dans un autre pour fermer une porte. Oui, c'est cela mais il faut aussi utiliser une clé, c'est-à-dire un morceau de bois avec des dents en bois ou en métal. Super brillant.


Le sol est en terre battue et comme c'est in pisé (terre et paille mélangées) ça demande beaucoup d'entretien et ce n'est pas trop fait, ça se dégrade rapidement et d'est dangereux, le sol menace de s'effondrer à certains endroits.

Les portes sont toutes travaillées

Le guide nous a expliqué un système ingénieux pour barrer les portes. Nous croyions que c'est un bout de bois qui s'emboite dans un autre eh non, il y a vraiment une clé, faite de bois ou de métal, qu'il faut insérer afin d'ouvrir la porte. Ce système est très ancien.

Les kasbahs sont formées de plusieurs étages. Le rez-de-chaussée est réservé aux animaux, le premier est pour les femmes qui y font la cuisine et s'occupent des enfants, le dernier étage est réservé aux hommes qui y font RIEN.

Comme ce sont des familles, les hommes et les femmes devaient certainement se rencontrer quelques fois dans l'intimité ha ha ha

Il y a beaucoup de kasbahs dans la Vallée des Kasbahs, on s'en est mis plein la vue. Les kasbahs ont beaucoup de charme.


De nombreuses kasbahs ont servi à tourner des films de plusieurs pays différents. on comprend bien pourquoi!

Cette kasbah a une architecture différente, la kasbah est plus petite et très bien décorée.

Nous sommes au sommet d'une colline ou d'une montagne vous pouvez très bien imaginer le point de vue, c'est à couper le souffle. Nous avons visité 3 kasbahs. La plus spectaculaire est celle d’Aït Ben Haddou. La kasbah dans laquelle nous demeurons existe depuis le X11e siècle. Plusieurs sont classées Patrimoine mondiale, ce n'est pas étonnant.

Aït Benhaddou est située sur une colline, ses ruellettes sont en escalier et monte continuellement.

Nous avons grimpé jusqu'au sommet.

Du sommet, nous avons une vue à 360 degrés ce qui est parfait pour se protéger, ils pouvaient voir l'ennemi arriver de très loin.

Nous, on admire la beauté de la vallée toute verte.

Les Berbères sculptent leu mur de belles décorations.


Encore une fois, pince-moi, je rêve!

La région d’Ouarzazate est un site exceptionnel à cause de la diversité des paysages, la diversité ethnique, la lumière exceptionnelle, une main d’œuvre locale abondante. Cette région a donc servi beaucoup pour le cinéma, depuis longtemps, moins aujourd'hui, ils ont changé les règlements. Mais notre logeuse Nathalie a été figurante 4 fois ces deux dernières années alors ça fonctionne un peu.

Partout, il y a nos amis les chameaux, en fait, ce sont des dromadaires, une bosse, les chameaux, 2 bosses sont en Asie,

Il est timide celui-là

On reconnaît bien le Marabout par sa blancheur.

Nous avons visité un studio. C'était bien intéressant de voir les décors et aussi, l'envers du décor. La jeune fille qui était notre guide nous expliquait que le village avec la place où on vend les esclaves, la fontaine, tout est fait en styromousse. Il y avait des décors pour Lawrence d’Arabie, l’homme qui voulut être roi, Le diamant du Nil, La momie, Astérix et Cléopâtre, Babel et bien d'autres. Souvent, ce n'est qu'un petit bout de films qui est tourné là et le reste peut être dans un autre pays. Certains décors prenaient plusieurs mois à construite pour 10-15 minutes de tournage. Ça faisait travailler du monde. Les décors pouvaient servir à quelques films, ils changeaient les accessoires et ça devenait différent.

Ouarzazate a été longtemps un lieu de tournage pour de nombreux films. Nous avons visité un musée du cinéma.

Nous voici au Tibet.

Ils ont construit un village complet en carton-pâte. Ça fait bizarre de le voir vide, la place du marché, les fontaines...

Le film Astérix et Cléopâtre a été, en partie, filmé ici.

Aujourd'hui, ce sont de petites parties d'un film seulement qui y sont tournées. La guide était drôle, il y avait des montagnes au loin avec de la neige au sommet. Elle nous a expliqué que ce n'était pas de la neige mais de la ouate ha ha ha

Moi qui rêvait d'aller en Égypte

Intéressant de voir l'envers du décor.

Pour terminer, Nathalie et Aziz, nos logeurs, nous attendaient ainsi que les Autrichiens, avec un bon tajine. Il y avait comme entrée une bonne petite pizza berbère, un tajine à la dinde, du fromage de chèvre, du yogourt maison, des petits gâteaux marocains, ouffff, nous sommes sortis en roulant de table. C'était bien agréable et délicieux.

Le lendemain, mercredi, on a pris ça un peu plus doucement. Ce sont des vacances aussi.

Les Autrichiens étaient bien contents de nous avoir accompagnés sinon, ils auraient pris un grand taxi. Je vous explique comment ça fonctionne le système de taxi. Les petits taxis sont pour la ville seulement. Si vous voulez sortir de la ville, il faut prendre un grand taxi. Ce sont de très vieilles Mercedes. Je pense d'ailleurs que c'est une condition pour être taxi, être un vieux véhicule. Tu t'installes dans le taxi et tu attends qu'il se remplisse. 4 personnes derrière, devant, il y a le chauffeur et 2 autres personnes. Oui oui, vous avez bien lu. Des fois, ça peut prendre du temps à se remplir, il faut que les gens aillent dans la même direction ou tout près. Et pour le retour, ben là, c'est plus compliqué.

Yves l'appelle notre journée Jack Pot.

On oublie Facebook au Maroc, je vous mettrai des photos au retour mais je vais au moins vous en mettre deux sur le courriel. La première est la kasbah où nous logeons, un vrai rêve. 
La 2e est Ait Ben Haddou, papa va sur Google, il y a un beau site avec des photos.


Petit mercredi tranquille et pourquoi pas jeudi 4 avril

Allo allo

Il ne faut pas oublier que c'est aussi des vacances alors on a décidé de prendre ça relaxe mercredi et jeudi.

On a commencé avec un petit déj sur la terrasse.

Ensuite, nous sommes allés nous balader dans notre Kasbah qui est aussi classée Patrimoine mondiale. C'est la kasbah de Taourit.

Là, le temps c'est arrêté. Si on ne voyait pas les voitures à l’extérieur, on pourrait être dans n'importe quel siècle, faut oublier aussi les cellulaires. Enfin, vous voyez ce que je veux dire.

Promenade dans notre kasbah avec ses petites ruelles étroites et plutôt décrépites,


C'est évidemment très vieux, en pisé pas trop bien entretenu, enfin, pas partout. Il y a une fontaine dans le centre d'une grande place. Eh bien, elle est très utilisée par qui croyez-vous, par les femmes qui vont chercher l'eau. Donc plusieurs maisons n'ont pas l'eau courante. On a vu aussi que plusieurs ont leur sol en terre battue. Quelle misère pour les femmes. Les femmes ici portent toutes le voile. Nathalie, notre logeuse, nous disait que les femmes lavent les vêtements à la main. Quand on a visité l'oasis, elle nous a demandé si on avait vu des femmes laver les vêtements à la rivière. Triste situation.

Les maisons n'ont pas toute l'eau courante d'où les fontaines!

Les femmes ont probablement pris l'eau à la fontaine. En quelle année sommes-nous???

Pas besoin de vous dire que les gens ici parlent peu français car ils ne vont pas à l'école. L'école primaire est en arabe. Les enfants qui vont dans les écoles privées apprennent l'arabe et le français mais ce ne sont pas les enfants des médinas et des kasbahs, les riches vivent ailleurs..... dans la partie de la ville qui est plus moderne.

Les gens sont sympas, des hommes jouaient aux dames, Yves leur a parlé, ils voulaient qu'il joue avec eux. Un autre a fait des blagues avec nous. Les enfants, enfin les garçons jouaient au foot. Il y a quelques commerces, j'ai pris une photo où on achète notre eau, incroyable.

Voici la petite échoppe où on achetait notre eau. Pas une goutte de prise au robinet....

Ensuite, nous avons quitté la kasbah pour se rendre au centre-ville d’Ouarzazate. Il y avait un grand vent qui soulevait le sable. Un thermomètre indiquait 30 degrés mais avec le vent, on était très bien.

Une grande place où tout se passe. Là encore une énorme différence entre le jour où s'est tranquille et le soir où il y a le marché, une foule incroyable, plein de terrasses. Mais, comme c'était plutôt frisquet, on a mangé à l'intérieur d'un resto où on a dû se cacher pour boire notre vin!!!

Voyez-vous l'homme du désert entre les 2 touristes??? et la magnifique porte au loin?

On s'est installé à l'abri du vent pour diner. Retour à la maison et repos.
 
Pour souper, on voulait manger une pizza, on est allé voir dans la kasbah mais il n'y en avait pas. On décide de repartir pour le centre-ville mais, cette fois-ci, en petit taxi. Eux aussi sont très vieux, ce sont souvent de vieilles Renault. Habituellement, ils ne sont pas collectifs et ont un prix fixe. Un arrête mais il y a quelqu'un devant!!!! on embarque, pour réaliser que, le quelqu'un, est notre logeur Aziz, tu parles d'un hasard. Quand même, Ouarzazate n'est pas un village. Toujours amusant ces coïncidences.

Le taxi nous descend au centre-ville. Très différent de l'après-midi, beaucoup de monde, ça grouille, plus intéressant.

Pour aller au ''centre-ville'', c'était soit une bonne marche soit un petit taxi.

Il vente encore, il fait froid, on ne veut pas manger dehors donc on va dans une pizzeria pour touristes. Yves parle à des gens, il semble y avoir du vin mais il ne faut pas le dire trop fort..... On demande à la jeune serveuse qui nous dit que oui, il y a du vin. Ensuite, un monsieur plus âgé vient nous voir, nous parle pas fort pour dire qu'il faut attendre un peu. C'est bien ce que je pensais, ils ont envoyé quelqu'un acheter du vin. Un peu comme en Turquie quand on demandait de la bière et qu'ils allaient en acheter au magasin du coin. Je dis bien, un peu, car ici, c'est différent, le monsieur ne parle pas fort et il ne peut pas nous dire le prix, ça va dépendre du vin que l'autre va acheter. Il vient nous voir 2-3 fois pour s'excuser parce que c'est long un peu. Bien gentil de sa part.

Je vois entrer un homme avec une djellaba. Probablement qu'il a caché la bouteille de vin dans les plis du manteau. Le monsieur revient nous voir avec la bouteille qu'il cache derrière lui, c'est vraiment drôle. On accepte le prix, il ouvre la bouteille et nous demande de la mettre par terre pour que personne ne la voit. ouffffff et notre pizza arrive, très bonne et le vin aussi.

En Turquie, même sur les terrasses, la bouteille de bière était sur la table. Autre pays, autre moeurs.

Retour à la maison. On a placoté avec Nathalie et Aziz. Nous sommes les seuls clients, ils nous invitent à partager notre dernier souper, jeudi. Il y avait un beau bouquet de roses rouges. J'ai dit à Nathalie qu'elle était bien chanceuse. Arrivés dans notre chambre, il y avait une rose sur le lit. Bien gentil de leur part.

Aujourd'hui, jeudi, on a fait pas mal un copier-coller avec la journée d'hier. Mais on a moins marché, on s'est installé sur une terrasse pendant un bon bout de temps à regarder les gens passer. En plus, on a acheté encore des petites pâtisseries marocaines car demain nous devons faire 6 heures de bus. La dernière fois que nous avons pris le bus pour venir ici, nous avions comme grignotine des pâtisseries, des figues, des noix et de l'eau, parfait.

Après avoir visité les studios de cinéma, nous avons voulu jouer à la vedette et nous quittons Ouarzazate pour Agadir. Est-ce croyable, une grosse station balnéaire!!!

C'est peut-être une grosse station mais nous ne sommes pas l'été alors il n'y aura certainement pas foule. De plus, le bus d’Ouarzazate ne va pas directement à Essaouira, nous devons changer de bus à Marrakech.

Si on va à Agadir, c'est direct, 6 heures de temps et on passe par une autre route. Elle est moins sinueuse qu'à l'allée. Les parents, si vous allez sur la carte, regardez, nous passons par Taroudant.

La compagnie CTM est très bien, nous en sommes très satisfaits.

Ce soir, Nathalie et Aziz nous ont fait un bon souper. Yves leur avait dit de faire de petits volumes alors un potage aux courgettes, une pizza berbère, un vrai délice, fromage de chèvre, fraises et de délicieux gâteaux marocains. Une chance qu'on avait dit pas trop de volume. C'était délicieux, ils ont été bien gentils.


De Ouarzazate à Agadir vendredi le 5 avril

Vendredi, nous devions prendre le bus à midi et demi. Nous sommes partis plus tôt car j'avais repéré un petit collier berbère..... je fais mes colliers, j'ai énormément de bijoux mais..... je me suis laissée tenter. Donc, on arrive à la boutique, il y avait plein de bracelets et de colliers dans un coffre aux trésors. Ils étaient 2 vendeurs. Un a plié plein de tapis pour que je puisse m'assoir et fouiller dans son coffre. Ils nous ont offert le thé mais nous leur avons expliqué que nous avions 6 heures de bus donc on ne voulait pas prendre de liquide. Ils ont bien ri et n'ont pas insisté. J'ai trouvé un beau petit collier qu’Yves a bien négocié.

Je me suis acheté un petit collier berbère, le vendeur était bien sympa, il m'a installé une pile de tapis afin que je sois confortable pour fouiller dans son coffre au trésor Il nous a même offert du thé que nous avons refusé en lui expliquant que nous ne voulons pas de liquide car nous avions 3-4 h de bus à faire. Il a bien ri et n'a pas insisté.

Ensuite, on va attendre notre bus. Bravo, nous partons à l'heure. Le bus est moins confortable qu'à l'allée mais c'est OK. On fait à peu près une heure et le chauffeur fait une pause de 30 min pour manger.... soyons patient. Nous, nous avions de petits gâteaux marocains. C'est ce qu'on avait aussi à l'aller, des gâteaux que nous avions achetés à la Place Jemaa el Fna, tu remplissais une petite boite pour 30 dirhams (3$) Là, on les avait acheté dans une pâtisserie, la boite n'était pas pleine et on avait payé 5 dirhams (5$) mais la qualité était vraiment supérieure.

Donc, on repart, on saute une montagne et là, ce n'est plus un paysage désertique, ça commence à être pas mal vert, bcoup d'arbres, des plantations de jeunes arbres et desculptures. Et là, la pluie commence à tomber, un vrai déluge, on voit les rivières qui coulent avec un gros débit. J'ai un petit serrement au coeur. Eh oui, il est arrivé ce que je craignais, une rivière a débordé et nous sommes restés coincer à l'entrée d'une petite  ville pendant plus de 3 heures. Il a plu presque tout le temps, il a même grêlé. C'est pas un pays de soleil ici?!?!?!??!

Grosse grosse pluie, il a même grêlé

C'est le déluge, la route est fermée, une rivière a débordé et a bloqué LE pont. C'est la seule route, nous n'avons pas le choix de prendre notre mal en patience.

Les hommes du village essaient de dégager la boue avec une ''pipine''.

Le ''spectacle'' a duré 3h30. Tout le village était là à regarder les hommes travailler. Ils ont fait ce qu'ils pouvaient avec les moyens qu'ils avaient!!

J'en ai piaffé un coup. Mon chum me connait, il ne me parle pas trop et m'offre l'ordi pour m'occuper l'esprit. Car, évidemment, nos livres sont dans la valise. Les paysages sont beaux alors tu ne lis pas en bus...... Ça m'a occupé une petite demi-heure.

Enfin, ça commence à passer, mais là, c'est l'anarchie, qui va passer en premier, les flics étaient là mais......

Qui va passer en premier, la voiture, le camion, le bus, c'est l'anarchie !!!! La patience n'a jamais été une de mes plus grandes qualités!!!

On finit par passer mais il reste encore 4 heures à faire. Je pense au Riad et j'espère qu'ils vont garder notre place. Le paysage est bien beau mais il commence à faire noir.....

Enfin, nous voici à Agadir, c'est une grande ville, on ne sait pas trop où est le Riad mais on sait que c'est à peu près à 3 km de la gare. Il y a plein de petits taxis à la sortie, on essaie de s'expliquer, ils parlent très peu français. Ils finissent par comprendre et on prend le premier taxi de la file mais le gars parle très peu français.......

Le Riad est près de l'intersection de 2 rues importantes et d'un commissariat de police, j'essaie de voir le nom des rues mais aucun n'est indiqué. Il fait noir, nous sommes fatigués.

On finit par trouver le commissariat mais là!!!!! le chauffeur demande à un passant et il nous dit qu'il n'a pas confiance en sa réponse, on repart, on voit un laboratoire qui était aussi dans nos points de repère. 4 jeunes sont dehors, le chauffeur arrête, enfin, nous  sommes juste à côté. On a applaudi, les gars riaient. Le chauffeur a été vraiment super, il aurait pu nous laisser là mais il a attendu que le Riad réponde. Didier n'était pas surpris, il dit que ça arrive souvent.

Il est tard alors pas de thé de bienvenue, il nous amène à notre chambre. Là, nous sommes crampés, on a rarement vu une chambre aussi laide, c'est QUÉTAINE AU CUBE, il y a du brillant sur les murs, la lampe au plafond est une boule avec des pastilles de toutes sortes de couleur..... Vaut mieux en rire. Au moins, le gars a l'air sympa.

On a une toilette, la douche a de l'eau chaude, un bon débit alors, tout va bien, nous sommes arrivés.

On a bien dormi, nous avons pris le petit déjeuner sur la terrasse au beau soleil. Des oeufs durs, des croissants, miel, confitures et cie. Bien content de manger des oeufs. J'ai oublié de vous parler du fromage La vache qui rit. Vous savez les petits triangles enveloppés individuellement. On en retrouve dans plusieurs pays et c'est ce qu'on a eu à peu près partout au Maroc.

Notre riad était terrrrrrible mais il y avait une belle terrasse et un excellent déjeuner.

Nous sommes une journée seulement à Agadir. Didier nous conseille de visiter les souks, ça se fait à pied, il a parlé d'un petit resto où on peut manger des sardines. Ensuite, prendre un petit taxi et aller sur le bord de la mer. Le port est fermé la fin de semaine car il n'y a pas de policiers.... pas grave, la marina nous convient, on verra un port à Essaouira. Il fait beau et chaud. Je sais que ce n'est pas le cas au Québec. On sympathise avec vous.

xxxx


Agadir Samedi le 6 avril

Voilà, nous avons passé notre seule journée à Agadir.

Après le petit déj, nous sommes partis, à pied, vers les souks. Ici, c'est un quartier vraiment pas intéressant.

Très bien les souks, surtout celui aux fruits et légumes, je vais essayer de mettre une photo. On a vu des légumes qu'on ne connait pas, bcoup de courgettes, des montagnes d'oignons, plein de petites bananes. On a vu des pommes à plusieurs reprises et elles ne sont vraiment pas belles. C'est chez nous le pays de la pomme. On s'est promené à travers les autres souks, celui des vêtements, pour les gars, c'est plus simple, ça ressemble à chez nous, les filles c'est surtout traditionnel.

Disons que nous aurions pu éviter d'aller à Agadir mais.... nous sommes là. Notre riad est le plus laid que nous ayons eu.

Heureusement, les marchés, comme partout, sont très intéressants.


Ensuite j'ai mangé un tajine au poisson, Yves aux légumes, très bon. C'est assez étourdissant les souks, il y a beaucoup de monde, on zigzague tout le temps. Alors on s'est dit qu'on irait prendre notre thé sur le bord de l'océan, c'est l'Atlantique. Au nord, il y a Tanger qui est sur le bord de la Méditerranée, pour vous situer un peu, géographiquement.

Nous avons mangé un tajine de poissons dans un petit boui boui du marché. Incroyable de les voir au-dessus de cette boucane à longueur de journée. Dur dur pour les poumons.

Petit taxi pour se rendre sur le bord de l'océan. Wooow, ça fait du bien de voir de belles vagues. Ils ont construit une belle promenade qui fait 9 km, très large, avec des palmiers, bien agréable. Évidemment, il n'y a pas bcoup de monde dans l'eau, ce n'est pas froid mais pas chaud non plus, autour de 16-17 degrés. Bcoup de touristes mais surtout des Marocains et 90% des femmes portent le voile. Lorsqu'elles se baignent, qu'est-ce qu'elles font?????????

C'était vraiment très agréable et on a vu des gens prendre de la BIÈRE donc, pas de thé, la bière pression marocaine, la Flag, bien bonne, notre première depuis que nous sommes au Maroc. On l'a bien dégustée. De plus, on a vu qu'il y avait un resto indien, on s'est dit que ce serait délicieux pour souper miam miam. C'est bon la bouffe marocaine mais, après 2 semaines, on peut se permettre de goûter autre chose.

On reprend le petit taxi pour revenir au Riad, il faut réserver pour demain car nous partons pour Essaouira. On en profite pour faire une petite sieste.

On reprend un petit taxi pour le bord de mer, petite balade et bon souper indien avec.... une autre bière. On a pris notre temps, on a bien regardé les gens se promener. Le serveur nous a offert le digestif, un alcool marocain à l'anis. Bien gentil de sa part.

N'empêche qu'à Agadir c'est le bord de mer. Il y avait une belle et longue promenade, plein de restos, petits cafés, glaciers, tout autour.

Enfin une bière à déguster dans un très beau décor et.... sans se cacher ha ha ha

Retour au riad.

Petite journée tranquille, demain, 3 heures de bus.

On compatie avec votre mauvais temps.

Agadir vers Essaouira Dimanche, 7 avril

Quelle aventure Agadir, ce n'était pas une bonne idée.

Ce matin, Yves vérifie nos billets de bus pour réaliser que c'est indiqué 8 heures et non midi et demi comme demandé. On a toujours vérifié nos billets, mais là, nous sortions du bus, nous étions fatigués, avec 3 hres de retard..... Bref, on quitte pour la gare plus tôt afin d'essayer de régler ce problème. Il est 10h30.

Nous sommes dimanche, dernière journée de la fin de semaine, les gens quittent Agadir donc, le bus de midi et demi est plein & ?%?&*( On chiale un peu, la fille nous rembourse). Il y a 2 bonnes compagnies au Maroc, la CTM que nous prenons toujours et Supratours qui est associé à la compagnie de train. CTM est complet et Supratours a UN bus par jour, à 9 heures le matin. On ne se voit pas du tout rester une journée de plus à Agadir et on n’a pas trop envie des grands taxis, faire 300 km à 7 dans une Mercedes. On nous indique une autre compagnie, locale celle-là, il y a un bus à 3 hres. Le gars fait des blagues en disant qu'il ne reste qu'une place, je ne la trouve pas drôle du tout. Ça se règle, on se fera brasser plus mais au moins on quitte Agadir. Le gars garde nos valises 

Nous n'avions pas vérifié notre billet de bus. Il marquait 8 h, nous nous avions demandé pour midi!!! Yves s'en est aperçu à 11h. On file à la gare, c'est dimanche, ou les bus sont partis, ou s'est complet. Il n'est pas question de rester UNE journée de plus ici. Heureusement, un bus local avait de la place et ce n'était pas si mal oufffff

La gare est située au milieu de nulle part et comme nous sommes un peu déprimés, on prend un petit taxi pour se faire reconduire sur le bord de l'océan. Pas si mal comme compromis. On marche sur le bord de l'eau, on mange une pizza avec une bonne bière locale et on repart pour la gare car le gars nous a dit 15 heures mais sur le billet, écrit à la main, on voit 14!!!!! on ne veut pas prendre de chance.

C'est bien 15 hres, le bus est pas si mal, il est plein mais on réussit à trouver 2 bancs ensemble, les avant derniers. On a les genoux au front..... Le bus longe l'océan un bon bout de temps, ça fait du bien de voir la mer, on a vu des surfeurs, des gens se baigner, des femmes tout de noir vêtue, voilée, dans la mer!!!!! des campers, quelques tentes et beaucoup de gens qui pêchent avec une longue ligne.

Vous ne me croirez pas mais c'est vrai. Vous avez vu la photo du camion lorsque nous étions coincés par le débordement de rivière mais les camions sont toujours super chargés et souvent en hauteur. Nous avons croisé un camion qui avait sur son toit...... 3 chameaux couchés..... ensuite, j'ai vu 2 autres camions avec cette fois-ci, des boeufs debout.......sur le toit.

Le bus laisse la mer pour grimper la montagne, monte, descend, tourne à gauche, tourne à droite. Je vous ai déjà dit que les Marocains ne sont pas de bons voyageurs, alors, encore une fois, l'assistant du chauffeur distribuait les sacs plastiques, je n'ai pas besoin de vous expliquer pourquoi.

Le paysage est magnifique mais on espère toujours revoir la mer. On finit par apercevoir des éoliennes, c'est bon signe, et oui, nous revoyons la mer et nous sommes ENFIN arrivés à Essaouira.

Cette fois-ci, le trajet c'est bien passé entre Agadir et Essaouira. Belle végétation.

On a croisé des moutons, des chèvres, des chameaux et les fameux ARGANIERS dont les femmes font une huile très intéressante avec le fruit de l'arbre, l'argan.

Les gens du riad nous avait dit de prendre un taxi jusqu'à une porte de la Médina et là, de prendre une petite charrette pour transporter nos bagages et, en même temps, le gars va pouvoir nous conduire au Riad. La Médina est grande, nous sommes bien contents d'avoir un guide.

Lorsque nous sommes descendus du bus, nous avons pris un homme avec sa ''poussette'' pour apporter nos valises mais surtout, pour nous guider. Une fois installé, c'est très facile de prendre nos points de repère.

Notre Riad est très beau, c'est le plus grand jusqu'à maintenant. On ouvre une bouteille de vin, on se sert un petit verre bien mérité et.... ça cogne à la porte.... On cache la bouteille et les verres dans l'armoire comme des enfants pris à faire un mauvais coup. C'est le gars du Riad, il nous manque de petites choses qu'il vient nous porter. Ici, au Maroc, c'est un état policier, les règles sont strictes, ménageons les susceptibilités, ce n'est rien de cacher une bouteille.... Si les clients sont un couple de Marocains ou un Marocain avec une Française, il exige le certificat de mariage. Josie nous a dit que sa fille de 30 ans, qui vit à Paris avec son chum, a des problèmes quand elle vient au Maroc.... 
 
Nous avons passé plusieurs jours à Essaouira alors on a pris notre temps de bien choisir notre riad, surtout après celui d'Agadir. Notre chambre était très grande et nous avions DEUX fenêtres donnant sur l'extérieur. Une belle lumière entrait dans la chambre. Il y avait aussi une grande armoire où on pouvait cacher nos bouteilles de vin ha ha ha

 
Une fontaine, cette fois-ci, elle est à l'intérieur
 
Nous sortons pour souper, c'est super vivant, on adore mais on ne va pas trop loin. Yves mange une excellente dorade, moi des brochettes de poulet. Et là, envoye à maison.

Notre premier souper à Essaouira dans un resto typique avec ses tables et divans tout le long du mur.

Ce matin, il fait un beau soleil et on entend les mouettes, ce ne sont pas des MacMouettes, l'océan n’est pas loin.

On part explorer et on vous revient plus tard xxx

Essaouira lundi 8 avril

Allo tout le monde

Nous avons passé une très belle journée, tranquille, enfin, un peu.

Bon déjeuner sur la terrasse, un peu différent, oeuf dur, petite crêpe marocaine, pain au chocolat, jus d'orange et bon café.

Ensuite, promenade dans la médina au hasard, très vivant, très agréable, nous avons fait un marché de locaux, tellement différents de ceux pour les touristes. Quel soulagement, dans la médina, pas d'harcèlement et on a même vu des prix fixes. Ailleurs, ce n'est pas si pire mais.... à la longue....

Petites ruellettes sinueuses, une partie pour les locaux, une partie pour les touristes. J'ai encore vu une fontaine avec des femmes qui y prenaient de l'eau.....

Encore une fontaine où les femmes vont chercher l'eau....

Nous suivons de belles ruelles avec du zellige ( mosaïque) 

de magnifiques portes

des fontaines

Les portes du Maroc sont de toute beauté dans toutes les villes, villages que nous avons visités.



Ensuite, woooow, nous sommes allés au port. Fascinant, je n'ai jamais vu autant de bateaux de pêche et des bateaux qui sont actifs (environ 200). Ils vendaient aussi du poisson. J'ai vu des anguilles et un genre d'anguille léopard!!!! Enfin, un peu sa couleur. Bcoup de sardines, des rougets, des crapets, homards, crevettes, cigales de mer que je connaissais de nom mais que je n'avais jamais vus.

La Porte de la Marine donne accès au port d'Essaouira, elle est majestueuse, Yves est tout petit à côté.

Le port était plein de bateaux de retour de la pêche, c'était fascinant de voir toute cette action.

Les bateaux étaient pas mal tous rentrés

On en a vu vider leur filet. J'ai pas souvent eu l'occasion d'assister à un tel spectacle.

À l'entrée du port il y avait un petit marché mais à l'intérieur du port, les gens s'installent un peu partout pour vendre leurs poissons. Certains qu'on a jamais vus.



On voyait aussi des hommes préparer les poissons à l'intérieur du port.

Mais à la sortie, d'autres aussi nettoyaient les poissons et les mouettes étaient au rendez-vous. C'est certainement meilleur que les poubelles d'un McDo ha ha ha

Il y avait foule..... pas d'odeurs......

Ensuite, juste à la sortie, il y a plein de bouis bouis, tu choisis ce que tu veux et ils te le font griller. Nous avons essayé les cigales..... pas bcoup de goût et une délicieuse carpe. C'est pêché du matin miam miam.

Les boui boui nous attendaient alors pourquoi pas casser la croûte, fraîcheur garanti.


Petit cours d'histoire. Essaouira est souvent comparé à St-Malo que je ne connais pas encore mais Pierre, tu pourras peut-être confirmé. Enfin si tu te souviens suffisamment d'Essaouira. L'architecte a participé également à la construction de St-Malo. Évidemment, classée Patrimoine de l'UNESCO.

Cet endroit est privilégié pour les marins, il est utilisé depuis 500 ans av. JC.  Au Moyen-Âge, ce sont les Portugais qui occupaient ce territoire et l'ont appelé Mogador. Ce sont eux qui l'ont fortifié. Les remparts sont magnifiques. Beaucoup de Juifs ont vécu ici. Ils servaient d'intermédiaire entre le Sultan et les puissances étrangères qui étaient obligées d'installer une maison consulaire. Ce n'est pas d'hier que ça existe, ou plutôt, ça fait longtemps.

Essaouira a un des bords de mer les plus beaux que j'ai vus.

Il n'y a pas de plage mais des barques de pêcheurs, des mouettes, la kasbah, c'était magique!




Pendant des années, ce fut le seul port ouvert au commerce extérieur. Le déclin commença avec la colonisation des Français qui développèrent Casablanca, Tanger, Agadir, aux eaux plus profondes. Essaouira se tourna avec succès vers la pêche. On peut le confirmer après ce que nous avons vu ce matin.

Après notre aventure de bus, nous avons décidé d'aller acheter nos billets pour vendredi parce que, justement, c'est un vendredi. Nous marchons en dehors des remparts pour réaliser que le terminus de bus est vraiment tout près. Quand on arrive, c'est toujours bien différent mais en partant, on a besoin ni de guide, ni de charrette, ni de taxi, c'est vraiment tout près.


La jeune fille nous a bien organisés avec Supratours, on prend le bus jusqu'à Marrakech et de là, on prend le TRAIN, on est bien content. Nous avons également réservé notre chambre à Casablanca, tout près de la gare que nous allons aussi utiliser pour nous rendre à l'aéroport. Ça va être dans un hôtel..... c'est rare, un IBIS en plus, un hôtel de chaine....

Retour au Riad faire une petite sieste, balade dans la médina et souper de tajines de poulet.... un aux oignons et raisins, l'autre au citron et olives. Je vois une petite plume derrière l'oreille de Yves ah ah ah

Il faut que je vous raconte l'histoire de la toilette du resto...... Je demande où sont les toilettes, la femme soulève un cadre et pèse sur un piton!!!!!! Ensuite elle ouvre une porte, allume une lumière, traverse un couloir, sort sa grosse clé, débarre une porte, l'ouvre et me fait signe. Une vraie toilette est installée sous un escalier, je dois presque me pencher..... c'est minuscule et il y a aussi un urinoir presque dans mon nez. Mais je vous rassure tout de suite, c'était très très propre et ça sentait même bon. Quand je suis sortie, elle est allée rebarrer la porte...

Demain, nous pensons aller à la mer..... pas avec notre maillot mais avec notre grosse laine. Ici, c'est une place de grand vent, l'été il y a bcoup de surfeur et compagnie. Je vais au moins lui toucher, la sentir.

On pense à vous, écrivez-nous, on aime ça

Papa, va sur Google, notre Riad s'appelle l'Étoile d'Essaouira, c'est vraiment beau, 10 chambres, notre plus gros Riad.

 
Petite journée tranquille à Essaouira mardi le 9 avril

Ce matin, on a décidé de prendre un petit repos. On a lu nos guides, nos romans. Et vers 11 heures nous sommes partis à la recherche de vin, il nous reste une seule bouteille. On a vu dans le Routard qu'il y a un endroit où ils vendent du vin, sur une petite rue à l'extérieur de la Médina. Pas de nom, rien..... on part à l'aventure, si on trouve tant mieux sinon, ça nous aura fait une ballade.

Nous avons des points de repère, sans plus. Nous sortons de la médina, nous évaluons à peu près quelle rue nous devons prendre, de quel côté de la rue doit se trouver le magasin et nous partons. Là, ce n'est pas un coin à touristes, on est avec le vrai monde, on aime ça. Magasin de cellulaires, barbier, bouiboui, vêtements pour dames (traditionnel) pour hommes, des jeans délavés, troués, ils sont à la mode eux!!!!, des "pressing" aussi, des Nettoyeurs. Là, j'ai vu des robes traditionnelles, donc les femmes les portent vraiment!!!

Et là, que voit-on, le petit magasin à vin, tout petit, vins marocains mais français aussi, avec de l'alcool, j'ai vu une bouteille de pastis. On achète un vin marocain, encore de la région de Meknès. Le monsieur l'enveloppe dans un papier journal et met la bouteille dans un sac de plastique brun, ça fait plus discret.  

Nous sommes allés hors des murs, le Routard indiquait que, dans une rue, à droite en sortant de la kasbah, il y avait une boutique vendant du vin. Peu de détails. Eh bien, nous avons trouvé. Petite boutique avec un grand choix. Le gars enveloppe le tout dans du papier journal et ensuite, le met dans un sac OPAQUE. Il ne faut surtout pas faire un scandale!!
 
On repart, on continue jusqu'au bout de la rue et là, on sort le Guide et on regarde nos points de repère. Tout droit, c'est l'océan (j'aime ça l'écrire) et la plage.

On marchait pas très longtemps pour se retrouver sur le bord de la mer avec une magnifique plage. Ils n'ont pas exploité ce bel endroit comme à Agadir. On a pu quand même trouver un resto pour manger une pizza et prendre une bière.

Ici aussi, il y a une belle promenade qui longe la plage, différente d'Agadir, très peu de restos alors qu'à Agadir, ce n'était que ça.

Quelques personnes se baignent, on voit aussi des planches avec des cerfs-volants, je ne sais pas comment ça s'appelle. Ils sont bons, ils vont loin. En face, il y a de petites iles dont une se nomme Mogador.

On s'installe sur une petite terrasse et on mange une salade de carottes, une bonne pizza végé et une demi bouteille de vin. On aurait dû prendre de la bière. Les quelques bouteilles de vin que nous avons achetées étaient bonnes mais là, ils ne doivent pas en vendre souvent alors c'était plutôt un gros rouge. On a pris notre temps, c'était bien agréable.

Nous sommes sur la plage, face à l'océan, je vais quand même me mettre les pieds dans l'eau même si je ne suis pas une baigneuse. L'eau n'est pas chaude mais pas froide non plus, moins pire qu'à Ogunquit où ça nous sciait le mollet. Je me dis aussi qu'en Gaspésie c'est le golfe et ensuite c'est l'Atlantique, bien amusant de penser à ça.


L'eau n'était pas froide, c'est l'Atlantique, je me disais que, de l'autre côté, c'est pas loin de chez nous.

Retour tranquillement au riad pour une sieste.


On achète souvent notre bouteille d'eau juste avant d'entrer au riad et ils vendent aussi de bien belles pâtisseries "françaises". On a fini par se laisser tenter et on est redescendu en acheter miam miam, ça valait le coup. Pas trop sucrées, nos premières. On s'est dit que ça nous permettrait de souper plus tard, vers les 8 hres car nous sommes mardi, pas en saison, peu de touristes, hier on était tout seul dans le resto, on aime moins.

Petite promenade avant le souper, il fait noir donc les magasins sont éclairés, les autres soirs aussi mais pourtant, on a trouvé ça bien différent ce soir et vraiment très intéressant.


Grâce à l'éclairage, on a vu le souk du poisson, c'était plein de monde et tout autour il y avait de petites boutiques de plein de cossins. De jour, on ne serait pas entrer dans cet 
espace qui semblait peu intéressant et ressemblait plus à un cul-de-sac. On était bien content de notre petite exploration.

Le marché au poisson à l'intérieur du souk était très différent de celui du port, c'était spécial avec toutes ces arcades.

On avait vu dans un guide le nom d'un resto italien recommandé. Il donnait le nom de la place où il est situé. C'est la seule façon de le repérer car les noms de rues et de places ne sont habituellement pas indiqués!!!!

C'était très mal placé mais on l'a trouvé. Il y avait une personne seulement et ça devait être la blonde du gars.... La bouffe était bonne et il y avait du bon blues comme musique, ce fut bien agréable.

Nous sommes revenus lentement en regardant partout. On a beau passer, repasser, c’est un nouveau regard à chaque fois. On s'en met plein la vue.

Bonne nuit


Journée d’exploration 10 avril

Journée particulière, nous avons  bien aimée.

Nous avons eu un bon petit déj. encore un oeuf dur, le succulent jus d'orange, on aime bien.

On a demandé à 2 jeunes qui travaillent ici s'il y a un centre-ville. Il y a quand même 70000 personnes à Essaouira. Et non, la ville, c'est la médina, ce qu'il y a à l'extérieur ce sont de nouvelles constructions, les hôtels face à la mer et les petites rues que nous avons parcourues hier à la recherche du vin.

Donc, on décide de rester ici dans la médina. Nous avons suivi les remparts de l'intérieur. Il y a une kasbah, une belle voûte qui donne accès aux anciens entrepôts de munitions. Il faut se mettre dans l'atmosphère de l'époque, penser aux corsaires qui préparaient leurs attaques et aussi, qui devaient se défendre. Il y a une promenade crénelée, c'est-à-dire avec des trous où il y a plein de canons tournés vers la mer. Oh là là, quel monde différent du nôtre qui n'a pas 400 ans d'histoire.





C'était magnifique de voir la mer et les vagues frappées les rochers. Il y avait 2 petits bateaux de pêche et une grosse chaloupe.... je ne sais pas trop ce qu'elle faisait là, elle faisait du sur-place.

Il y avait 3 couleurs d'eau, brune sur le bord, ensuite, 2 bleus différents, le blanc de l'écume et plein plein de mouettes. Pince-moi, je rêve.

On voyait aussi le port de pêche et les petites iles, l'île de Mogador et d'autres. Elles ne sont pas habitées, ce sont des réserves ornithologiques. C'est très différent une mer avec des iles et une avec une simple étendue d'eau. Les iles donnent toujours un certain charme. Maryse et Brigitte, étiez-vous allées à Kas en Turquie, je ne me souviens plus. À Kas, il y avait plein de petites iles, c'était un endroit magique.

Ensuite, on poursuit notre explo. On continue à suivre les remparts qui nous amènent dans le quartier du Mellah c'est-à-dire le quartier juif, disons, l'ancien quartier juif. Hier, je vous disais que les Juifs ont joué un rôle très important à Essaouira, mais, c'est dans le passé. Aujourd'hui, il ne reste que très peu de familles, c'est le quartier le plus pauvre que j'ai vu depuis que je suis au Maroc, d'une telle tristesse.....

Il y avait comme un campement où les gens contestaient parce que la ville veut les "relocaliser" parce que tout est sur le point de s'écrouler, c'est dangereux. Il semblerait bien que les gens ne veulent pas partir. On a vu des murs écroulés, j'ai pris une photo, la seule du Mellah, plutôt gênant de prendre des photos de la misère. Je comprenais le Routard de dire d'y aller le jour seulement.

On finit par en sortir et on poursuit notre promenade. C'est intéressant de voir les quartiers du "vrai" monde.

On retourne dans le cœur de la médina et on s'installe à une petite terrasse pour diner. La terrasse est située à un "carrefour" alors il y a plein d'actions. On prend notre temps, c'est très agréable.

On continue notre ballade et on découvre des ruellettes que nous ne connaissions pas encore. Il y avait une petite place..... il n’y avait que des Marocains.... on pense que c'était une vente aux enchères, un homme montrait un objet, le faisait circuler et un autre parlait vite vite vite. C'était de vieux objets, un vieil appareil photo, un vieux lecteur DVD!!!!!

On continue et on revient au Riad pour notre sieste.

Il faut bien ressortir pour souper...... on ne sait plus quoi manger...... on croise un beau poulet BBQ et des frites qui nous font un beau clin d'oeil. On fait emballer le tout et on vient manger dans notre chambre avec...... un bon verre de rouge.


Demain, c'est notre dernière journée à Essaouira.


Bye bye Essaouira 11 avril

Eh oui, toute bonne chose a une fin et notre voyage achève.

Nous avons passé une belle dernière journée à Essaouira. Nous sommes retournés dire au revoir au port, il était vers 11 heures, il y avait très peu de bateaux à comparer à la première fois où nous y étions allés vers 1 heure, faut croire que nous avons manqué le retour des pêcheurs. Pas grave, c'était bien beau quand même et la mer..... c'est telllement beau de voir les vagues cassées sur les rochers et toutes ces mouettes qui volent au-dessus de ta tête. Petit repas tranquille tout en admirant le va-et-vient.

Notre dernier souper est un excellent repas thai.

C'est le temps de faire notre valise.

Je rapporte avec moi quelque chose qui n'était vraiment pas prévu, un rhube.

Demain nous prenons le bus à 11h30 et 3 heures plus tard nous serons à Marrakech où nous allons prendre le train pour un autre 3 heures en direction de Casablanca (allons-nous rencontrer Humphrey Bogard?). Nous avons réservé dans un IBIS tout près de la gare. Nous prenons l'avion vers 4 hres. Nous espérons y voir Josie qui elle quitte le Maroc pour Toulouse. Nous devrions arriver à Montréal vers 8h30 donc à la maison vers 10 heures.

Bisous

Bye bye Maroc vendredi le 12

Allo allo

Notre dernière journée au Maroc s'est passée dans le bus et le train. Ça bien été, toujours un peu long mais le bus était très confortable, on a eu un arrêt 1/2 hre à Marrakech donc suffisamment de temps pour trouver notre compartiment. Là encore, très confortable.

Vraiment de très beaux paysages, les montagnes au loin, très vallonneux avec différents tons de vert et à travers tout ça, plein de troupeaux de moutons accompagnés de leur berger.

Il y a plus de 30 ans, j'avais vu des gens labourer avec un dromadaire eh bien, croyez-le ou non, j'ai encore vu ça. Est-ce croyable!! J'en ai vu un autre labourer avec 2 ânes attelés. Des ânes, il y en a partout, ils sont encore très utiles. On les voit moins dans les médinas mais, ils sont encore présents.

Un petit événement cocasse s'est produit dans le train, un compartiment est pour 6 personnes, il y avait une Marocaine et un monsieur qui allait et venait, parfait, on avait bcoup de places.... Ça discutait fort, on ne comprenait rien ensuite la dame nous a demandé si on parlait français et anglais. Elle avait reconnu notre accent (on a un accent nous!!!) donc elle avait déduit que nous parlions anglais. Le monsieur nous a dit qu'il était policier pour la compagnie de train. 

Lorsque nous sommes arrivés à Marrakech, c'était un peu l'anarchie pour les valises, tout le monde se servait......Plusieurs de nos compagnons descendaient à Marrakech pour prendre le train pour Casablanca comme nous, pour prendre l'avion.... mais d'autres, prenaient l'avion à Marrakech. Une Française a réalisé que ce n'était pas sa valise qu'elle

avait, elle ne pensait pas qu'elle se l'était fait voler, elle pensait plus à une confusion alors elle a vérifié tout le train pour Casa sans trouver. Elle est allée à la police raconter son histoire mais le train était parti. Notre "policier" a fini par trouver la dite valise. C'était des jeunes femmes qui prenaient l'avion pour Oslo demain matin à 6 hres. Elle n'avait pas réalisé que ce n'était pas sa valise!!!!!! et le policier ne parlait pas anglais. De là, la dame, notre voisine de compartiment, a demandé à Yves de faire l'interprète..... les filles ont dû descendre au prochain arrêt, retourner à Marrakech, échanger les valises et reprendre le train pour Casablanca pour pouvoir prendre leur avion demain matin 6 hres ouffffff

Je suis incapable de comprendre ce qui s'est passé. Quand tu as une valise, encore plus quand elle est comme toutes les autres NOIRES, tu mets des rubans, des collants, n'importe quoi pour l'identifier. Ça veut dire, que ces 2 femmes avaient des valises noires et aucune n'était identifiée!!!!! sans commentaire.

Après tout ce brouhaha, on a discuté avec la Marocaine, elle était bien sympa, elle voulait aider les jeunes à s'en sortir. Elle dit que le système d'éducation ne fonctionne pas. Le Maroc n'a pas su évoluer. Ils vont chercher de l'aide à l'extérieur sans l’adapter à leur propre réalité. Elle dit qu'un jour ça va sauter. Elle nous a dit qu'elle n'était pas capable de discuter de cette situation avec les gens que ça lui faisait plaisir d'en parler avec nous. Elle avait travaillé avec une équipe de Montréal qui était très découragé de constater, que, malgré tous leurs efforts, rien ne bougeait....

Tout le monde a un cellulaire, l'accès à internet est facile, le changement se fait trop vite, c'est trop difficile de s'adapter à tous ces changements. Ils font des efforts mais... sans succès.

Elle nous disait aussi qu'en région et disons dans les médinas, les gens commencent par choisir un compagnon ou une compagne dans leur famille.... cousine, petite-cousine.... après dans le village, s'ils ne trouvent pas, ils peuvent aller ailleurs mais c'est très difficilement accepté!!!!!!

Mais, elle nous a dit aussi que les gens commencent à moins vouloir se marier (on comprend, si tu ne peux pas choisir) et aussi qu’ils commencent à être plus conscients des problèmes de consanguinité. On a quand pensé à la royauté en Europe….. Aussi, lorsqu'ils se marient, ils ne veulent plus vivre avec la famille, ils se prennent un appart ou se construisent une maison sur un petit lopin, ça change.... tant mieux.

Nous sommes enfin arrivés à Casablanca, notre hôtel est juste à côté de la gare, tant mieux. On a pris une petite marche mais il n'y a rien autour alors nous sommes revenus souper à l'hôtel. Notre chambre est minuscule et le tram passe juste sous notre fenêtre.....

Demain, relaxe avant le grand départ pour MONTRÉAL


Retour et bilan dimanche le 14 avril

Bonjour à vous toutes et tous.

Nous voici arrivé à l'heure du bilan, le voyage est terminé. Nous avons bouclé la boucle en rencontrant Josie à l'aéroport de Casablanca. Josie partait pour Toulouse. Habituellement, elle prend le train de Rabat mais là, Tewfik l'a accompagnée afin de nous saluer une dernière fois. C’est gentil.

Nous allons surtout parler du Maroc des médinas, les vieilles parties des villes, nous avons très peu vu les villes modernes donc nous pouvons difficilement les commenter.

Ce que nous retenons du Maroc est sa diversité. Les transports que nous avons utilisés pour nous rendre d'un endroit à un autre étaient confortables, toujours extrêmement distrayants et offraient des paysages différents. De Rabat à Marrakech, en train, nous avons commencé à voir les montagnes. De Marrakech à Ouarzazate le route était tellement sinueuse, elle grimpait les montagnes, le paysage était à couper le souffle. D’Ouarzazate à Agadir, le paysage était beau aussi, très différent avec la pluie et la grêle......

Agadir à Essaouira, nous avons longé l'océan ce qui était assez extraordinaire et là encore, les montagnes, ça monte, ça descend.

Essaouira à Marrakech en bus, très confortable, paysage vert. Marrakech, Casablanca en train là encore, toutes les différences de vert, voilà un avantage de voyager au printemps.

Partout, nous avons croisé les bergers avec leurs moutons.

Les villes aussi étaient très différentes. Rabat la tranquille, ville idéale pour s'adapter à un monde si différent du nôtre. Marrakech la folle, l'étourdissante mais combien exceptionnelle, un incontournable lors d'un séjour au Maroc.

Ouarzazate, la porte du désert, qui semble perdue au milieu de nulle part avec son paysage lunaire, désertique avec la route des kasbahs où le temps s'est arrêté. Agadir, disons qu'il y avait l'océan.

Essaouira procure une certaine tranquillité, offre un bord de mer, un port de pêche et la médina entourée de murs fortifiés.

Casablanca, ville de passage pour nous.

Le plus beau souvenir que je vais avoir du Maroc, ce sont les odeurs. Partout où nous passions, ça sentait les épices ou bien les herbes ou bien une petite grillade, c'était vraiment très agréable. Parmi les herbes et les épices, Yves s'est fait offrir du VIAGRA. Je leur disais qu'il n'en avait pas besoin. ah ah ah. Ils vendaient des herbes qui donnent le sourire, d'autres qui empêchent la perte de cheveux, qui fait maigrir, engraisser et j'en passe..... Et aussi les olives miam miam. À chaque fois que nous nous installions à un resto, il y avait un plat d'olives qui était servi et qui était bien difficile de ne pas vider. Elles sont délicieuses.

Les Marocains sont très gentils, respectueux, accueillants. Il est certain qu'ils sont un peu harceleurs, surtout à Marrakech mais ce n'était pas si pire.

Ce qui est bien amusant est de voir des hommes se promener main dans la main eh non, ce ne sont pas des homosexuels, ça fait partie de leur culture, Ils sont embrasseux et toucheux. 

Aussi, ils font attention à leurs handicapés, leurs personnes âgées, leurs mendiants. On a vu une vieille femme s'installer à la terrasse d'un resto, afin de terminer les assiettes des clients, le serveur lui a dit de partir à quelques reprises pour finir par s'assoir avec elle. Ils donnent souvent de l'argent aux mendiants, faut dire qu'ici, il n'y a pas de mesure sociale.

Dans les médinas, il y a toujours quelqu'un avec petit balai et la nuit, la médina est lavée à grande eau, on l'a vu lorsque nous sommes arrivés de notre souper chez Josie. C'est très différent en dehors des médinas, nous l'avons constaté chaque fois que nous avons pris le bus ou le train, partout il y a les fameux petits sacs de plastique de toutes sortes de couleurs qui s'agrippent aux branches...... sans compter les détritus qui longent les routes et ne sont pas ramassés... 

Connaissez-vous les "Madame Pipi"? Il y en a dans beaucoup de pays, nous les aimons. Elles nettoient les toilettes publiques. Ça peut être dans un resto, un musée, une gare... Lorsque vous les voyez, vous pouvez être assuré que les toilettes sont propres et on leur donne quelques sous. Mais, ça ne veut pas dire qu'il y a du papier alors il faut toujours avoir sa petite réserve sur soi.

Ceci est une remarque, surtout pas une critique. Je veux parler de leurs maisons, les maisons traditionnelles, maisons qui sont tournées vers l'intérieur. Je parle des Riads ou dars. En bus ou en train, lorsque nous traversions des villages et que nous étions plus hauts qu'eux, on voyait bien le centre des maisons qui est ouvert.

La maison a un patio central ouvert, souvent sans toit. Ça fait entrer la lumière mais aussi la pluie, le vent, le sable, les oiseaux et.... le froid. Les chambres et salons se situent autour du patio sur 2-3 étages. Cette ouverture donne de la lumière mais ça fait des chambres sombres où on ne voit jamais dehors. De l'extérieur, ça l'air de rien, une porte sur un grand mur et quand tu ouvres la porte, il y a toute une vie. Au riad de Marrakech on avait l'impression d'être dans un conte des mille et une nuits, c'était magique.

Il y a la terrasse sur le toit où très souvent, nous avons déjeuné. Ces terrasses sont très vertes, fleuries mais il y a de hauts murs tout autour alors, là encore, on voit le ciel mais, c'est tout. J'avoue que ça m'a manqué de ne pas voir dehors. Quand je pense à notre condo qui est sur un coin tout vitré. Autres pays, autres moeurs.

Il faut bien des petits côtés négatifs à un voyage.

La monotonie de la bouffe. Tajine, couscous sans épices eux qui en vendent beaucoup...

Un autre aspect moins agréable est le marchandage. Là aussi, autres pays, autres moeurs, pour eux c'est un plaisir, un mode de vie. Mais, à la longue, ça devient agaçant de devoir marchander TOUT. Yves n'avait pas envie de jouer. Le vendeur disait un prix, Yves en disait un autre et sortait du magasin, la plupart du temps, ça marchait. L'écart était énorme, une fois, c'est passé de 400 dirhams (disons 40$) à 100 dirhams (10$)......  

Que dire des femmes, ça m'attristait tellement quand je les voyais aller chercher de l'eau à la fontaine, les petites filles aussi. Disons que ce phénomène se retrouve dans de nombreux pays. Certaines femmes parlent français mais peu dans les médinas. La majorité porte un foulard ou bien un voile, les mains gantées et plusieurs sont enroulées dans un grand tissu foncé, noir ou brun. Des fois, on voit leurs yeux, des fois non. Comme j'ai dit, on a vu le Maroc des médinas mais à Agadir aussi sur le bord de la mer, elles sont voilées.

J'ai déjà lu qu'il y avait beaucoup d'accidents avec ces femmes, c'est facile de s'enfarger avec une grande jupe ou se faire renverser par une voiture, une moto...

Lors de notre séjour, il n'y a pas eu de grande chaleur, juste un peu, juste assez pour réaliser qu'elles doivent mourir de chaleur sous leurs vêtements. Lorsque nous longions la mer en bus, j'ai vu une femme, tout de noir vêtue, se baigner. Josie habite le Maroc depuis plus de 30 ans. Au début, les femmes et filles portaient un maillot de bain. Aujourd'hui, de moins en moins. Les petits garçons se baignent et les petites filles, habillées, restent sur le bord de l'eau à les regarder....

Dur dur, je ne pense pas que nous allons retourner dans un pays musulman avant bien longtemps, trop difficile de voir les femmes, je ne pensais pas que c'était si pire.... On ne pensait pas que ça nous affecterait autant.

De plus, c'est un peu agaçant en 2013 devoir se cacher pour prendre de l'alcool. C'est drôle au début mais après..... Ils produisent du vin et ils en boivent mais pas ouvertement......

Donc, notre prochain voyage n'est pas dans un pays musulman mais en Europe, Europe de l'est. On fait une croisière sur un fleuve mythique, le Danube qui est depuis des siècles une impor-tante voie fluviale. Ce fleuve traverse ou longe dix pays dont la Hongrie où nous prendrons le bateau à Budapest pour visiter surtout la Serbie et ensuite, revenir à Budapest afin de visiter, cette fois-ci, par nous-même la Hongrie.

Donc, nous vous donnons rendez-vous au mois d'aout pour une autre aventure de Silvie et Yves.

J'espère que vous avez apprécié nous suivre tout au long de ce magnifique voyage. 

Quel bonheur de boire l'eau du robinet

Silvie et Yves


xxx
 
 
 
 

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