Martinique du 25 janvier au 8 février 2015

Les aventures de Silvie et Yves à la Martinique
du 25 janvier au 8 février 2015


Première impression, dimanche le 25 janvier 2015

Bonjour les amis

Nous voici enfin en Martinique

La Martinique est connue pour son volcan: la Montagne pelée qui a fait éruption en 1902 et qui a détruit la ville de Saint-Pierre en quelques minutes.

La Martinique est aussi appelée l'Ile aux fleurs. Ily en a partout mais surtout au Jardin Balada. MAGNIFIQUE
Le vol s’est bien passé, vol direct par Air Canada. Petit sandwich insipide que nous avons payé. Donc, la prochaine fois, on fera comme Maryse, on apportera notre lunch.

Les proprios nous avaient prévenus que tout est fermé le dimanche alors, une fois arrivés à l’aéroport nous avons acheté un très bon sandwich au fromage de chèvre et une bouteille de vin pour le souper.

Notre chauffeur de taxi commentait le paysage de palmiers, les Trois Ilets, la mer avec tous ses bleus. Je soupire.

Nous sommes dons une petite rue tranquille et les photos de l’appart étaient juste, on voit bien la mer de la terrasse woooow.( Homelidays.com #6639188)


Nous voici chez nous, comme vous voyez, la végétation est luxuriante. Le quartier est tranquille avec une épicerie à 10 min à pied et tout près du bus vers le Centre-Ville de Fort-de-France.


Que dire de cette très grand terrasse où nous avons passé beaucoup de temps et pris tous nos repas.

La vue sur les palmiers, les petits voiliers ET le coucher de soleil. wooooow
La proprio, Sylvie Maras, est super sympa. Il nous manquait du lait pour nos céréales du matin alors elle a envoyé son mari nous en porter. Nous avions apporté 2 tranches de pain avec notre beurre de pinottes, il y a un grille-pain, tout est parfait. Pascal était accompagné de son fils Hugo 9-10 ans qui est bien fasciné par les « Canadiens ». Ils sont très gentils tous les 2.

Heureusement, nous avons la clim dans la chambre donc, c’est frais.

Ce matin, lundi, nous sommes allés faire les courses. Il y a un genre Wal Mart à 10 min à pied. Super, nous avons acheté un gratin de broco pour diner et j’ai fait une salade.

L’aventure commence, nous prenons le bus pour le centre-ville. Nous nous sommes renseigné sur la rue, les gens sont très gentils et nous ont expliqué où est l’arrêt du bus. Yves placote avec un vieux monsieur. Les gens sont charmants, ils nous saluent dans la rue. Le monsieur nous a indiqué où était le Grand Marché. On s’y dirige car on veut y diner demain.

Nous nous sommes promenés dans les rues, c’est très exotique. On aime. Quelques rues piétonnes, bcoup de monde, ça sent bon la bouffe partout. Nous nous sommes promenés aussi sur le bord de mer. Nous sommes dans une baie, il y a plein de magnifiques voiliers. J’ai pris des photos pour toi Mélanie.

Pas de petits cafés terrasses pour prendre une bière alors, comme il fait chaud à fondre, nous sommes revenus à la maison, douche et repos.
J’ai une nouvelle tablette, j’aurais besoin de conseils. Je voudrais pouvoir écrire des lettres plus grosses pour mes parents. Je n’aime pas écrire en majuscule et je ne trouve pas comment grossir les lettres à la réception du courriel.

On pense à vous

Silvie et Yves


Petite balade, lundi le 26 janvier

Allo allo

J’ai une nouvelle collègue au bureau depuis 2 semaines, Karine. Elle vient de Fort de France et est au Québec depuis 1 an ½ seulement. Elle a contacté sa famille et son père qui habite Fort de France s’est offert à nous accompagner à St-Pierre. Nous en sommes très contents.

Karine m’avait parlé d’un petit resto sympa à l’intérieur du marché, c’est là que nous voulons donner rendez-vous à Julien, son père. C’est un homme retraité de l’enseignement. Je n’avais aucune idée s’il était Français ou s’il était né en Martinique, je ne savais pas non plus la couleur de sa peau. Il n’a pas besoin d’aller au soleil pour se faire bronzer, il a une belle couleur chocolat au lait ah ah ah. C’est un Martiniquais pur laine ou pur rhum….

Tous les restos sont pleins, Julien nous propose le resto de l’hôtel L’Impératrice. Nous, on suit.

C’est LE bel hôtel de Fort de France où Julien est bien connu.

Il nous initie au « ti punch », 2 petites cuillères à thé de sucre de canne brun, un morceau de citron vert, il brasse et ajoute un doigt de rhum blanc à 50 degrés. Avec ou sans glaçon. Fort mais délicieux, étonnant.

Nous voulions manger un repas typiquement martiniquais. Comme entrée, une cassolette de poissons et une salade d’avocat. Délicieux. Poulet et magret de canard avec des sauces typiques. Miam miam. Le tout accompagné de bananes vertes en purée. Julien nous dit que ce sont les mêmes que nous avons mais elles sont vertes, pas mûres, cuites comme des pommes de terre. C’est délicieux, je vais chercher la recette sur internet. Pour dessert, une glace.

On parle de tout et de rien, il est charmant et nous propose de nous emmener dès maintenant à St-Pierre. Il est 2 hres, c’est un peu tard mais nous prenons ce qui passe.

Yves et lui se battent pour la facture, c’est Julien qui a gagné….. elle était salée.

Nous passons les petites villes et villages de pêcheurs : Schoelcher, Case-Pilote, Bellefontaine, le Carbet. Au Carbet, Julien voulait nous montrer la petite église avec son cimetière tout autour. Nous nous sommes garés juste devant un maître glacier, il y avait 3 belles madames assises dehors à déguster leur glace. Julien les connaissait, bisou à tout le monde. On a placoté un peu avec elles.

Beau village de pêcheurs

Il y a de la pêche mais aussi de l'agriculture. Yves, en vrai gars, voulait être photographié devant le tracteur.

Nous sommes bien heureux d'être au chaud durant l'hiver glacial du Québec.

Plus nous approchons de Saint-Pierre, du volcan, plus le sable est foncé.
Julien arrête partout, nous montre les maisons avec une architecture particulière, nous emmène sur les quais, nous voyons un petit bateau de pêche qui arrive avec 3 beaux barracudas.

Julien est un prof alors nous avons droit à plein d’histoires. Nous décidons de nous arrêter pour prendre une bière sur la plage. Le resto est fermé mais le gars nous conseille d’aller à la superette en acheter et venir la boire sur la plage. C’est ce que nous faisons, bien installé les 2 pieds dans le sable.

Voici Julien notre guide super sympa.
Nous réalisons que le soleil se couche alors il est trop tard pour St-Pierre. Nous revenons à la maison. Là encore, Julien arrête aux beaux endroits pour que je puisse prendre des photos. Très gentil.

Nous prenons rendez-vous pour demain. Julien propose de passer par l’intérieur des terres, de visiter le Jardin Balata, le Sacré-Cœur avant la visite de St-Pierre. Yesssssssssssssss

Nous sommes crevés mais bien contents.

La suite, vous l’aurez demain

Bonne soirée

Silvie et Yves

xxxxx


Le jardin Balata et St-Pierre, mardi, le 27 janvier

Bon matin et bonne fête papa

Êtes-vous prêt pour la suite?

Comme convenu, Julien vient nous chercher à la maison vers 9h30. En route pour le Jardin Balata. Tout au long du chemin, Julien commente, il nous montre son quartier, celui de Karine, de belles maisons appelées Habitation qui appartenaient au Maitre, au colon blanc.

J’ai rarement vu un chemin aussi sinueux et ça monte tout le temps oufffff

Les routes sont très sinueuses et il y a beaucoup d'autos, nous sommes bien contents d'avoir notre ami Julien comme chauffeur. En plus, en bon prof, il nous raconte plein d'anecdotes.

Premier arrêt, le Sacré Cœur de Balata. Et oui, vous avez bien lu, c’est un modèle réduit de la Basilique de Montmartre, Magnifique. Située sur une butte donc vue imprenable sur Fort de France. La basilique est entourée d’une végétation luxuriante.

Après l'éruption du volcan en 1924, beaucoup de gens se sont réfugiés à Fort-de-France. C'est pour cette raison que l'archevêque a décidé de construire cette église.

L'intérieur est plutôt modeste.

La crèche y sera jusqu'à la fin janvier.

La vue de Fort-de-France du Sacré-Coeur est exceptionnelle.
Nous repartons vers le Jardin. Ouf, il y a du monde et le stationnement est loin d’être évident. Je suis bien contente de ne pas être au volant. Coup de chance, une voiture nous cède sa place et nous sommes le matin…..

Une route sinueuse nous mène au Jardin Balata. Un jardin époustouflant, un incontournable. Je comprends pourquoi la Martinique est surnommée l'Ile aux fleurs.
Beaucoup de monde mais le Jardin est très grand alors on ne se marche pas sur les pieds.

Juste à l’entrée, des abreuvoirs pour colibris sont installés, il y a plein de petits colibris de couleurs différentes, pas le mêmes qu’à St-Michel. Ça commence bien.

Toujours fascinant et impressionnant les jardins de par le monde. Je garde un très bon souvenir du Jardin Majorelle de Marrakech, un vrai havre de paix.

Des centaines d’arbres, arbustes

La végétation est luxuriante

J'ai déjà vu ce genre d'arbre au Mexique.

Est-ce un éventail pour géante?

Nous sommes toujours près d'une montagne au sommet très à pi
Aussi des plantes, des fleurs, certaines que nous connaissons pour les avoir vues en pot ou en fleurs coupées, rarement en pleine nature. MAGNFIQUE. Nous y passons du bon temps, c’est nuageux alors c’est moins chaud. Heureusement.

J'adore les oiseaux-du-paradis.
Celle-là est poilue

Une fleur vraiment étrange, une rose de porcelaine et elle semble vraiment être en porcelaine.

J'aurai bien aimé voir boire un colibri.

Un Balister

Je ne les connais pas toutes.



Nous sommes plus habitués de voir ces belles fleurs exotiques en fleurs coupées. Fascinant de les retrouver en pleine nature, dans leur élément.
Nous voici très heureux d'être avec notre extraordinaire guide, Julien.
Ensuite, direction St-Pierre. Nous nous arrêtons au Centre de Découverte des Sciences de la Terre un autre incontournable afin de bien comprendre ce qui s'est passé à St-Pierre le 8 mai 1902. Bâtisse moderne, surélevée, accotée sur de gros caoutchoucs antisismiques. C’est une grande bâtisse rectangulaire, en verre.

Le volcan de la Montagne pelée s'y reflète, c'est spectaculaire!


Nous arrivons juste à temps pour un film racontant l’histoire des volcans et surtout expliquant ce qui est arrivé le 8 mai 1902.

St-Pierre était une ville de 30 000 habitants, moderne pour l’époque, c’était la capitale de la Martinique, surnommée le petit Paris des Antilles, rien de moins. Elle possédait l’électricité, un tramway, une chambre de commerce, des rhumeries.

Le volcan de la Montagne Pelée avait pourtant bien montré qu’il était sur le point de se réveiller. Mais les gens ne voulaient pas y croire. Le gouverneur était là avec sa femme, il y avait beaucoup de monde car il y avait une Première Communion mais surtout, le 11, il y avait des élections importantes qui s’y tenaient. Donc, pas question d’évacuer.

L’onde de choc est d’une rare violence. On l’a vue au Centre des Découvertes. En 2 min, tout est détruit, il y avait beaucoup de bateaux dans la baie, détruits eux aussi, UN DRAME. 


Nous nous sommes rendus à St-Pierre. Nous avons vu le théâtre, enfin, ce qu’il en reste. Ça donne une bonne idée quand nous voyons ces 2 beaux escaliers avec une fontaine au centre. À côté, il y a la prison avec la cellule du soulon.



Les ruines ne sont pas bien exploitées, c’est dommage.

Julien nous disait que c’était une ville très moderne ou tout était permis et qu’il y avait beaucoup de débauche. Était-ce une punition de Dieu????

Ce sont les restes du Théâtre avec ses escaliers majestueux.
Une personne a survécu, un gars emprisonné parce qu’il avait pris trop de rhum. Sa brosse lui a sauvé la vie, le cachot avait des murs très épais. Il a été brûlé et enfermé longtemps avant que les gens de l’extérieur viennent le délivrer. Le film nous a aidés à comprendre tout ça.

La cellule du soulon, le seul rescapé.

La rue principale très colorée.
 La Maison de la Bourse était la chambre de commerce de Saint-Pierre, située sur une belle grande place où les navires venus d'Europe déchargeaient leurs marchandises. Entièrement détruite, elle a été reconstruite à l'identique et sur ses fondations d'origine. Elle représente l'architecture typique créole et témoigne du raffinement et de la prospérité de Saint-Pierre à la fin du X1Xe siècle.

Un grand marché, une belle grande place, les 2 donnant sur la mer avec la Maison de la Bourse au bout.

Fort de France est devenu la capitale et St-Pierre ne s’en est pas vraiment remis.

Julien y a enseigné pendant 4 ans.

La Maison de la Bourse située sur une belle grande place.
 La baie est MAGNIFIQUE, immense, avec plein de voiliers. Facile d’imaginer en 1902 les beaux 2 et 3 mâts.

Il y avait près de 300 bateaux lors de l'éruption, ils sont presque tous brûlés dans la baie.

Retour à la maison avec un petit arrêt chez le maître glacier de l’autre jour. Gars bien sympa qui a reconnu mon accent (j’ai un accent moi!?!?) Il m’a raconté que Philippe Mollé et Francis Reddy sont venus tourner chez lui il y a quelques années. Il en était très fier. D’ailleurs ses glaces étaient délicieuses.

On a mangé un yogourt pour souper et les délicieux carrés offert par ma belle belle-sœur Johanne.

Une autre journée de terminée.

La chaleur nous fatigue (est baveuse)

Demain, jeudi, repos

Bye bye


On se la coule douce, jeudi le 29 janvier

Allo allo

Nous avons décidé de nous la couler douce après 2 jours d’activités avec notre ami Julien.

Comme nous voyons la mer de l’appart, nous avons décidé de la saluer de plus près. Donc, nous prenons la route….. Cependant, elle ne longe pas la mer mais des commerces et un bidonville.
Mais, pas très loin, il y a un petit resto avec une jeune fille qui nous invite. Nous avons un petit creux alors, pourquoi pas

Le resto ne paie pas de mine de l’extérieur mais, à l’intérieur, il donne sur les palmiers et sur la mer. Wooooow

Bière locale comme apéro, la Lorraine. Accras de crevettes, quiche lorraine et assiette de fromage. On dit à la jeune fille que c’est délicieux, le chef vient nous voir (nous sommes les seuls clients dans le resto) et nous apprend qu’il est ouvert depuis lundi seulement. Nous lui souhaitons longue vie.

Les restos le long de la mer sont très rares à Fort-de-France, en plus il était bordé de palmiers.
Nous continuons notre chemin, c’est loin le centre-ville de Fort de France et il fait chaud. Il y a un gros édifice qui nous sert de point de repère. Nous approchons.

Je veux aller au Marché car, lorsque nous avons donné rendez-vous à Julien, en attendant, j’avais acheté des cartes postales. Comme je n’avais pas de monnaie, la vendeuse m’a dit : Mais Chérie, tu viendras me payer plus tard. Comme nous n’avons pas mangé au Marché, je suis partie sans la payer. Je voulais honorer ma dette, un gros un Euro 40. La vendeuse m’a dit : Mais, Chérie, j’avais complètement oublié.

J'adore les marchés. Celui-ci est le plus gros et il y en a des plus petits.
Nous sommes allés à l’Information Touristique pour connaître le transport pour retourner à l’aéroport. C’est pas compliqué, il n’y en a pas. La solution est de s’organiser d’avance avec un chauffeur de taxi. Super, nous en trouverons un samedi, avant le départ. J’en ai profité pour les remercier pour toute la documentation qu’ils nous avaient postée à Montréal.

Retour à la maison, en bus cette fois-ci ouffff.

Belle surprise, nous avons un beau courriel des beaux-parents de Karine. Ils nous proposent de les rejoindre chez eux à Rivière Pilote, en taxi collectif. Super, nous acceptons avec empressement, pour mercredi de la semaine prochaine.

Comme nous avons décidé de ne pas louer de voiture, nous avons envoyé un courriel aux beaux-parents pour leur dire que nous ne pourrions probablement pas les voir, que, s’ils venaient à Fort de France, ça nous ferait plaisir de diner avec eux.

Pour la mère de Karine, qui demeure au Diamant pas trop loin des Trois-Ilets, nous lui avons demandé si c’était possible de se donner rv aux Trois-Ilets, pour nous c’est facile d’y aller avec la navette fluviale.

Le transport en commun est inexistant en Martinique. Il y a des bus dans Fort de France mais pas à l’extérieur. Il faut prendre un taxi collectif, un taxico. À la gare de bus, ils sont tous enlignés avec la destination affichée. C’est bien mais, il faut bien un mais, le taxico part quand il est plein….6-7 personnes. Donc, pas vraiment d’heure fixe. Dominick, le beau-papa de Karine le sait, c’est son pays. Nous sommes ravis.

Aujourd’hui, vendredi, nous décidons d’aller nous baigner aux Trois-Ilets. Il est plus que temps.

Nous prenons le bus jusqu’au centre-ville. De là, nous prenons une navette maritime pour 20 min.

Belle surprise, c’est une station balnéaire où tout est organisé pour le touriste et la plage.



Il y a plein de beaux voiliers partout. Encore une pensée pour Mélanie.

Nous nous installons et nous nous baignons… dans la mer… des Caraïbes WOOOOW

L’eau est chaude, c’est super agréable, elle est a plus 27.

Nous nous déplaçons vers une autre petite baie et… nous nous rebaignons. Nous avons une pensée à vous, c’est FANTASTIQUE.

Nous nous trouvons une belle terrasse avec, à ses pieds, voiliers et yatchs. Je soupire.

Des petites entrées : accras de morue, crabe farci, avocat, miam miam.

Nous nous promenons dans le petit village créole avec plein de petites boutiques.

Charmant village créole
 


Retour à la maison avec un autre tour de bateau et de bus.

Nous sommes toujours très chanceux en voyage pour l’emplacement de nos apparts ou hôtels. À Venise, c’était la Place St-Marc qui était indiqué partout et qui donnait sur la lagune, notre appart aussi. À Marrakech, nous n’étions pas loin de la Place Jemma El Fna et ici, c’est le centre commercial Le Rond-Point et au retour, il y a un gros bloc appartements ROSE, nous savons que c’est le prochain arrêt.

Une autre belle surprise en arrivant, là, c’est un message de Nicole, la mère de Karine. Elle habite au Diamant, plus au sud que nous. Elle nous offre de venir nous chercher aux Trois-Ilets et de coucher chez elle. Elle a une maison qui surplombe la mer avec une vue imprenable sur Fde F. Le lendemain, elle nous promènerait dans sa région et elle nous raccompagnerait aux Trois-Ilets.

Que dire de plus.

Nous avons eu un très bon souper de saumon et nous avons assisté, de notre terrasse, à un spectaculaire coucher de soleil qui a duré…. 2-3 min.

Ouf que le soleil se couche vite ici.

Petite journée demain

Bonne fin de semaine à vous
Et bonne croisière Tante Suzanne

Bisous

Silvie et Yves


Le hasard

Vous allez trouver ça cocasse.

Julien nous a parlé d’un de ses amis qu’il a visité quelques fois en France à … Anduze.

Anduze est une petite ville du Sud, je suis certaine que personne a entendu parler de cette petite ville, à part moi qui y suit allée dans une autre vie, quel hasard!!

Ensuite, Julien nous dit que son ami est déménagé à Uzes, pas très loin, c’est de cette petite ville que partait le fameux aqueduc du Pont du Gard qui alimentait en eau potable la ville de Nîmes, à l’époque des Romains.

Nous allumons la télé, c’est un documentaire qui raconte l’histoire de l’aqueduc et du Pont du Gard. Autre bel hasard.

Sourions


Un samedi à Fort de France, samedi le 31 janvier

Allo allo

Petite journée aujourd’hui. Nous sommes allés en ville, Yves a brisé ses sandales et perdu ses petites lunettes de lecture. Il n’a pas l’habitude d’être malchanceux.

J’avais envoyé un petit mot à Julien en lui parlant de nos projets. Il a téléphoné pour nous dire d’y aller avant-midi car presque tout ferme à midi.

Il veut nous emmener aux Trois-Ilets, visiter la Savane des Esclaves où est reproduit le mode de vie des esclaves, ses grands-parents, incroyable, c’est comme hier.

Il s’est bien aperçu que nous aimons l’histoire. Bien contents encore une fois.

Vite vite, la douche, le téléphone sonne encore, ciel que nous sommes populaire ah ah ah

C’est Sylvie, la proprio de l’appart qui veut savoir comment c’est passé notre semaine et qui nous offre de l’accompagner avec sa famille à la plus belle des plages, les Salines. Nous y ferons un pique-nique. En plus, il y a une petite glacière dans l’appart.

Wow quelle chance, elle a 2 fils de 6 et 10 ans qui sont bien impressionnés par le Canada.

Nous sommes évidemment partants.

Nous quittons l’appart et allons attendre le bus. Je me pâââme sur le paysage, il y a 2 belles montagnes juste devant nous. Nous placotons avec une Madame. Elle trouve que c’est long et fait signe à un taxi collectif, appelé taxico. Nous lui demandons combien ça coûte, à peu près le prix du bus. Le taxico n’a qu’une place de libre mais un autre arrive avec de la place pour 2 touristes. Notre première expérience en taxico. 14 personnes. La prochaine fois, ce sera mercredi pour rencontrer Dominick, le beau-papa.

Il y a bcoup plus d’activités le samedi que les jours de semaine. Il y a plusieurs très beaux bâtiments de l'époque coloniale.


L'ancien Hôtel de ville (1912) abrite maintenant le théâtre Aimé Césaire, maire de Fort-de-France de 1945 à 2001.

La Préfecture est une inspiration du Petit Trianon de Versailles (1925).

La cathédrale Saint-Louis a été bâtie en 1671 et reconstruite en 1895.

La bibliothèque Schoelcher est le monument le plus prestigieux de la ville. D'abord présenté à Paris en 1889, démonté et transporté par bateau à F-de-F. Victor Schoelcher est un politicien français pour l'abolitionnisme dans les Colonies françaises au 19e siècle.

L'ancien Palais de Justice (1906) a été le théâtre de bien des grands procès de l'Histoire de la Martinique. Maintenant c'est l'Espace Culturel Camille Darsières du nom d'un célèbre avocat.

La cour intérieure de l'Espace Culturel.

Deux beaux bâtiments administratifs


Dans la ville, nous retrouvons les maisons traditionnelles en bois, très colorées. Partout où nous marchons, il y a toujours de bonnes odeurs de bouffe.



Yves est chanceux, il trouve ce qu’il veut. Nous allons manger au Marché. C’est archi plein, nous nous assoyons avec un couple de Français très gentil. Le Monsieur a 80 ans et ils voyagent bcoup. Nous avons placoté.

Ils quittent. Un autre couple de Français prend leur place. Fin trentaine, sympa. Ils ont un commerce dans une petite ville, Janzé en Bretagne. Nous notons le nom, si nous y allons, nous irons leur dire bonjour.

Il est tôt mais comme il fait très chaud, nous retournons à la maison.

Julien nous téléphone, nous nous organisons pour lundi. Il vient nous chercher à 9 hres pour la visite de la Savane.

Nous n’avons jamais fait autant de SOCIAL en voyage, nous ne nous attendions tellement pas à ça.

Le soleil se couche tôt, vers 6 hres, nous le voyons entrer dans l’eau. Lui aussi a chaud alors il fait ça vite pour se rafraîchir.

Je vous souhaite un bon dimanche

xxx

Les Salines Dimanche le 1er février

Allo allo

Très agréable notre journée de dimanche aux Salines.

Sylvie et Pascal sont venus nous chercher à 2 autos. J’ai embarqué avec Sylvie et les 2 garçons et Yves avec Pascal.

Nous avons roulé une heure. Ils parlent bcoup des bouchons, nous avons été chanceux, ça très bien été.

La plage est magnifique, à perte de vue.



Beaucoup de monde mais correct. Nous nous sommes installés sous les palmiers à côté de….. Québécois.

Nos amis avaient apporté 3 hamacs. Quel luxe, ça faisait très exotique.

L’eau est chaude, de belles vagues, les garçons avaient des planches alors ils se sont bien amusés. Nous avions notre pique-nique.

Nous sommes repartis vers les 4 hres.

Nous avons eu le temps de parler. C’était bien intéressant d’avoir le point de vue d’une enseignante et celui d’un ingénieur dans l’environnement, les eaux.

Ils sont en Martinique depuis 20 ans et ont fin trentaine.

Sylvie est une fille optimiste, très ouverte vers les autres et c’est ce qu’elle montre à ses enfants. Elle forme les professeurs et participe à des concours afin de devenir directrice de lycée (école secondaire). Les profs sont Martiniquais et Français et de plus en plus de gens viennent de la Guyane.

Elle dit que ça va bien en général.

Différent pour Pascal qui a des gens sous ses ordres et qui s’attend à un rendement. Il se fait traiter de Négrier.

Mais, Sylvie a confirmé que la Martinique vit, par période, des tensions. Les Martiniquais (85% de Noirs) voudraient bien leur indépendance mais les subventions viennent de la France, d’ailleurs, presque tout vient de la France. Ils seraient bien mal pris.

Intéressant les points de vue différents.

Ils ont acheté notre appart pour accueillir leur famille et loue entre les visites. C’est nouveau, ça ne fait qu’un an.

Encore une autre journée très chaude.


La Savane des Esclaves, lundi le 2 février

Bon matin à tous

Changement, Julien vient nous chercher après le lunch à la place de 9 heures
Mon retraité est bien content.

Julien arrive à l’heure et, en route vers la Savane des Esclaves, aux Trois-Ilets.

Il y a une dizaine d’années, un Martiniquais, Gilbert Larose, a voulu préserver l’histoire des esclaves. Ayant lui –même vécu son enfance dans une case, il a décidé de reproduire un village dans un grand parc. Il fallait y croire, il n’a eu aucune subvention.

Notre guide est une jeune Blanche.

Je vous fais une histoire courte de la Martinique.

Commençons avec les colons français qui ont peuplé la Martinique. Ils obtenaient un lopin de terre et en 36 mois, ils devaient réussir à défricher et cultiver. C’était difficile alors ils ont commencé à acheter des esclaves à d’autres Européens habitant sur les iles environnantes. Et la traite commença.

Il y avait une grande case avec des reproductions de la vie de l’époque. La plupart partait de l’Ile de Gorée au Sénégal. La première esclaverie remonterait à 1536, construite par les Portugais. Les familles pouvaient être séparées et partir vers des destinations différentes. Ils étaient inscrits sous un matricule et non sous leur nom africain.

Ils partaient sur les négriers (bateau construit pour transporter les esclaves), les gens étaient entassés les uns sur les autres sur plusieurs étages. Plusieurs mouraient en route. Mais aussi, dans les 2 premières années, 60% des Africains mouraient. Ça donne des frissons.

Nous avons vu des cases, faites comme à l’époque avec les toitures en feuilles de canne, sols en terre battue. Les cases sont toutes petites mais faut dire qu’avec un tel climat, les gens vivent à l’extérieur. Faut dire aussi qu’ils avaient de longues heures de travail....

Partout, ily a de belles fleurs, des jardins cultivés à la mode traditionnelle, le jardin médicinal, un troupeau de cabris (chèvres), des moutons.



Dans la campagne des Trois-Ilets, Gilbert Larose a eu le courage de reconstituer l'habitat et le mode de vie des Neg Marron, ces esclaves qui fuyaient les plantations pour se réfugier dans la nature.



À l'époque, ils construisaient avec tout ce qui se trouvait à porter de main. Palissades en bois tressé, toitures en feuilles de canne, sols en terre battue.

Le jardin médicinal était indispensable pour la vie et survie des ancêtres martiniquais dans les campagnes.

À plusieurs reprises, nous avons vu l'arbre à pain, rendu célèbre par l'aventure des révoltés du Bounty. La mission était de recueillir, à Tahiti, le plus grand nombre de plants et de les transporter aux Caraïbes pour fournir de la nourriture aux esclaves de ces colonies.(1793)

Cet arbre est le formager, il est couvert de pic. Ils y attachaient les esclaves récalcitrants.
Il y a aussi des arbres dont le Fromager dont l’écorce dans le bas de l’arbre est plein de longs pics. Ils y attachaient les esclaves récalcitrants. J’ai mis ma main…. l’horreur

Nous avons vu aussi des sculptures grandeur nature représentant les esclaves. La première fois qu’un esclave s’évadait, à sa reprise, ils lui coupaient les 2 oreilles et ils le marquaient d’une fleur de lys sur une épaule. La deuxième fois, ils lui coupaient une jambe sous le genou et une autre marque au fer rouge sur l’autre épaule. La 3e fois, ils lui coupaient la tête et la mettaient en haut d’une pique au milieu des cases pour leur faire peur….

Ceux qui ont vu l’émission Partir autrement en famille avec Pascale Montpetit ont vu le village.
À la sortie, le proprio était là, Julien l’a reconnu. Très sympa. Il vient souvent au Québec faire les Salons du tourisme. Il a écrit une bédé racontant l’histoire des esclaves. Très bien faite la bédé. Nous en avons acheté une pour Julien et une pour Karine.

La Savane des Esclaves est vraiment un incontournable.

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés chez sa sœur qui, avec son mari, cultive la canne à sucre et produit du rhum. Elle nous a fait goûter une liqueur de coco, délicieuse, qu’elle fait elle-même. Elle est très gentille la dame et elle a une peau très noire.

Julien nous invite pour l’apéro. Il nous fait goûter plusieurs Ti Punch, vieux rhum, rhum blanc, un autre avec une liqueur de batterie fait par son beau-frère. Non non, ce n’est pas une batterie d’automobile ah ah ah. C’est aussi fait avec la canne à sucre, c’est très épais, ça sent la mélasse.

Il nous a fait goûter un autre rhum aromatisé fait par un de ses copains aujourd’hui décédé. Ça nous a touchés car c’était sa dernière bouteille.

Nous ne sommes pas de grands amateurs d’alcool fort mais, j’avoue que c’était délicieux.

Il nous a servi de petites bouchées qui ont fait notre souper, toutes des spécialités. Du boudin noir, ce sont de petites saucisses, noires, servies chaudes, que l’on mange avec les doigts et à la peau assez coriace. Mais, c’était bon. De petits crabes farcis, une soupe très consistante, appelée pâtée en pot, faite de viande, de légumes, le tout coupé très fin. Délicieux.

Julien nous a invité pour l'apéro, il nous a fait goûter différents rhums et nous a servi plein de spécialités antillaises. miam miam.
Il a un très beau jardin bordé d’une haute haie, dans sa haie, un peu partout, il y a des crotons!!!! Il a pris du basilic et de la citronnelle pour que nous nous fassions une tisane et il nous a aussi donné du thym, la feuille est grosse comme ma main!!!! Je n’ai jamais vu ça. Est-ce que ça dit quelque chose à quelqu’un?

Julien devait sortir pour une veillée funéraire. Il nous a raccompagné à la maison et nous a offert de nous accompagner à l’aéroport dimanche prochain. Nous en étions très contents car les transports pour l’aéroport sont bien compliqués de Fort de France.

Mardi, nous allons en ville, il nous reste quelques clic clic à faire.

Bisous

Silvie et Yves.

XXX

Lien entre la Martinique et le Canada

Bon matin les amis

Plusieurs m’ont écrit pour me dire qu’ils avaient apprécié mon petit cours d’histoire.

J’ai oublié de vous écrire un fait intéressant.

Les pays européens ont été très souvent en guerre, pour agrandir leur territoire, ouvrir la route des épices, de la soie et de l’opium, comme nous l’avons vu au Portugal avec Vasco de Gamma. Mais aussi, pour la conquête de nouveaux territoires.

Parlons ici de la France et de l’Angleterre qui nous touchent de plus près. Ça va vous rappeler les cours d’histoire du secondaire.

Donc, la France et l’Angleterre sont en guerre, une de leur chicane dure 7 ans, on l’a appelée : La Guerre de 7 ans. Les 2 pays font la paix et signent un traité, le Traité de Paris en 1763.

Évidemment, il faut négocier, ils s’installent devant la carte du monde.

La France veut garder ses iles des Antilles pour la canne à sucre, le rhum. Donc, elle récupère la Martinique et laisse tomber ses quelques arpents de neige, la Nouvelle France. Nous passons du Régime français au Régime anglais.

Le nom de nos 2 pays est sur un même traité que nous avons vu à la Savane des Esclaves.

Fin de ma petite histoire simplifiée.


Rivière-Pilote, mercredi le 4 février

Allo allo

Nous avons passé une belle journée avec les beaux-parents de Karine. Lui est Français et elle, Martiniquaise.

Nous avons pris le taxico, ça très bien été, nous n’avons pas trop attendu, faut dire que nous sommes partis longtemps d’avance. Donc, une heure après nous étions à Rivière-Pilote. Comme nous sommes arrivés tôt, nous avons pu marcher un peu dans le village, c’est mignon.

L'église de Rivière-Pilote.

Petit bourg charmant où habite Dominik et Flora.

L'école du village avec ses belles couleurs pastelles.
Nous pensions que Dominick venait nous chercher à l’église du village pour nous emmener faire une balade et que nous dinerions en route.

Pan toute, il nous a emmenés chez lui et sa femme Flora nous a fait un délicieux repas. Entrée de boudin noir, une belle assiette avec des crevettes, des fromages et de la glace comme dessert. Miam miam

Nous avons débuté par un Ti Punch, Dominick, en bon Français, a pris un pastis. Le Ti Punch est composé de citron vert. Il n’en restait plus. Dominick est allé au jardin en cueillir un. Wooow.

Nous avons parlé de leur fils, Jean-Christophe, le mari de Karine. Il jouait du violon dans un groupe populaire de la Martinique. Je ne le connais pas, Karine travaille chez nous depuis 2 semaines seulement. Dominick a mis le vidéo d’un de ses spectacles et nous avons bien ri avec Flora en nous pâââmant sur le plus beau et le meilleur des musiciens. Ah ah ah.

Ça été vraiment très agréable comme échange, c’était bien intéressant son point de vue de Martiniquaise face à l’esclavage. Elle est même allée jusqu’à l’ile de Gorée au Sénégal d’où la plupart des esclaves transitaient. Ça devait être extrêmement émouvant.

Nous avons tellement placoté (parloté en Martiniquais) qu’il était trop tard pour la balade. Flora est allée au jardin pour nous cueillir 2 beaux pamplemousses rewooow. Et elle m'a fait parvenir cet arbre qui fleurit à l'été et porte bien son nom: le Flamboyant.


Le Flamboyant de Flora.
Dominick est venu nous reconduire en ville et nous avons réalisé qu’à 4 hres, il n’y a plus de taxico!!! C’est-à-dire, qu’il n’y a plus de transport du tout…..

Alors, Dominick est venu nous reconduire à Fort de France. C’est une heure, aller, une heure retour. Nous avons voulu l’inviter pour l’apéro mais il a préféré partir tout de suite car le retour c’est certainement fait dans les fameux bouchons de Fort de France. C’est vraiment très très gentil de sa part.

Nous nous sommes promis de rester en contact et c’est certain qu’ils vont venir à Montréal voir leur fils.

Demain, à la fin de journée, nous allons rejoindre la mère de Karine

On aime


Le Diamant, jeudi, le 6 février

Nous avons passé du bon temps avec Nicole mais ça faillit ne pas avoir lieu.

Nous prenons la navette pour le Bourg des Trois-Ilets comme convenu. Nous attendons, nous attendons, nous attendons. Toujours pas de Nicole….. que se passe-t-il? Nous ne pouvons pas prendre le risque de rester là alors nous reprenons la dernière navette sniff sniff.

Nous nous sommes rendus aux Trois Ilets en navette fluviale. La première fois pour s'y baigner, la deuxième pour rejoindre Nicole. La plupart des églises sont petites et bien colorées.


Un hôpital bien vieux mais toujours en fonction.

Encore des maisons traditionnelles en bois.
Nous faisons l’épicerie, nous nous installons à la table, le téléphone sonne, c’est Nicole. Elle n’est pas trop contente, elle nous a attendu bien longtemps à….. la Pointe du Bout……. Un malentendu, bien triste de s’être raté. Elle trouve que ça pas de bon sens de ne pas se voir, elle décide de venir nous chercher dans le stationnement de l’épicerie à côté de chez nous. C’est 3/4 d’heure de route oh là là.


Dans la voiture, je lui dis que c’est bien triste ce qui est arrivé, nous oublions tout et repartons à zéro.

Nicole a une maison qui est un vrai nid d’aigle. Elle est tout en haut d’une montagne. Le chemin est sinueux et extrêmement à pic. Avec nos hivers, impossible d’imaginer une pareille route chez nous.

Nicole a une vue exceptionnelle, à droite, nous voyons la Mer des Caraïbes, ensuite, il y a les montagnes et la végétation luxuriante et à gauche, nous voyons l’Atlantique. C’est à couper le souffle.

Nous voici dans le nid d'aigle de Nicole. Vue à couper le souffle.

D'un côté la mer des Caraïbes, de l'autre l'océan Atlantique. Quoi demander de plus!

Nous avons été très bien accueillis par Nicole dans sa toute nouvelle maison.
Vendredi, nous partons pour notre balade, nous longeons la mer, du Diamant jusqu’à la Pointe du Bout.

Le Rocher du Diamant est face à la ville du Diamant. Il semblerait qu’il a pris ce nom à cause de sa forme et parce qu’il brillait au soleil.

Le fameux Rocher du Diamant. Encore une fois, la France et l'Angleterre sont en guerre. Le Rocher fut occupé par l'armée britannique. Les soldats couchaient dans les grottes et les canons étaient dirigés vers la côte. Ça duré 17 mois et les Français furent les gagnants.



Serez-vous surpris si je vous dis que la France et l’Angleterre étaient encore en guerre et que l’Angleterre a décidé d’occuper le rocher et de le fortifier. Il y avait une centaine d’hommes qui l’habitait.

Les grottes servaient de dortoirs, il y avait des élevages d’animaux, un hôpital et des canons pour harceler les Français. Ça duré 17 mois et les Français ont gagné. Un musée nous explique l’installation des Anglais.

Aujourd’hui, l’île est occupée par des colonies d’oiseaux et est protégée.

Nous arrêtons au Marché du Diamant. Plus petit que celui de Fort de France, très coloré avec de petites tables sur la plage. Mais, il est trop tôt pour diner alors nous repartons.

Nous faisons quand même une petite halte.

Partout nous avons vu de ces bouteilles d'alcool maison. Je crois que c'est du rhum et des fruits locaux. Nous n'y avons pas goûté. Mais nous connaissons bien le Ti Punch et une liqueur maison de coco.
Nous longeons la côte et nous nous arrêtons dans de belles anses et nous admirons les plages et la mer.

La première, l’Anse Cafard a une triste histoire. Un bateau négrier a fait naufrage lors d’une tempête en 1830, malgré l’interdiction de faire la traite. Les pauvres Africains avaient traversé l’océan dans des conditions épouvantables pour faire naufrage à leur arrivée. Quelques-uns ont été sauvés. Personne ne savait d’où ils venaient alors ils ont été envoyés dans les bagnes de Guyane!!!!!

Il y a un Mémorial, quinze statues, la tête dans les épaules, regardant par terre, tournée vers l’île de Gorée au Sénégal. C’est d’une telle tristesse.


Le Mémorial de l'Anse Caffard, érigé en 1998 pour le 150e anniversaire de l'abolition de l'esclavage rappelle aussi qu'en 1830, lors d'une violente tempête, un navire négrier (traite d'esclaves) fit naufrage. les quelques rescapés furent envoyés au bagne de Guyane!!!
Une autre histoire triste, promis, c’est la dernière.

Plus loin, il y a la Maison du Bagnard. Un homme, condamné à perpétuité au bagne de Guyane, il était terrrriblement dangereux. En effet, il avait sculpté le buste de son maître.

La Maison du Bagnard fut habitée par un ancien bagnard accusé et condamné pour avoir sculpté le buste de son maître!! Quelle tristesse!!
Nous continuons et arrêtons dans une belle anse que l’on voit souvent sur les photos de publicité de la Martinique : l’Anse d’Arlet.

Il y a un grand quai et au bout, si nous nous retournons, le quai arrive vis-à-vis la porte de l’église. C’est charmant.

Quelle belle photo que la petite église de l'Anse d'Arlet que nous voyons au bout du quai.
Je n'ai jamais vu d'église avec de si gros et si beaux lustres. Je les aurai plus vus dans la salle à dîner d'un riche Béké.
Nous nous arrêtons pour luncher sur la plage. Nous prenons des entrées que nous partageons : accras de morue, accras de crevettes, crabes farcis et de délicieux petits poissons. Miam miam.

Avec Nicole, nous nous sommes installés les deux pieds dans le sable et nous avons partagé de délicieuses entrées.
Nous continuons en nous arrêtant un peu partout, clic clic.




Les plages sont extraordinaires, particulièrement celles avec les palmiers penchés. C'est à couper le souffle.
Nicole vient nous reconduire jusqu’à la Pointe du Bout où nous prenons la navette pour le retour à Fort de France et nous prenons le bus jusqu’à la maison.

Il a fait chaud à fondre mais nous sommes ravis.

Samedi, on se la coule douce et nous attendons notre ami Julien qui vient prendre l’apéro.

Ouf, c’est la dernière journée


Encore le hasard, dimanche le 8 février

Allo allo

Eh bien, un autre hasard pour terminer notre voyage en beauté.

La proprio, Sylvie, vient à l’appart à midi, elle est vraiment sympa. Nous prenons le temps de placoter. Elle nous dit que son fils aime la musique, il joue de la guitare mais il est passionné par le violon. Nous lui parlons de Jean-Christophe le mari de Karine qui est violoniste, qui faisait partie du groupe le plus important de la Martinique et qui donnait aussi des leçons privées.

Eh bien, Sylvie est amie avec ses parents depuis très longtemps. Je lui avais dit que nous allions à Rivière-Pilote chez les beaux-parents de ma collègue mais je n’ai jamais mentionné le nom de Dominick, de Flora ou de Jean-Christophe.

ET là, Julien arrive, nous le présentons, nous avons bien ri. La Martinique n’est pas un si petit pays que ça quand même. La magie se poursuit.

Je suis dans l’avion, le vol se déroule bien à part un enfant qui hurle et sa mère qui s’époumonne dans mon dos pourvu qu’elle garde ses microbes.

Bye bye

Le bilan, vendredi le 20 février

Nous voici arrivés au temps du bilan.

Ce voyage est vraiment exceptionnel grâce à ma nouvelle collègue Karine qui m’a mise en contact avec sa famille.

Ils ont tous été extrêmement généreux avec nous. Jusqu’à notre proprio Sylvie qui nous a emmenés à la plage et qui aussi, nous a offert de nous conduire à l’aéroport.

Notre coup de cœur, c’est Julien le père de Karine qui a été plus qu’un guide pour nous. Il nous a montré sa belle Martinique, il nous l’a décrite, nous l’a racontée.

Sa belle-mère Flora, une descendant d’esclaves, qui cherche ses racines jusqu’au Sénégal. Une femme engagée, une battante.

Difficile de passer à côté de l’esclavage quand nous allons dans ces pays-là. Enfin, moi, c’était la première fois que j’y étais confrontée. Je pensais à Yves qui a reçu son arbre généalogique en cadeau. Eux, ils ne sauront jamais.

Parler des esclaves, c’est parler des « Békés », les colons Français à qui appartenaient les belles « habitations », ces belles grandes maisons, les cases des esclaves, les champs de canne à sucre, les rhumeries… Il en reste quelques-unes. Elles ne jouent plus le même rôle, certaines sont transformées en musée. La sœur de Julien en possède une, elle cultive la canne, fait et vend son rhum. Elle est très noire de peau. Les vieux Békés doivent se retourner dans leur tombe. Bravo Madame.

Il y a encore des Békés, surtout un, très riche et très puissant. Presque toute l’île lui appartient. On nous a dit que c’est lui qui importe toutes les voitures de la Martinique alors il fait de fortes pression contre le transport en commun….

En effet, c’est le premier pays que je fais où les transports en commun sont presque inexistants. Il y a les bus dans la ville qui sont très bien mais à l’extérieur de la ville, oublie ça.

Il y a les taxicos (taxis collectifs) qui sont tous au même endroit et leur destination est très bien indiquée. Cependant, il y a 8 places, des fois plus, le chauffer attend que ce soit plein et il part. Les gens peuvent descendre en route et, s’il y a une place de disponible, ils peuvent monter en route. Nous l’avons fait une fois pour se rendre au Centre-ville. Donc, c’est pas si mal pour l’aller mais le retour est compliqué. Nous avons voulu en prendre un à 4 heures de l’après-midi pour revenir à Fort de France et c’était terminé. Heureusement, Dominick est venu nous reconduire.

Nous nous sommes ennuyés des tuk tuk de l’Asie.
Bonne bouffe, les accras, les petits crabes, le colombo de poulet, miam miam.

Que dire de la végétation, elle est luxuriante, les fleurs sont magnifiques, le paysage est très montagneux, les montagnes sont pointues, pas arrondies comme les nôtres.

Peu importe où nous étions, la mer était toujours proche avec ses belles plages. Il y en a beaucoup, partout donc, il est toujours possible de trouver une belle plage qui n’est pas trop bondée.

Nous avons beaucoup aimé.

Nous voici revenus et la vague de froid est toujours là brrrrrrrr.

Rendez-vous à l’automne pour une prochaine aventure de Silvie et Yves

Olé

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