Le Saguenay-Lac-Saint-Jean en passant par la Mauricie


Les aventures de Silvie et Yves au Saguenay-Lac-Saint-Jean en passant par la Mauricie

du 19 juillet au 3 août 2018






Montréal, Juillet 2018

Allo allo

C'est l'été, il fait beau et chaud, ça donne le goût de partir alors demain, nous prenons la route pour une nouvelle Aventure de Silvie et Yves, cette fois-ci au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Une belle région à redécouvrir. J'y suis allée souvent, je me reprends, j'y suis passée souvent, Yves aussi. Là, nous allons prendre le temps de visiter, nous allons tout simplement prendre notre temps. Vous venez avec nous?

Nous avons décidé de longer la rivière Saint-Maurice, une des plus belles routes du Québec. La Saint-Maurice débute à Trois-Rivières et fut très utile pour pénétrer à l'intérieur des terres au début de la Nouvelle-France. On connaît aussi la Saint-Maurice pour le flottage du bois. La rivière a une belle histoire.

Notre première halte sera à Shawinigan où nous visiterons la ville avec son église entièrement peinte par notre ''Michel-Ange'' Ozias Leduc. Nous verrons aussi le spectacle du cirque Eloize, NEZHA à la Cité de l'Énergie.

2e halte Metabetchouan au lac Saint-Jean. De là, nous visiterons le village amérindien des Pekuakamiulnuatsh à Mashteuiatsh et l'incontournable Val Jalbert.

3e halte, Alma où nous passerons quelques jours à nous la couler douce dans un centre de villégiature au bord du Lac.

4e et dernière étape, Chicoutimi. Enfin, je vais voir la Fabuleuse Histoire d'un Royaume, la Pulperie.

Et j'en passe et j'en passe.

Partout, nous avons loué un appart, soit sur le bord de l'eau soit sur un beau jardin.

Le tout sera agrémenté de quelques croisières.

Nous allons nous en mettre plein la vue.

Au plaisir

Silvie et Yves



Une carte pour vous aider à situer Shawinigan en Mauricie
 Village des bûcherons, vendredi le 20 juillet

Allo allo

Nous avons eu la chance de partir jeudi am alors, aucun trafic. Nous avons dîné sur une terrasse face à la Saint-Maurice à Shawi, quel bonheur!


Belle vue sur la rivière Saint-Maurice et la Cité de l'Énergie
Un bonheur, mais aussi un "malheur". Nous avons loué un appart au bord du lac à la Tortue à 20 min de Shawi MAIS, c'est un grand lac et il y a 7 chantiers majeurs autour du lac, ils installent les égouts. Le problème, ce n'est pas les chantiers, on a le temps, mais la route est coupée à plusieurs endroits, un gouffre. Vire de bord....... revire de bord Maria ou pas Maria, on tourne en rond. Il y a le Chemin Tour du lac et l'Avenue Tour du lac grrrrr

Ça y est, je l'ai dit ça fait du bien.

Nous sommes sur le bord du lac à la Tortue, nous avons fait un beau tour de pédalo en prenant  l'apéro.


Nous avons pu admirer le magnifique coucher de soleil tous les soirs.

Vendredi, visite du Village des bûcherons à Grandes Piles, pas très loin.

J'ai vu plusieurs documentaires sur les bûcherons, les camps où les hommes passaient l'hiver mais jamais je n'ai vu de documentaire sur les draveurs. Ce fut le début de notre visite, un documentaire de l'ONF de 1957, chanté et raconté par Félix Leclerc. Un 10 sur 10

Au printemps, l'expert examinait la glace, la fonte de la glace et c'est lui qui décidait. La dynamite était installée DANS l'eau, à plusieurs endroits en même temps et là, c'était la course contre la mort. BOUM

Ils étaient très nombreux à courir d'une bille à l'autre, toujours mouillés, les souliers, les bas, les pantalons mais aussi le tabac, sans jamais réussir à se sécher correctement dur dur la vie de draveurs et que dire des dangers.





Eh bien, 10% de mortalité était "accepté " et là, c'est sans parler des estropiés!!


Sur le terrain du village il y a un "chaland" qui servait de dortoir, un autre de cuisine, ils descendaient la rivière avec le courant, pas besoin d'un moteur, juste d'un gouvernail et le tout était remonté par un bateau.




Le village est formé d'une vingtaine de cabanes. Nous avons eu une visite guidée par un conteur-chanteur, c'était charmant.

Ouf quelle vie difficile que ces hommes enduraient tout un hiver. De grands dortoirs avec des lits à étages composés de rondins de bouleau ou, avec un peu de chance, de planches. Le tout recouvert de branches de cèdre accompagnées de différentes bestioles plutôt piquantes. Des bas suspendus un peu partout qui, espérons-le, seront secs le lendemain matin. Les hommes travaillaient du lever au coucher du soleil, 6 jours semaine. Le dimanche, ils pouvaient se laver, s'ils en avaient le courage. Ça devait sentir le petit canard à la patte cassée mais, comme tout le monde puait, c'était OK.

La drave sur la rivière Saint-Maurice s'est terminée en 1996. Est-ce possible?


Un petit gars avait pour job d'alimenter le feu continuellement.


Il y a toujours des bas qui pendent. Les gars espèrent qu'ils vont être secs au matin.
Yves est couché dans la cabane du foreman. Lui aussi avait un matelas fait de branches d'arbre qui piquent même avec une couverture par dessus.
Il y avait aussi la ''cookerie'' (les patrons étaient anglais alors les termes utilisés sont en anglais) qui servait aussi de logis au Cook et à son aide, un jeune de 8 à 14 ans qui faisait toutes les petites jobbines plates, difficiles, des fois dégueux mais essentielles.

Les hommes se levaient à la lueur du jour, se servaient dans le plat de bines au lard accompagné de pain noir, le midi c'était de la soupe au pois, le soir, bine et soupe au pois. Ça devait puuuuer ha ha ha.

Le cook couchait dans la cookerie et son assistant aussi. Un petit jeune de 8 à 14 ans qui faisait toutes les tâches ingrates.

Les gars travaillaient fort, la soupe devait être bonne.
Après le déjeuner les gars s'installaient là, un à côté de l'autre. Ce n'était pas pour discuter mais pour faire la ''job''. Quand il y en avait trop, le petit jeune devait pelleter la m... plus loin. Ou bien, il installait de nouveaux billots. Merci pour l'intimité!
Une autre cabane pour le foreman. Il engageait les hommes, leur faisait signer un contrat, peu importe ce qui était écrit, personne ou presque ne savait lire. Il possédait une petite pharmacie et du tabac. Il notait ce que les hommes achetaient et à la fin du chantier, c'était déduit de leur gage déjà pas ben gros.

Si quelqu'un était malade, il payait l'amende ouf.

Au moins il était seul dans sa cabane, un peu de tranquillité.  Remarquez la chaise plus que rudimentaire. Ils fabriquaient leurs meubles. Ils se débrouillaient comme ils pouvaient.

Il y avait des commandements à respecter pour la protection de la forêt. 

Les gars devaient signer un contrat. La plupart ne savait ni lire ni écrire. Comment un X pouvait être distingué d'un autre X!

Il y avait aussi le mesureur qui avait sa cabane, tout le monde le détestait car il était du côté de la compagnie et ne mesurait jamais à l'avantage des pauvres gars.


Celle-ci était pour l'aiguiseur qui s'occupait de tous les outils du chantier.

Une cabane pour le maréchal ferrant, essentiel dans un camp de bûcherons, il pouvait aussi être un arracheur de dents. Les gars avaient le droit à un petit coup de gin, incitatif fort intéressant.







Ce que je ne savais pas est qu'ils faisaient des chemins de glace. Comme tout le monde je connais les PONTS de glace.



Il remplissait le tonneau d'eau, le transvidait dans le réservoir. Ensuite, le cheval tirait le réservoir qui se vidait tranquillement sur le chemin. Ça tapait dur les chemins ce qui permettait de transporter de lourdes charges.

Le guide nous a expliqué comment ils fabriquaient le charbon en faisant brûler du bois tout doucement, longtemps dans un immense abri.


L'été, 2 garde-feu se relayaient sur cette plateforme et dans cette petite cabane. Il fallait aimer la solitude.


Plusieurs Français participaient à la visite dont un couple avec 2 ados. Quand le guide racontait que les gars bûchaient à 15 ans...…



C'était bien amusant de voir notre guide agacé l'ado timide de 15 ans, feluette.

Nous n'avons pas la force de nos ancêtres.
Ils venaient de Normandie, on a placoté avec eux. Yves a la chance d'avoir son arbre généalogique grâce à toi Mélanie. Les gens demeurent à 30 km de Fécamp la ville de vos ancêtres et la dame disait qu'il y a encore des Bonhomme. C'est sur la liste d'endroits à visiter.

Notre guide était un petit comic, il nous a chanté quelques tounes à répondre. La dernière était une super toune de Fred Pellerin.

Nous avons vraiment apprécié notre visite.

En quittant, nous nous sommes arrêtés à la marina de Grandes Piles pour y déguster un délicieux fish & chips sur le bord de l'eau. Agréable.

Nous avons roulé jusqu'au charmant petit village Sainte-Flore où nous avons bu une citronnade à l'ancienne pour moi et une bière d'épinette pour Yves au Café Bucolique.



La paroisse a trouvé un bon moyen de faire payer la dîme. Qui sait ce qu'est une dîme?

Derrière le Café Bucolique, il y avait plein d'objets anciens.
 
Charmant petit café.

Retour sur le bord de notre lac. Nous avons eu une soirée bien spéciale.

Le soir, nous sommes allés à la Cité de l'énergie où nous avons assisté au spectacle du Cirque Eloize, Nezra, l'enfant pirate. GRANDIOSE, FÉERIQUE, acrobate, contorsionniste, décor, costume, je suis sans mots.



Prise juste avant le début du spectacle. Ça promet!


J'ai pris les 2 prochaines photos sur le Net


Les acrobates étaient incroyables.
Nous avons un 20 min à rouler pour le retour, nous ne sommes pas en ville, pas d'éclairage,  c'est là que j'ai vu l'utilité des cônes oranges qui sont fluos donc très pratiques.

Je soupire

J'ai apporté le fil pour pouvoir transférer mes photos sans problèmes. ....... J'ai oublié l'adaptateur. .....

Visite de Shawinigan, samedi le 21

Nous avons visité l'église Notre-Dame de la Présentation, église consacrée à Marie.







Je n'ai jamais vu une église peinte comme celle-là. Les couleurs sont sobres, c'est de toute beauté.
La grande particularité de cette église est que les murs sont recouverts de l'oeuvre d'Ozias Leduc.

Ozias a 76 ans , il est très malade, il a reçu les derniers sacrements. Un curé lui rend visite et lui demande de venir décorer son église ! ! Ozias refuse, il est mourant. Le curé lui dit qu'il revient dans un mois pour avoir sa réponse.

L'histoire commence par un miracle, Ozias guérit et accepte ce contrat qui va durer 13 ans. C'est sa trentième église. Il a fait l'église de Saint-Hilaire où il est né, la cathédrale de Joliette et bien d'autres.


Il est logé avec son élève Gabrielle Messier, au presbytère et on lui installe un atelier dans une école .


Il a une technique dont je n'avais jamais entendu parler mais je ne suis pas une peintre, peut être que tu connais Johanne!

Il ne peint pas directement sur les murs mais sur un canevas, comme de la jute. Il faut remplir tous les trous avec un genre de Mod Podge maison en mettant plusieurs couches pour que ce soit lisse afin de pouvoir peindre. Par la suite le canevas est collé sur les murs comme une tapisserie. On appelle ça de la maroufle.


Voici la recette d'Oziaz pour fabriquer de la maroufle

Une jeune guide nous a expliqué les techniques pour reproduire un dessin sur une grande surface.


C'est surtout le travail de Gabrielle. Des pochoirs sont faits aussi pour les pièces décoratives qui sont répétitives. Les pochoirs sont utilisés par des assistants.

Les couleurs sont sobres mais la feuille d'or est utilisée, ce qui donne de l'éclat.

Les tableaux religieux qui sont très beaux.



Ce qui m'a fascinée ce sont les oeuvres profanes que nous avons admirés. Le curé a dû vendre son idée à l'évêque car le profane n'est pas permis dans l'église.

Ce tableau représente le premier prêtre venant de France pour évangéliser les Amérindiens, ici les Atikameks. Il a remonté toute la rivière Saint-Maurice, des Trois-Rivières jusqu'au réservoir Gouin. 550 km pas seulement à avironner mais à portager aussi. Heureusement les Atikameks l'accompagnaient.


En 1647, le père Jean de Quen découvrant le lac Saint-Jean
Sur un autre tableau, toujours le même prêtre mais c'est sa mise à mort. Le canot sur la tête, il croise des Iroquois qui l'exécute. J'ai toujours pensé que les Iroquois étaient plus dans la région de Montréal.


Dans la version officielle, le père meurt de fièvres contagieuses
D'autres tableaux représentent le quotidien des gens de la région, le papier et l'acier. Il y a aussi les semailles et les récoltes.






Il ne faut jamais oublier que Dieu est partout!

À voir absolument

Comme nous sommes serrés dans le temps pour notre tour de la ville, nous mangeons au casse-croûte de la Cité d'où part le bus.

Le chauffeur et l'animateur ont une belle complicité, ils sont drôles. On fait notre tour de ville. Shawi a été une ville industrielle très importante avec de bons salaires et de bonnes conditions de travail. C'est du passé ils n'ont pas dit ce qui les fait vivre maintenant. L'impôt fédéral y est traité ça fait pas mal d'emplois mais quoi d'autres.

J'ai bien ri aussi quand il a comparé Shawi à. .... New York. Il y a des similitudes, des rues et des avenues et, l'architecte qui a dessiné Central Park, le Mont-royal,  a aussi dessiné un parc de Shawi........ toute une comparaison!




Très belle vue du Trou du diable et de la Cité, photo prise du belvédère du parc de l'île Melville.
 Il y a toute une légende autour du Trou du diable: le diable aurait élu domicile dans une caverne sans fond au pied des chutes à l’abri des regards sous l’immense remous. Surnommé à l’époque, en 1650, « le trou des mauvais manitous », le pied de la chute aurait eu le pouvoir d’emprisonner pour toujours ceux qui y tombaient… Si vous regardez bien les rochers de la falaise surplombant la chute, vous y verrez peut-être le visage d’un amérindien aux traits sévères qui semble surveiller l’endroit.

J'adore les légendes.




La Saint-Maurice est très présente à Shawinigan




On a vu des maisons construites par les compagnies pour leurs employés, à l'architecture britannique. Mais aussi des maisons à l'architecture néerlandaise, très différent, joli.




Ensuite, petite pause avant une croisière sur la rivière. J'ai été bien surprise de la voir si large et avec très peu de construction, pas de chalet, c'est la forêt. Le fond est en sable, il y a quelques plages, et des haut fonds, attention à la navigation.


Belle rivière large, peu de chalets autour.

De belles plages de sable comme au Taureau
Ce doit être bien agréable d'avoir un chalet ici.





Quelle surprise, nous voyons les décors de Nezha



Belle balade.

Apéro et souper sur le bord de notre lac.

Vers le Lac-Saint-Jean, (Metabetchouan) dimanche




Nous avons un 3 heures de route pour rejoindre notre prochaine étape, Metabetchouan au lac Saint-Jean.

Nous roulons sur une des plus belles routes du Québec entre Shawi et La Tuque. Nous longeons la Saint- Maurice, le chemin est tortueux, c'est vraiment magnifique. Une dame nous a dit qu'il y a beaucoup de voiliers le dimanche. Et bien, nous n'avons rien vu. Pour un début des vacances de la construction, c'est bien tranquille et il n'y a pas foule sur la route. Tant mieux pour nous.



Nous roulons sur une des plus belles routes du Québec entre Shawi et La Tuque.
Première halte, le Parc des Chutes juste avant La Tuque. Je suis tes recommandations Suzanne C. L'entrée du parc est gratuite, c'est rare.

Nous prenons les escaliers pour admirer les chutes. La même dame nous avait iisuggéré de pique-niquer, c'est ce que nous avons fait, installer sur un banc face à une des chutes.


Très beau site
La Tuque est le pays de Félix Leclerc, il y a un petit musée sur le site avec des photos de Félix et de la région à son époque. Partout, il y avait des extraits de Pieds nus dans l'aube j'ai envie de le relire.

Belle petite pause merci Suzanne Coulombe pour l'info.

Autre halte, La Tuque, il y a un magasin général et la vieille gare transformée en musée.

On suit les indications de Maria pour le magasin général HA HAHA c'est un BMR!!!

Arrêt à la gare, sans commentaire.

Nous reprenons la route vers le lac.

Monte, descend, tourne et tourne encore, entouré d'épinettes. Nous passons la pancarte indiquant que nous changeons de région et là, le paysage change, moins d'épinettes, la route est beaucoup plus dégagée.

Enfin, le lac, à perte de vue, de toute beauté. 



Le lac se mélange avec les nuages.
Nous sommes à Lac-à-la-croix, un peu plus loin que nous pensions mais nous avons traversé une belle campagne agricole, des champs cultivés et des vaches.

Nous sommes dans un ancien Magasin général ayant appartenu au grand-père et au père de l'actuel propriétaire, Les Appartements du Lac. Malheureusement il faut le deviner, il ne ressemble absolument pas à un magasin général. Mais, c'est un des plus beaux apparts, bien décoré, très propre, il y a dans la cuisine, des pâtes, du riz et plein d'autres à notre disposition. Nous apprécions.

Il est situé au coeur du village juste en face de l'église qui nous carillonne ça à 6h.

Apéro et souper dans une balançoire de la belle cour.

À votre santé! L'église, derrière moi, vient de sonner l'Angélus. Il est 6 H


Coup de coeur, la visite à Val Jalbert, lundi

Quelle visite incroyable, un retour dans le temps.

C'est grâce à la chute et à son énergie que le moulin à papier a été construit en 1901 par Damase Jalbert. C'est beau une usine mais il faut loger les ouvriers alors Damase crée aussi un village. De belles rues larges, la plupart des maisons sont des jumelées et ce qui est extra pour l'époque, les maisons ont l'électricité, les toilettes et l'eau courante. Il y a eu jusqu'à 950 personnes qui y ont habitées. Les salaires étaient bons et les conditions de travail aussi. C'est le curé qui s'occupait du syndicat. Il avait de bons côtés mais il était très sévère, aucun alcool à Val Jalbert.




Belle photo d'archives, on voit bien les maisons jumelées, le magasin général derrière.




C'est un vrai village avec plusieurs rues.




De belles rues avec de l'espace entre les maisons.


Une vieille baignoire en métal, grand luxe, il y avait l'eau courante.
À l'accueil une dame en costume d'époque nous explique ce que nous allons voir et la visite débute par un tour de bus commenté. Il y a plusieurs rues dans le village, le couvent-école, le magasin général, la maison du photographe et quelques maisons que nous pouvons visiter. Les rues au fond, les maisons sont partiellement détruites par les intempéries, le village est fermé depuis 1927, à la fermeture de l'usine. Ils en ont suffisamment restauré pour qu'on puisse très bien imaginer l'allure du village.



Le village est fermé depuis 1927, les maisons n'ont pas toutes été restaurées.



Voici l'avis public annonçant la fermeture de l'usine le 13 août 1927.

Les gens doivent déménager, ils n'ont plus d'emploi. Ce monsieur n'a pu tout emporter, il demande de ne pas toucher à ses biens, qu'il va revenir plus tard.

Il a mis les meubles qui restent dans un coin.
Le bus nous laisse au moulin juste à côté de la chute. 764 marches nous mènent en haut de la chute.

Oufffff il y a aussi un téléphérique qui nous y mène. Oh là là, c'est à pic. Nous prenons le trottoir de bois, monte, descend au milieu de la forêt. Il a plu la nuit dernière, ça a réveillé toutes les odeurs j'adore. Nous nous rendons au belvédère . Wooow toute une vue de la chute qui est plus haute que celles du Niagara. On voit le lac Saint-Jean au loin parmi les nuages.









J'adore marcher dans le bois. Il a plu, toutes les odeurs ressortent.
La chute Maligne




Difficile de distinguer le lac des nuages.

Belles terres agricoles le long du lac. Paysage brumeux.

On redescend au moulin où un vidéo nous explique comment la pâte de papier est fabriquée. Très instructif.

Intéressant les photos d'époque.
Ensuite, nous descendons dans la cave du moulin où une projection nous est présentée sur 3 murs.

Un mur est surtout utilisé par 2 fantômes, un homme et une femme. L'homme est mort dans un des nombreux accidents de travail et la femme est morte avec son nouveau-né de la grippe espagnole qui a fait des ravages dans les familles du village.

Les 2 fantômes riaient de nous avec nos téléphones vissés à nos oreilles et nos vêtements écourtichés.

Plusieurs personnages nous ont raconté l'histoire du moulin, l'histoire du village, le curé pas toujours indulgent, l'église qui a passé au feu malgré les pompiers volontaires et les bornes- fontaines.

Nous avons reçu de la bruine qui nous a rafraîchis et même des flocons de neige.





Les 2 fantômes qui ont ri de nous !

Je ne savais pas où regarder, c'était magique.

Ouf, nous quittons le moulin pour nous diriger vers le centre du village où il y aura une animation au magasin général.

En attendant, nous nous installons pour dîner sur la galerie du magasin général. Une bière de la microbrasserie de Roberval, une Blanche qui se nomme Val Jalbert et 2 sandwichs au pain blanc, une au jambon, l'autre à la dinde, les 2 passés au petit moulin, ça me rappelait ma jeunesse, c'est probablement le but.

À l'ombre avec une petite brise heureusement car il fait chaud à fondre.

Nous avons diné à l'ombre sur la belle galerie du magasin général.
L'animation se compose de la commère  du village et son mari, la postière, un trésor non réclamé de 30 ans, une soeur et 2 couventines.


On a bien ri, la bonne soeur voulait les ramener dans le droit chemin. Elle parlait au nom du curé qui avait du s'absenter pour quelques jours. La commère racontait des histoires sur ses voisins, la postière s'obstinait avec la soeur. Ha ha ha


Après, nous avons visité le village, le bureau de poste, quelques maisons.


La postière nous attend


Nous avons salué Monsieur le Maire




La sœur nous a invités à visiter le couvent.
Nous avons terminé avec le couvent-école.

Le couvent des Sœurs de Notre-Dame du Bon-Conseil.

Les familles étaient très nombreuses, elles ont été chanceuses d'avoir des Sœurs pour leur faire la classe.

Petite chambre avec 2 lits, pour 2 sœurs.

Évidemment, il y a une chapelle.
Nous avons eu la chance d'assister à une classe. La sœur posait des questions à 2 couventines, la première de classe et la .... dernière.  C'était bien amusant, les réparties étaient excellentes j'avais l'impression de me retrouver au primaire. En quittant j'ai dit à la soeur que ça m'avait rappelé des souvenirs. Elle m'a demandé si c'était des bons souvenirs...... comme je suis honnête je lui ai répondu : moyen ha ha ha


Oh là là, ce n'était pas le temps de la rigolade.

Nous sommes revenus à la maison.

Apéro et souper sur la balançoire dans notre beau jardin à l'ombre.

Le poste de traite, mardi le 24

Notre logeuse nous a suggéré d'aller nous promener dans les sentiers de l'Arboretum ou 2000 arbres ont été plantés. C'est tout près de l'appart.

 Beau site sur une presqu'île. Ce que je déplore, les arbres ne sont pas identifiés!!






Des Vinaigriers comme nous avions au chalet


Ensuite, direction Desbiens où  il y a un ancien poste de traite qui fut installé par les Français et après la Conquête, les Anglais en ont installé un autre encore sur le bord du lac mais de l'autre côté de la rivière.

On voit bien la poudrière, c'est-à-dire un petit bâtiment qui servait à garder la poudre au sec.


Probablement de l'époque des Français donc 1645 quelque. Le plus vieux bâtiment de la région.
Il y a aussi un tee pee, une vieille chapelle et une statue commémorative du premier Jésuite à venir au lac Saint-Jean, Jean de Quen.




Statue de Jean de Quen, premier Jésuite à venir dans la région



À l'intérieur de la chapelle nous avons eu droit à une démonstration de tir à l'arc, surtout pour amuser les enfants.

Le guide nous a montré une flèche "moderne" ultra légère et une flèche des Amérindiens avec ses plumes. Il nous a parlé des différences et il semblerait que la flèche "antique" est supérieure. Mélanie, tu demanderas à Benoît s'il est d'accord.

Ensuite, nous visitons le Musée.

La Nation des "Porcs-Épics" faisait affaire avec le poste de traite de Tadoussac.

Ils gardaient secret l'emplacement du lac afin d'avoir le monopole de la traite. Mais une épidémie fut terrible et un Amérindien décida d'aller chercher de l'aide à Tadou. Il ramena le père de Quen. Fini le monopole. Les Français installèrent leur poste de traite à Desbiens, sur le bord du lac et à l'embouchure d'une rivière où une fois par année une vingtaine de Nations venait faire du troc.

Encore une fois, nous avons eu un excellent guide pour nous raconter plein d'histoires.

Il nous a raconté que les scalps ça vient des Français, plus précisément des chasseurs de prime qui rapportaient un scalp à leur commanditaire pour être payé. Les Français ont amené cette terrible coutume en Nouvelle France et les Amérindiens l'ont "adoptée " afin de se venger des Méchants Blancs.

La tourte, je sais que c'est un oiseau qui a été tellement chassé qu'il a disparu. On en faisait une tourte (tarte) qui était souvent mangée le lendemain. La tourte d'hier qui est devenue la tourtière ha ha ha.

Nous en avons acheté une dans une boutique vendant des produits du terroir. Miam miam

Les Amérindiens ont toujours eu des régalos (costumes traditionnels) qu'ils décoraient avec des os ou des roches ça avait pas mal la même teinte. Les Français et les Anglais ont apporté les billes de couleur qui ont vraiment changé leurs régalos. On a eu la chance d'assister à un Pow Wow des Atikameks à la Manouane. Les régalos étaient magnifiques. Ça peut prendre des années pour en fabriquer un car tout doit être trouvé ou donné. Je ne sais pas si c'est encore comme ça aujourd'hui.

Dans une pièce, il y avait de nombreuses raquettes attachées au mur, toute de forme et de grandeur différentes. En effet, une raquette ronde, une allongée qui se termine en rond ou en pointu, les Amérindiens choisissaient leurs raquettes en fonction de leur utilité. Pour marcher sur de la neige folle, en forêt, pour chasser.... En sortant de la pièce, il y avait accroché une raquette en aluminium. Eh oui, les temps changent.

Dans une autre pièce, ils ont reproduit un magasin. Ça vous dit quelque chose la Baie d'Hudson?

On reconnaît bien les couleurs
Les trappeurs et les Amérindiens apportaient leurs peaux et les échangeaient surtout contre des denrées. Le guide avait une liste des "prix" . Pour tant de peaux ils avaient le droit à de la farine ou autres. Passionnant.

On a pu toucher à différentes peaux, que c'est doux!

Un four à pain était à la disposition de tous ceux qui habitaient au poste de traite.




Visite incontournable si vous allez au Lac.

Il fait chaud

Retour à l'appart, apéro et souper dans notre belle cour, au frais.

En route vers Alma, mercredi le 25

Nous avons un gros 30 min pour nous rendre à Alma au Centre de villégiature Dam-en-terre.

Il a plu toute la journée c'est tristounet.

Nous avons quand même réussi à dîner sur une terrasse à Alma. Nous sommes passés devant l'église, ô miracle, elle était ouverte, un service funèbre venait de se terminer.


Église Saint-Joseph

Très colorée

Le presbytère est énorme


Arrivés à Dam-en-terre nous sommes un peu déçus. Un centre de villégiature sans pédalo, kayak, canot ! Belle grande plage toute en sable mais, pas un seul arbre ou parasol, pas de chaises..... nous voulions faire une croisière sur le lac, le bateau ne fonctionne pas cet été alors qu'il est annoncé partout zut de flûte. Il y a une belle marina mais ce sont des bateaux privés.

Il y avait une dégustation de bières et de produits du terroir à 3h30. Nous étions une douzaine de personnes. Bien sympa.

Jeudi, on a pris ça relax. Nous avons pris une marche sur le site qui est très grand. Nous avons marché dans le camping qui est immense et très bien aménagé, surtout des VR et beaucoup de permanents.

Nous avions un souper théâtre ici. Le souper était délicieux et la pièce amusante. Nous avons passé une belle soirée.


Vendredi, nous avons commandé une tourtière du Lac à la cuisinière du camping. Nous nous sommes installés sur la terrasse……. heureusement qu'il n'y avait personne et qu'il y avait une poubelle tout près, la tourtière était ouach.


Dans l'après-midi nous voulions aller à Alma où il y avait le Festival de la bière mais….. il tombait des clous alors nous sommes restés tranquille à la maison.

L'Odyssée des Bâtisseurs, samedi

Visite de l'Odyssée des Bâtisseurs à Alma. Bien bien intéressant, elle raconte l’histoire hydroélectrique du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Le musée est situé dans un beau bâtiment patrimonial

Là encore, visite guidée. Le lac est peu profond et avant la centrale, l'eau fluctuait beaucoup selon la saison, les pluies et les sécheresses. Les résidents se plaignaient beaucoup. Depuis la construction de la centrale, le lac a pas mal toujours le même niveau d'eau.

L'importance de l'eau a été déterminante pour le développement de la région.

Le jeune nous a bien expliqué tout le côté technique et on a vu aussi comment l'électricité a amélioré la qualité de vie des familles. Parlons surtout des femmes. Passer de la planche à laver à la machine à tordeur, à la laveuse comme nous avons ou presque.








 Une exposition temporaire à l'intérieur de l'édifice m'a grandement impressionnée : Femmes de papier, l'implication des femmes dans le quotidien de l'industrie papetière.



C'est une industrie qui est entièrement masculine mais l'implication des femmes étaient essentielles. Que ce soit les mères au foyer, les opératrices de machines à papier et les femmes dans les chantiers.










On pense qu'il n'y avait pas de femmes dans les chantiers. On peut dire qu'au début, effectivement il n'y en avait pas. Ensuite, la femme du contremaître s'occupait de la "cookerie", les femmes et les enfants ont rejoints les maris et il y a même eu des femmes qui ont bûché. Et il y avait plein de photos de l'évolution des femmes sur le marché du travail.




Les familles ont rejoint les maris au chantier

Quelques femmes ont été bûcherons.

Passionnant

Mon petit clin d'oeil de féministe

Dans l'ancien château d'eau, j'ai bien aimé le spectacle de 360 degrés sur la construction du complexe hydroélectrique de l'Isle-Maligne. Des extraits de films d'époque sur la construction mais aussi sur des activités sur le lac. Très bien, un peu semblable à celui de Val Jalbert, les commentaires en moins. Chantier colossal qui s'est déroulé de 1923 à 1927

Belle vue du haut du château d'eau

Une centrale hydroélectrique

Il faut empêcher les pitounes de passer

Je suis devant un rideau d'eau, il fait chaud à fondre!
Chicoutimi, dimanche le 29 juillet



Nous avons quitté Alma pour Chicoutimi ce matin.



Direction le Café du Presbytère de l'église Sacré-Coeur. Le presbytère sert de café, de librairie et il loue des salles. Il est énorme et magnifique. Le café est une entreprise d'insertion comme La Corbeille de Cartierville pour ceux qui la connaissent.


Presbytère occupé par la communauté


L'église du Sacré-Coeur est juste à côté, il y avait une messe, beaucoup de monde, toutes des personnes âgées. C'est dimanche, nous sommes chanceux, l'église est ouverte.



Elle est située sur une butte juste à côté de la rivière Saguenay. La rivière est peu profonde. Le fjord commence tout près, à la Baie.


Église du Sacré-Coeur

Ses plafonds sont magnifiques.


C'est la messe, il y a beaucoup de monde.

 Ils ont gardé leurs crèches.




Toujours impressionnant de voir les Rois Mages


Celle-ci me fait penser à la crèche que papa faisait. Avec une toile grise, il imitait des rochers.

Une petite pensée pour maman

J'ai un faible pour les anges.








Dans la sacristie, il y a un musée.


On y raconte l'histoire de l'église du Sacré-Coeur





L'église est juste à côté de la petite maison blanche qui a résisté au déluge. Elle a été conservée comme musée.





Est-ce que l'eau sortait comme ça lors du déluge ? Oh là là





Ensuite nous sommes allés au centre-ville. Là encore, nous sommes chanceux, c'est dimanche, la cathédrale est ouverte. Elle nous a moins impressionnés que l'église Sacré Coeur.


La cathédrale de Chicoutimi












Beaux vitraux.

De retour à l'appart qui est très bien situé, près de tout. Nous nous sommes installés sur notre grande galerie pour souper et là, le déluge (c'est déplacé de parler de déluge ). Nous sommes rentrés vite vite dans la maison nous mettre à l'abri.

Bonne fin de journée

Tour de bus et croisière sur le Saguenay, lundi 

Fait cocasse, le proprio nous demande quels sont nos projets, nous lui parlons de la croisière et bien, c'est lui qui nous servira de guide pour la première partie en bus.

Encore un hasard.

Bon choix de combinaison que nous avons fait, tour de bus jusqu'à l'Anse Saint-Jean et retour en bateau sur le fjord jusqu'à La Baie, notre point de départ.

Premier regard sur le fjord à la Baie, à Chicoutimi, c'est la rivière Saguenay, pas le fjord. WOOOOW

Comme je vous l'avais mentionné, notre guide est aussi notre proprio. C'est un des meilleurs guides que nous avons eu. Il nous a donné plein d'infos, il était drôle, il nous a même chanté une chanson donnant la recette de la tourtière ha ha ha.

Nous savons qu'au Saguenay-Lac-Saint-Jean il y a eu de nombreuses usines à pulpe. La matière première est là et surtout, il y a l'eau qui sert d'énergie, l'électricité ne coûte pas cher au Québec. Mais, l'aluminerie!!! Nous n'avons pas la matière première, elle vient surtout d'Amérique du Sud. Elle est transformée ici parce qu'il y a beaucoup d 'eau qui fournit l'électricité pas cher pas cher.

Nous avons fait quelques arrêts dont un à Rivière-Éternité où il y a une exposition permanente de crèches sur la "grand-route". Dans le Temps des Fêtes chaque famille a sa crèche illuminée devant la maison.


Simple mais très belle

Les Rois Mages

C'est qui la troisième?

Fait de bouts de bois trouvés sur la grève
Nous faisons un autre arrêt où un sentier nous mène à un belvédère où nous admirons le fjord.

À couper le souffle.

15% de l'eau est douce et est en surface. Le reste, c'est de l'eau salée. Ce qui fait une grande variété de faune marine. Le fjord est unique, il se jette dans un fleuve, pas dans la mer.








Nous sommes enfin arrivés à l'Anse Saint-Jean fondé en 1838. Il fut longtemps isolé de tout, sans route mais les habitants n'en avaient pas vraiment besoin, ils avaient, à leur pied, une autoroute: le Saguenay qui part du la Saint-Jean pour terminer dans le fleuve Saint-Laurent. Il a toujours été utilisé par les Premières Nations et par les premiers colons.




Les gens y vivaient de l’agriculture et de la forêt l’été, de la chasse et de la pêche l’hiver.

Aujourd'hui, c'est le tourisme qui fait vivre une bonne partie du village. L'Anse Saint-Jean fait partie des plus beaux villages du Québec.

L'église Saint-Jean-Baptiste est une des plus vieilles de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean
Il y a de nombreuses croix en fer forgé dans le vieux cimetière.





C'est un coin agricole
Nous admirons le pont couvert. Sa photo était à l'endos des billets de mille dollars.

Les voitures peuvent passer et à l'intérieur il y a une exposition.



Nous sommes invités à visiter l'exposition à l'intérieur.
Des voitures d'eau (goélette) étaient construites à l'Anse Saint-Jean.
Des cabanes sont installées sur la glace pour la pêche blanche.
Le sébaste n'est pas beau mais il parait qu'il est bon et il y en a beaucoup.

Il y a de belles vieilles maisons








Photo du village prise sur le quai.



Dîner sur une terrasse en face de la marina


Nous retournons à La Baie en bateau. Agréable de naviguer sur le fjord.

Il y a quelques petites îles sur le Saguenay


Bel endroit pour faire du kayak!



La belle du Saguenay, Notre-Dame du Saguenay sur le Cap Trinité

Voici la petite histoire de la fameuse statue du Cap Trinité.

Un commis voyageur a pris un pont de glace à Chicoutimi en 1800 quelque. Le pont a cédé il est parti à la dérive avec son traîneau et son cheval. Il a été retrouvé beaucoup plus loin, vivant mais souffrant d'hypothermie. Il est transporté à l'hôpital, les médecins ne pensent pas qu'il va survivre. Le commis voyageur pense à la Vierge et lui demande un 10 ans pour être avec ses enfants et lui promet qu'il fera quelque chose pour elle. Quelque temps plus tard, il se promène dans les corridors de l'hôpital. On crie ô miracle!

Il va voir un sculpteur et lui demande une immense statue de la Vierge qu'il veut faire ériger en haut du Cap Trinité.

Le sculpteur s'exécute et maintenant, il faut la monter là-haut. Il ne faut pas oublier que nous sommes en 1800 quelque.

Un bateau amène la statue en bas du cap, on essaie de la sortir du bateau..... Elle tombe à l'eau. .... Elle est en bois heureusement, elle remonte. .. Elle est trop grosse, alors, elle est coupée en plusieurs sections et placer tout là haut. Oh là là, une autre époque.




Le temps n'est pas très clair.





Voyez-vous la tête de chien dans les rochers?



J'aimerais bien avoir un chalet sur le bord du fjord



Beau petit village de Sainte-Rose-du-Nord

Mystère et boule de gomme! personne ne sait qui a sculpté cet oiseau
Le guide nous disait que personne ne savait qui avait fait cette sculpture, il a essayé de trouver, l'a mise sur Facebook, sans aucun résultat. Mystère et boule de gomme.








C'est nous




Bonne fin de journée

La vieille Pulperie, mardi

La pulperie est un vaste complexe composé de bâtiments qui servaient à transformer le bois en pâte à papier.



Le complexe est installé le long de la rivière Chicoutimi afin d'utiliser la force de l'eau pour produire l'électricité.



Le même principe que Val Jalbert sans village et il y a plus de bâtiments. À Val Jalbert il n'y avait qu'un moulin.

Ici, c'est en ruine heureusement qu'il y avait un audio guide pour les explications.







Le site est grand, il fait chaud à fondre.

Les photos d'époque sont plus représentatives.






C'est le même bâtiment que la photo du haut, vu sous un autre angle.











Un artiste a voulu représenter l'homme au chantier confronté aux éléments.

Petite pause avant de poursuivre, nous avons dîné sur la rue Racine sur la galerie d'une ancienne maison de notable.





Il y a de très belles maisons Chicoutimi

Retour à la Pulperie visiter l'exposition temporaire de Tintin. Nous avons la chance, l'été dernier, de visiter l'exposition HERGÉ au Musée de Québec. Cette année, c'est Tintin. L'an prochain??



J'accompagne Tintin et le Capitaine en route vers Moulinsart.

Le château de Cheverny sur la Loire a inspiré Hergé, 2 ailes en moins.





Hergé et son équipe

C'était intéressant de voir toutes les étapes pour créer une BD. Environ 700 images pas toutes complexes mais certaines oui, de nombreux personnages et surtout le mouvement.


Ce sont les originaux.




Hergé a dessiné de nombreux croquis de visages tibétains pour Tintin au Tibet.
Cette photo lui servit d'inspiration pour Tintin et le Lotus Bleu.

Ensuite, nous avons visité la maison de Arthur Villeneuve. Ce barbier n'avait pas d'argent pour s'acheter des toiles alors il a peint tous les coins et recoins de sa maison au grand désespoir de sa femme qui a dû vivre dans l'odeur de la térébenthine pendant des années.

Dans ses peintures, il met en valeur sa ville, sa région, son histoire, ses légendes, ses édifices religieux.

Il a été reconnu après avoir été ridiculisé pendant des années, imaginez ses enfants! Sa maison a été déménagée dans un des bâtiments de la Pulperie afin de la préserver. Malheureusement, je n'avais pas le droit de photographier. J'ai pris les photos sur Internet, c'est particulier.


Il était interdit de photographier, j'ai pris les photos sur Internet.

Pour protéger sa maison, elle fut déménagée au Musée de la Vieille Pulperie à Chicoutimi.
Arthur fut reconnu de son vivant.


Il illustre, de façon naive, l'histoire locale et sa vision du monde
Retour à la maison, on s'installe sur notre galerie pour l'apéro et le souper.

La FABULEUSE histoire du Royaume, mercredi

Avant d'aller au spectacle,  nous en profitons pour visiter La Baie.

Commençons par la visite de Musée du fjord.

Encore une fois, on nous raconte l'histoire du Saguenay.

Les gens sont installés depuis longtemps dans Charlevoix. Les familles sont nombreuses, les terres commencent à manquer. Des gens sont prêts à coloniser le Saguenay. Une grande partie du territoire appartient à la compagnie de la Baie d'Hudson. Ils en ont le monopole. Après de très longs et ardus pourparlers, en 1837, la compagnie accepte de "vendre" une partie à la condition que les hommes bûchent le pin et l'envoient en Angleterre pour la construction de bateau.

La Société des 21 est fondée

Une fois les terres défrichées, les gens veulent s'installer et cultiver ces belles terres. La compagnie fait tout pour les en empêcher. La Société tient tête aux Anglais et réussit.

Une histoire bien raccourcie.

En 1924, un monument est érigé à Grande-Baie représentant un semeur.


Est-ce Alexis Tremblay le Picoté? Il y avait de nombreux Tremblay, il fallait les différencier. Celui-ci avait comme surnom ''Le Picoté'' parce qu'il avait le visage marqué par la picotte. Ha ha ha


Juste à côté de la statue, il y a cette belle maison patrimoniale.

Voici une autre histoire du grand déluge de 1996. On connaît l'histoire de la petite maison blanche mais ça c'est aussi passé à La Baie. Une petite rivière a été détournée afin de permettre à la Caisse Pop et à des maisons de notables de s'installer.

Lors du déluge, la rivière a décidé de reprendre son cours. Elle a tout détruit sur son passage. La Caisse Pop s'est retrouvée dans le fond du Saguenay et, avis aux intéressés, la voûte avec ses nombreux coffres comprenant une FORTUNE..... n'a jamais été retrouvée!

Une maison est restée debout, le proprio a tout vu: la Caisse, des toits de maison, des voitures, de nombreuses roulottes du camping installées le long de la rivière, de vaches et j'en passe. Il a remercié la Vierge de l'avoir épargné et lui a érigé une statue sur son terrain.

Les gens ont laissé la place à la rivière et ont reconstruit leur centre ville ailleurs. Ils ont construit cette pyramide est recouverte de 3000 panneaux de signalisation "Cédez le passage". Ça veut tout dire.


Cédons le passage à la rivière

Les gens ont acheté un ''Cédez le passage'', ont gravé leur nom à l'endos et voici le résultat.
Il reste quelques salles à visiter dont une qui représente un vaisseau spatio-temporel pour un vol de 18 min. Nous sommes accompagnés d'un commandant qui nous explique notre vol au-dessus du fjord et nous avons bien vu, à l'embouchure du Saguenay, la rencontre de l'eau douce et l'eau salée. Le vaisseau a plongé dans le fjord et nous avons suivi un troupeau de bélugas. Belle expérience.

Nous avons vu aussi un documentaire  réalisé par la plongeuse du musée. J'ai pris quelques photos de son film.
WOOOW

Il n'est pas très joli celui-là





Yves et son trophée de pêche. Il est bon mon homme ha ha ha
Souper sur la galerie d'une vieille maison avant de se rendre pour assister à la FABULEUSE histoire d'un royaume.

Quoi dire. 

Après 31 ans de spectacles, ce fut FABULEUX

150 comédiens bénévoles et ils sont très nombreux sur la scène. Je dirai de 5 à 85 ans si vous aviez vu la mamie danser le twist, incroyable. Des chevaux, au galop, une vieille voiture, une des années 60, un Jeep de l'armée avec des soldats de la Police Militaire, des poules, cochons, oies, une vache et j'en passe. Du feu, des coups de canon, un déluge…

ÉPOUSTOUFLANT

Nous n'avons pas le droit de prendre des photos pendant le spectacle mais j'ai pris une photo d'une photo pour vous donner une petite idée.
François 1er, pas intéressé du tout par quelques arpents de neige que représente la Nouvelle-France!
Quelle journée

Les Soeurs de Notre-Dame du Bon-Conseil, jeudi

Voici la petite histoire de la Congrégation de Sœurs de Notre-Dame du Bon-Conseil dont la maison-mère est à Chicoutimi, c'est la belle occasion d'en savoir plus.




Le Monastère est très grand, placé sur une butte, vue sur le Saguenay

Nous les avons rencontrées une première fois à Val Jalbert où nous avons eu la chance d'assister à un cours avec 2 couventines.

En 1892, Monseigneur Labrecque, évêque de Chicoutimi veut fonder une communauté de religieuses vouée à l'éducation des enfants de ses paroisses. Ce qui veut dire de la Basse-Côte-Nord aux fins fonds du Lac Saint-Jean.

Il demande à Françoise Simard de s'en charger. Françoise refuse, elle est âgée de 44 ans et ne se s'en pas apte à assumer toutes ces responsabilités compte-tenu de sa santé.


Françoise a déjà fait 2 essais de vie religieuse mais les 2 fois, elle dut renoncer à cause de sa santé. Un médecin lui prédit même une fin prochaine: ''Elle ne verra pas la fleur des pois'' (le printemps). Pendant 10 ans, elle vécut à Saint-Alphonse où elle était ''Madame curé'' c'est-à-dire gouvernante pour un curé. À la mort du curé, elle retourne chez ses parents et fait la classe à l'école de Saint-Fulgence.



Françoise Simard avant de fonder sa congrégation.

Après quelques jours de réflexion et de prière, elle accepte. Elle ne pensait plus à devenir religieuse, elle se disait que si Dieu voulait vraiment qu'elle devienne religieuse, Il viendrait la chercher.

Ce n'est pas Dieu qui est venu la chercher mais Monseigneur Labrecque.

En novembre 1894, elle entreprend de traverser le Saguenay en chaloupe. Une fois la chaloupe au large, une tempête se déchaîne, si bien que les gens présents sur les deux rives perdent l'embarcation de vue et la croient engloutie. Autre signe de Dieu, la chaloupe parvient à atteindre la rive de Chicoutimi.
Ce événement si important a été reproduit plusieurs fois.

Ce beau vitrail représente aussi Françoise brassée par les vagues.
Françoise s'installe à l'évêché avec une compagne, conçoit le costume qui est accepté par l'évêque et fonde sa Congrégation.

Françoise Simard devient Mère Marie du Bon-Conseil, Mère fondatrice.

Mère Marie du Bon-Conseil est au centre, entourée de ses consoeurs.
Nous avons pu visiter la chambre de la Mère Supérieure. Toutes ses responsabilités font qu'elle a un bureau dans sa chambre. Belle vue sur le Saguenay de la fenêtre.

Son petit lit avec au fond,  un bol et un pichet pour un petit lavage à l'eau froide. 

Nous avons la chance de visiter le Musée


Dans le musée, leur première chapelle a été reproduite.




Les Sœurs étaient surtout vouées à l'enseignement.

Elles possédaient leur imprimerie pour leurs livres de classe.

Elles possédaient une ferme ce qui les rendaient autosuffisante. Bravo les Sœurs!


Lorsqu'elles travaillaient à la ferme, elles ajoutaient un tablier sur leur uniforme. Ce qu'il devait faire chaud!

Rien de les arrêtait pour rejoindre les régions éloignées de leur territoire. Ce ne devait pas être évident dans une chaloupe avec les grandes robes.
Les Sœurs étaient vouées à l'enseignement. Elles étaient partout sur le territoire de l'évêché. Et même plus, en 1937, elles se retrouvent en Afrique puis au Chili en 1964.Elles veulent répondre aux besoins de la communauté alors elles fondent une École ménagère en 1944, une École Normale en 1947 et un Institut familial en 1951.


Il y a un mur plein de Sœurs, sœurs. Les familles étaient nombreuses et plusieurs sœurs entraient en religion au même couvent. Il y avait 3, 4, 5 Sœurs de la même famille. Amusant!

Pour rejoindre la chapelle, nous devons parcourir de nombreux corridors. Le Monastère est vraiment très grand avec toutes ces écoles qui se sont rattachées à la maison mère.


La chapelle est bien grande et est encore utilisée par une soixantaine de Sœurs âgées entre 75 et 85 ans.





Le Monastère est sur une colline avec une vue imprenable sur le Saguenay

Notre visite fut très instructive grâce à notre jeune guide qui nous a si bien renseignés.

Fin de notre visite. Au retour, nous faisons une petite promenade dans Chicoutimi pour admirer l'architecture.


Il y a de très beaux édifices sur la rue Racine.

L'Hôtel de Ville

Les vieux entrepôts, le long du Saguenay, ont été démolis pour faire place à la Zone portuaire qui comprend   un grand parc, une longue promenade et plein plein d'activités.

Le notaire Thomas-Zozyme Cloutier a fait bâtir cette étude de notaires. Malheureusement, il est mort en 1904 avant de pouvoir en profiter, l'Étude fut terminée en 1908 Ce sont encore des notaires qui l'occupe
La belle maison du notaire où son Étude était avant la construction de l'édifice voisin. Nous y avions un logement

Nous étions très bien sur notre belle grande galerie.
La réserve indienne des Hurons-Wendat, vendredi



Toute bonne chose a une fin alors voilà, nous sommes sur notre retour. 4H30 de route à faire c'est long nous avons décidé de faire une halte à peu près à mi-chemin, à la réserve indienne des Hurons-Wendat.



Nous quittons Chicoutimi et décidons de prendre la route du Parc pour nous rendre à Québec. J'en ai bien entendu parler de cette fameuse route, une route dangereuse. Mais rassurez-vous, la route a été complètement refaite, elle est à 2 voies partout donc, suivre un camion dans une côte n'est plus un problème.


Des côtes, il y en a. Monte, descend tout le temps. Le paysage est magnifique, lacs, rivières et les belles montagnes. J'ai bien aimé.

Nous avons évidemment fait une halte à L'Étape, à mi-chemin. Il y avait un monde fou et il était 10h le matin.

Heureusement que nous avions notre GPS pour nous rendre à la Réserve car je n'ai vu aucune indication!!!!Nous avons pris la Totale, spectacle de danse traditionnelle, repas traditionnel et visite guidée.

Surprise en arrivant dans le village. Les employéEs sont tous en costume traditionnel mais ils n'ont pas l'air indien du tout. Une petite rouquine a participé au spectacle de danse. La guide nous a expliqué plus tard que la réserve est si près de Québec qu'ils sont très métissés. On a pu le constater. Le fait d'être situé près de Québec est très avantageux pour eux, ils n'ont pas tous les problèmes des réserves situées en régions éloignées comme la Manouane de Saint-Michel. Elle nous a montré une carte indiquant les réserves et nous a mentionné les problèmes de drogue et de violence qu'ils subissent. Les Hurons ne semblent pas faire beaucoup d'artisanat mais dans leur boutique-souvenir, ils vendent l'artisanat des Nations de régions éloignées pour les aider d'une certaine façon.

Les études sont gratuites, comme ils sont près de Québec ça facilite l'accès au Cégep et à l'université. La guide était plutôt expéditive alors j'ai pas osé poser trop de questions.


Nous commençons par les danses.


Les danses et les cérémonies sacrées étaient réalisées dans le but de remercier le créateur pour les bonnes récoltes de petits fruits et de maϊs à l’automne. Le spectacle est présenté sous forme de tableaux. Très différent du Pow Wow de la Manouane où là, ils avaient tous leur habit de cérémonie. Ici, c'est plus sobre mais les danses sont plus variées. Intéressant.

À la fin du spectacle, ils nous demandent de participer à une danse au nom évocateur: la danse de l’amitié. Cette danse se voulait à l’époque un rappel pour fraterniser et resserrer les liens entre les différentes Nations. Ils nous montrent le pas, on se prend par la main, on fait quelques fois le tour de la salle et nous quittons la salle. Belle façon de nous mettre à la porte ha ha ha






Ensuite, nous nous dirigeons vers le resto où un bon repas nous est servi. Soupe aux graines de tournesol, jatte de chevreuil, saucisses au bison à l'érable, le tout arrosé d'une bière blanche fabriquée par une microbrasserie de Québec spécialement pour eux.

Après le repas, nous rejoignons la guide et nous visitons le village. J'avais bien hâte d'entrer dans une la maison longue, l’habitation traditionnelle des Hurons et de plusieurs autres nations, nous en avons visité une en Gaspésie.

50 familles y vivaient oh là là

Cette maison longue abritait 6 familles soit 50 personnes. Un feu par 2 familles et le feu doit brûler tout le temps. Il y a 3 sorties d'aération mais, le plafond est haut, ils devaient vivre constamment dans la fumée, plusieurs ont dû avoir des problèmes de poumons.

Les 3 feux brûlaient en tout temps

On trouvait que les bûcherons faisaient pitié à dormir sur des lits recouverts de branches d'arbre qui piquent. Ce n'était que pour quelques mois seulement alors qu'eux, c'était tout le temps.

Ils dormaient toujours sur des matelas faits de branches d'arbres. Côte à Côte, 6 familles!!!
50 personnes avec des enfants qui courent partout. Oh là là

C'était un régime matriarcal, les femmes âgées prenaient toutes les décisions et voyaient à tout. Elles devaient nommer un Chef homme car toutes les Nations n'avaient pas le régime matriarcal et ne voulaient pas traiter avec les femmes.........

Les Jésuites ont mis fin à tout ça.

Les Hurons sont des sédentaires, ils vivaient une dizaine d'années au même endroit. Les femmes s'occupaient de l'agriculture, les hommes de la chasse et de la pêche.

Les Hurons sont sédentaires, ils vivent environ 10 ans au même endroit donc ils n'utilisent pas les tee pee qui sont utilisés par les Nations nomades. Les tee pee sont faciles à déplacer.

L'Inkshuk pouvant être aperçu à des kilomètres, les voyageurs les utilisaient comme ''aides'', aides pour la navigation et la chasse, points de repères, indicateurs de différentes sortes et centres de messages ( pour indiquer, par exemple, l'emplacement d'une cache pour la nourriture.




Ici, le fumoir et le séchoir à viande et à poissons. L'hiver, ils n'avaient qu'à suspendre la viande dehors.
La guide nous a expliqué l'utilisation de la hutte de sudation. Les ancêtres devaient se purifier pour avoir tuer des animaux. Ils pénétraient, nus, dans la hutte et un''sage'' alimentait un feu et mettait de l'eau sur les pierres brûlantes qui faisaient une vapeur. Elle riait en disant qu'aujourd'hui, les gens paient cher pour aller dans des spas nordiques.La hutte de sudation servait aussi à se laver l'hiver. Les lacs et les rivières sont gelés, on va au ''spa'' et on se roule dans la neige. Hommes et femmes nus dans la hutte a scandalisé les Jésuites qui voyaient le mal partout. Ils ont mis fin aussi à cette coutume.


La hutte de sudation, leur spa.

La guide nous a expliqué la construction des canots, les différentes formes de raquettes selon leur utilisation.

Bien bien intéressant.

Bilan des Aventures de Silvie et Yves au Saguenay-Lac-Saint-Jean en passant par la Mauricie.

Que de beaux souvenirs ils nous restent de cette aventure.

Le Québec, ce sont les paysages souvent à couper le souffle. La rivière Saint-Maurice, le fjord, l'immensité du Lac Saint-Jean que nous avons eu la chance d'admirer du haut de belvédères.

Les sites historiques, les musées avec comme coup de cœur le Village fantôme de Val Jalbert.

Les spectacles que nous avons eu la chance de voir. Celui du cirque Eloize à Shawi mais surtout la Fabuleuse Histoire d'un Royaume.

Que dire des visites guidées, des animations qui rendent tellement plus vivantes et complètes les informations à recueillir sur notre belle histoire.

Je suis ravie.

J'espère que vous avez apprécié avoir parcouru toute cette route avec nous.Au plaisir de vous retrouver pour une autre aventure de Silvie et Yves.



























































































































































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