Les
aventures de Silvie et Yves à la Martinique
du
25 janvier au 8 février 2015
Première
impression, dimanche le 25 janvier 2015
Bonjour
les amis
Nous
voici enfin en Martinique
La Martinique est connue pour son volcan: la Montagne pelée qui a fait éruption en 1902 et qui a détruit la ville de Saint-Pierre en quelques minutes. |
La Martinique est aussi appelée l'Ile aux fleurs. Ily en a partout mais surtout au Jardin Balada. MAGNIFIQUE |
Le
vol s’est bien passé, vol direct par Air Canada. Petit sandwich
insipide que nous avons payé. Donc, la prochaine fois, on fera comme
Maryse, on apportera notre lunch.
Les
proprios nous avaient prévenus que tout est fermé le dimanche
alors, une fois arrivés à l’aéroport nous avons acheté un très
bon sandwich au fromage de chèvre et une bouteille de vin pour le
souper.
Notre
chauffeur
de taxi commentait le paysage de palmiers, les Trois Ilets, la mer
avec tous ses bleus. Je soupire.
Nous sommes dons une petite rue tranquille et les photos de l’appart étaient juste, on voit bien la mer de la terrasse woooow.( Homelidays.com #6639188)
Nous voici chez nous, comme vous voyez, la végétation est luxuriante. Le quartier est tranquille avec une épicerie à 10 min à pied et tout près du bus vers le Centre-Ville de Fort-de-France. |
Que dire de cette très grand terrasse où nous avons passé beaucoup de temps et pris tous nos repas. |
La vue sur les palmiers, les petits voiliers ET le coucher de soleil. wooooow |
La
proprio, Sylvie Maras, est super sympa. Il nous manquait du lait pour
nos céréales du matin alors elle a envoyé son mari nous en porter.
Nous avions apporté
2 tranches de pain avec notre beurre de pinottes, il y a un
grille-pain, tout est parfait. Pascal était accompagné de son fils
Hugo 9-10 ans qui est bien fasciné par les « Canadiens ».
Ils sont très gentils tous les 2.
Heureusement,
nous avons la clim dans la chambre donc, c’est frais.
Ce
matin, lundi, nous sommes allés faire les courses. Il y a un genre
Wal Mart à 10 min à pied. Super, nous avons acheté un gratin de
broco pour diner et j’ai fait une salade.
L’aventure
commence, nous prenons le bus pour le centre-ville. Nous nous sommes
renseigné sur la rue, les gens sont très gentils et nous ont
expliqué où est l’arrêt du bus. Yves placote avec un vieux
monsieur. Les gens sont charmants, ils nous saluent dans la rue. Le
monsieur nous a indiqué où était le Grand Marché. On s’y dirige
car on veut y diner demain.
Nous
nous sommes promenés dans les rues, c’est très exotique. On aime.
Quelques rues piétonnes, bcoup de monde, ça sent bon la bouffe
partout. Nous nous sommes promenés aussi sur le bord de mer. Nous
sommes dans une baie, il y a plein de magnifiques voiliers. J’ai
pris des photos pour toi Mélanie.
Pas
de petits cafés terrasses pour prendre une bière alors, comme il
fait chaud à fondre, nous sommes revenus à la maison, douche et
repos.
J’ai
une nouvelle tablette, j’aurais besoin de conseils. Je voudrais
pouvoir écrire des lettres plus grosses pour mes parents. Je n’aime
pas écrire en majuscule et je ne trouve pas comment grossir les
lettres à la réception du courriel.
On
pense à vous
Silvie
et Yves
Petite
balade, lundi le 26 janvier
Allo
allo
J’ai
une nouvelle collègue au bureau depuis 2 semaines, Karine. Elle
vient de Fort de France et est au Québec depuis 1 an ½ seulement.
Elle a contacté sa famille et son père qui habite Fort de France
s’est offert à nous accompagner à St-Pierre. Nous en sommes très
contents.
Karine
m’avait parlé d’un petit resto sympa à l’intérieur du
marché, c’est là que nous voulons donner rendez-vous à Julien,
son père. C’est un homme retraité de l’enseignement. Je n’avais
aucune idée s’il était Français ou s’il était né en
Martinique, je ne savais pas non plus la couleur de sa peau. Il n’a
pas besoin d’aller au soleil pour se faire bronzer, il a une belle
couleur chocolat au lait ah ah ah. C’est un Martiniquais pur laine
ou pur rhum….
Tous
les restos sont pleins, Julien nous propose le resto de l’hôtel
L’Impératrice. Nous, on suit.
C’est
LE bel hôtel de Fort de France où Julien est bien connu.
Il
nous initie au « ti punch », 2 petites cuillères à thé
de sucre de canne brun, un morceau de citron vert, il brasse et
ajoute un doigt de rhum blanc à 50 degrés. Avec ou sans glaçon.
Fort mais délicieux, étonnant.
Nous
voulions manger un repas typiquement martiniquais. Comme entrée, une
cassolette de poissons et une salade d’avocat. Délicieux. Poulet
et magret de canard avec des sauces typiques. Miam miam. Le tout
accompagné de bananes vertes en purée. Julien nous dit que ce sont
les mêmes que nous avons mais elles sont vertes, pas mûres, cuites
comme des pommes de terre. C’est délicieux, je vais chercher la
recette sur internet. Pour dessert, une glace.
On
parle de tout et de rien, il est charmant et nous propose de nous
emmener dès maintenant à St-Pierre. Il est 2 hres, c’est un peu
tard mais nous prenons ce qui passe.
Yves
et lui se battent pour la facture, c’est Julien qui a gagné…..
elle était salée.
Nous
passons les petites villes et villages de pêcheurs :
Schoelcher, Case-Pilote, Bellefontaine, le Carbet. Au Carbet, Julien
voulait nous montrer la petite église avec son cimetière tout
autour. Nous nous sommes garés juste devant un maître glacier, il y
avait 3 belles madames assises dehors à déguster leur glace. Julien
les connaissait, bisou à tout le monde. On a placoté un peu avec
elles.
Beau village de pêcheurs |
Il y a de la pêche mais aussi de l'agriculture. Yves, en vrai gars, voulait être photographié devant le tracteur. |
Nous sommes bien heureux d'être au chaud durant l'hiver glacial du Québec. |
Plus nous approchons de Saint-Pierre, du volcan, plus le sable est foncé. |
Julien
est un prof alors nous avons droit à plein d’histoires. Nous décidons
de nous arrêter pour prendre une bière sur la plage. Le resto est
fermé mais le gars nous conseille d’aller à la superette en
acheter et venir la boire sur la plage. C’est ce que nous faisons,
bien installé les 2 pieds dans le sable.
Voici Julien notre guide super sympa. |
Nous
réalisons que le soleil se couche alors il est trop tard pour
St-Pierre. Nous revenons à la maison. Là encore, Julien arrête aux
beaux endroits pour que je puisse prendre des photos. Très gentil.
Nous
prenons rendez-vous pour demain. Julien propose de passer par
l’intérieur des terres, de visiter le Jardin Balata, le Sacré-Cœur
avant la visite de St-Pierre. Yesssssssssssssss
Nous
sommes crevés mais bien contents.
La
suite, vous l’aurez demain
Bonne
soirée
Silvie
et Yves
xxxxx
Le
jardin Balata et St-Pierre, mardi, le 27 janvier
Bon
matin et bonne fête papa
Êtes-vous
prêt pour la suite?
Comme
convenu, Julien vient nous chercher à la maison vers 9h30. En route
pour le Jardin Balata. Tout au long du chemin, Julien commente, il
nous montre son quartier, celui de Karine, de belles maisons appelées
Habitation qui appartenaient au Maitre, au colon blanc.
J’ai
rarement vu un chemin aussi sinueux et ça monte tout le temps
oufffff
Les routes sont très sinueuses et il y a beaucoup d'autos, nous sommes bien contents d'avoir notre ami Julien comme chauffeur. En plus, en bon prof, il nous raconte plein d'anecdotes. |
Premier
arrêt, le Sacré Cœur de Balata. Et oui, vous avez bien lu, c’est
un modèle réduit de la Basilique de Montmartre, Magnifique. Située
sur une butte donc vue imprenable sur Fort de France. La basilique
est entourée d’une végétation luxuriante.
Après l'éruption du volcan en 1924, beaucoup de gens se sont réfugiés à Fort-de-France. C'est pour cette raison que l'archevêque a décidé de construire cette église. |
L'intérieur est plutôt modeste. |
La crèche y sera jusqu'à la fin janvier. |
La vue de Fort-de-France du Sacré-Coeur est exceptionnelle. |
Juste à l’entrée, des abreuvoirs pour colibris sont installés, il y a plein de petits colibris de couleurs différentes, pas le mêmes qu’à St-Michel. Ça commence bien.
Toujours fascinant et impressionnant les jardins de par le monde. Je garde un très bon souvenir du Jardin Majorelle de Marrakech, un vrai havre de paix.
Des centaines d’arbres, arbustes
La végétation est luxuriante |
J'ai déjà vu ce genre d'arbre au Mexique. |
Est-ce un éventail pour géante? |
Nous sommes toujours près d'une montagne au sommet très à pi |
J'adore les oiseaux-du-paradis. |
Celle-là est poilue |
Une fleur vraiment étrange, une rose de porcelaine et elle semble vraiment être en porcelaine. |
J'aurai bien aimé voir boire un colibri. |
Un Balister |
Je ne les connais pas toutes. |
Nous sommes plus habitués de voir ces belles fleurs exotiques en fleurs coupées. Fascinant de les retrouver en pleine nature, dans leur élément. |
Nous voici très heureux d'être avec notre extraordinaire guide, Julien. |
Le volcan de la Montagne pelée s'y reflète, c'est spectaculaire! |
Nous arrivons juste à temps pour un film racontant l’histoire des volcans et surtout expliquant ce qui est arrivé le 8 mai 1902.
St-Pierre était une ville de 30 000 habitants, moderne pour l’époque, c’était la capitale de la Martinique, surnommée le petit Paris des Antilles, rien de moins. Elle possédait l’électricité, un tramway, une chambre de commerce, des rhumeries.
Le volcan de la Montagne Pelée avait pourtant bien montré qu’il était sur le point de se réveiller. Mais les gens ne voulaient pas y croire. Le gouverneur était là avec sa femme, il y avait beaucoup de monde car il y avait une Première Communion mais surtout, le 11, il y avait des élections importantes qui s’y tenaient. Donc, pas question d’évacuer.
L’onde de choc est d’une rare violence. On l’a vue au Centre des Découvertes. En 2 min, tout est détruit, il y avait beaucoup de bateaux dans la baie, détruits eux aussi, UN DRAME.
Nous nous sommes rendus à St-Pierre. Nous avons vu le théâtre, enfin, ce qu’il en reste. Ça donne une bonne idée quand nous voyons ces 2 beaux escaliers avec une fontaine au centre. À côté, il y a la prison avec la cellule du soulon.
Les ruines ne sont pas bien exploitées, c’est dommage.
Julien nous disait que c’était une ville très moderne ou tout était permis et qu’il y avait beaucoup de débauche. Était-ce une punition de Dieu????
Julien nous disait que c’était une ville très moderne ou tout était permis et qu’il y avait beaucoup de débauche. Était-ce une punition de Dieu????
Ce sont les restes du Théâtre avec ses escaliers majestueux. |
La cellule du soulon, le seul rescapé. |
La rue principale très colorée. |
Un grand marché, une belle grande place, les 2 donnant sur la mer avec la Maison de la Bourse au bout.
Fort de France est devenu la capitale et St-Pierre ne s’en est pas vraiment remis.
Julien y a enseigné pendant 4 ans.
La Maison de la Bourse située sur une belle grande place. |
Il y avait près de 300 bateaux lors de l'éruption, ils sont presque tous brûlés dans la baie. |
Retour
à la maison avec un petit arrêt chez le maître glacier de l’autre
jour. Gars bien sympa qui a reconnu mon accent (j’ai un accent
moi!?!?) Il m’a raconté que Philippe Mollé et Francis Reddy sont
venus tourner chez lui il y a quelques années. Il en était très
fier. D’ailleurs ses glaces étaient délicieuses.
On
a mangé un yogourt pour souper et les délicieux carrés offert par
ma belle belle-sœur Johanne.
Une
autre journée de terminée.
La
chaleur nous fatigue (est baveuse)
Demain,
jeudi, repos
Bye
bye
On
se la coule douce, jeudi le 29 janvier
Allo
allo
Nous
avons décidé de nous la couler douce après 2 jours d’activités
avec notre ami Julien.
Comme
nous voyons la mer de l’appart, nous avons décidé de la saluer de
plus près. Donc, nous prenons la route….. Cependant, elle ne longe
pas la mer mais des commerces et un bidonville.
Mais,
pas très loin, il y a un petit resto avec une jeune fille qui nous
invite. Nous avons un petit creux alors, pourquoi pas
Le
resto ne paie pas de mine de l’extérieur mais, à l’intérieur,
il donne sur les palmiers et sur la mer. Wooooow
Bière
locale comme apéro, la Lorraine. Accras de crevettes, quiche
lorraine et assiette de fromage. On dit à la jeune fille que c’est
délicieux, le chef vient nous voir (nous sommes les seuls clients
dans le resto) et nous apprend qu’il est ouvert depuis lundi
seulement. Nous lui souhaitons longue vie.
Les restos le long de la mer sont très rares à Fort-de-France, en plus il était bordé de palmiers. |
Nous
continuons notre chemin, c’est loin le centre-ville de Fort de
France et il fait chaud. Il y a un gros édifice qui nous sert de
point de repère. Nous approchons.
Je
veux aller au Marché car, lorsque nous avons donné rendez-vous à
Julien, en attendant, j’avais acheté des cartes postales. Comme je
n’avais pas de monnaie, la vendeuse m’a dit : Mais Chérie,
tu viendras me payer plus tard. Comme nous n’avons pas mangé au
Marché, je suis partie sans la payer. Je voulais honorer ma dette,
un gros un Euro 40. La vendeuse m’a dit : Mais, Chérie,
j’avais complètement oublié.
J'adore les marchés. Celui-ci est le plus gros et il y en a des plus petits. |
Nous
sommes allés à l’Information Touristique pour connaître le
transport pour retourner à l’aéroport. C’est pas compliqué, il
n’y en a pas. La solution est de s’organiser d’avance avec un
chauffeur de taxi. Super, nous en trouverons un samedi, avant le
départ. J’en ai profité pour les remercier pour toute la
documentation qu’ils nous avaient postée à Montréal.
Retour
à la maison, en bus cette fois-ci ouffff.
Belle
surprise, nous avons un beau courriel des beaux-parents de Karine.
Ils nous proposent de les rejoindre chez eux à Rivière Pilote, en
taxi collectif. Super, nous acceptons avec empressement, pour
mercredi de la semaine prochaine.
Comme
nous avons décidé de ne pas louer de voiture, nous avons envoyé un
courriel aux beaux-parents pour leur dire que nous ne pourrions
probablement pas les voir, que, s’ils venaient à Fort de France,
ça nous ferait plaisir de diner avec eux.
Pour
la mère de Karine, qui demeure au Diamant pas trop loin des
Trois-Ilets, nous lui avons demandé si c’était possible de se
donner rv aux Trois-Ilets, pour nous c’est facile d’y aller avec
la navette fluviale.
Le
transport en commun est inexistant en Martinique. Il y a des bus dans
Fort de France mais pas à l’extérieur. Il faut prendre un taxi
collectif, un taxico. À la gare de bus, ils sont tous enlignés avec
la destination affichée. C’est bien mais, il faut bien un mais, le
taxico part quand il est plein….6-7 personnes. Donc, pas vraiment
d’heure fixe. Dominick, le beau-papa de Karine le sait, c’est son
pays. Nous sommes ravis.
Aujourd’hui,
vendredi, nous décidons d’aller nous baigner aux Trois-Ilets. Il
est plus que temps.
Nous
prenons le bus jusqu’au centre-ville. De là, nous prenons une
navette maritime pour 20 min.
Belle
surprise, c’est une station balnéaire où tout est organisé pour
le touriste et la plage.
Il
y a plein de beaux voiliers partout. Encore une pensée pour Mélanie.
Nous
nous installons et nous nous baignons… dans la mer… des Caraïbes
WOOOOW
L’eau
est chaude, c’est super agréable, elle est a plus 27.
Nous
nous déplaçons vers une autre petite baie et… nous nous
rebaignons. Nous avons une pensée à vous, c’est FANTASTIQUE.
Nous
nous trouvons une belle terrasse avec, à ses pieds, voiliers et
yatchs. Je soupire.
Des
petites entrées : accras de morue, crabe farci, avocat, miam
miam.
Nous
nous promenons dans le petit village créole avec plein de petites boutiques.
Charmant village créole |
Retour à la maison avec un autre tour de bateau et de bus.
Nous sommes toujours très chanceux en voyage pour l’emplacement de nos apparts ou hôtels. À Venise, c’était la Place St-Marc qui était indiqué partout et qui donnait sur la lagune, notre appart aussi. À Marrakech, nous n’étions pas loin de la Place Jemma El Fna et ici, c’est le centre commercial Le Rond-Point et au retour, il y a un gros bloc appartements ROSE, nous savons que c’est le prochain arrêt.
Nous sommes toujours très chanceux en voyage pour l’emplacement de nos apparts ou hôtels. À Venise, c’était la Place St-Marc qui était indiqué partout et qui donnait sur la lagune, notre appart aussi. À Marrakech, nous n’étions pas loin de la Place Jemma El Fna et ici, c’est le centre commercial Le Rond-Point et au retour, il y a un gros bloc appartements ROSE, nous savons que c’est le prochain arrêt.
Une
autre belle surprise en arrivant, là, c’est un message de Nicole,
la mère de Karine. Elle habite au Diamant, plus au sud que nous.
Elle nous offre de venir nous chercher aux Trois-Ilets et de coucher
chez elle. Elle a une maison qui surplombe la mer avec une vue
imprenable sur Fde F. Le lendemain, elle nous promènerait dans sa
région et elle nous raccompagnerait aux Trois-Ilets.
Que
dire de plus.
Nous
avons eu un très bon souper de saumon et nous avons assisté, de
notre terrasse, à un spectaculaire coucher de soleil qui a duré….
2-3 min.
Ouf
que le soleil se couche vite ici.
Petite
journée demain
Bonne
fin de semaine à vous
Et
bonne croisière Tante Suzanne
Bisous
Silvie
et Yves
Le
hasard
Vous
allez trouver ça cocasse.
Julien
nous a parlé d’un de ses amis qu’il a visité quelques fois en
France à … Anduze.
Anduze
est une petite ville du Sud, je suis certaine que personne a entendu
parler de cette petite ville, à part moi qui y suit allée dans une
autre vie, quel hasard!!
Ensuite,
Julien nous dit que son ami est déménagé à Uzes, pas très loin,
c’est de cette petite ville que partait le fameux aqueduc du Pont
du Gard qui alimentait en eau potable la ville de Nîmes, à l’époque
des Romains.
Nous
allumons la télé, c’est un documentaire qui raconte l’histoire
de l’aqueduc et du Pont du Gard. Autre bel hasard.
Sourions
Un
samedi à Fort de France, samedi le 31 janvier
Allo
allo
Petite
journée aujourd’hui. Nous sommes allés en ville, Yves a brisé
ses sandales et perdu ses petites lunettes de lecture. Il n’a pas
l’habitude d’être malchanceux.
J’avais
envoyé un petit mot à Julien en lui parlant de nos projets. Il a
téléphoné pour nous dire d’y aller avant-midi car presque tout
ferme à midi.
Il
veut nous emmener aux Trois-Ilets, visiter la Savane des Esclaves où
est reproduit le mode de vie des esclaves, ses grands-parents,
incroyable, c’est comme hier.
Il
s’est bien aperçu que nous aimons l’histoire. Bien contents
encore une fois.
Vite
vite, la douche, le téléphone sonne encore, ciel que nous sommes
populaire ah ah ah
C’est
Sylvie, la proprio de l’appart qui veut savoir comment c’est
passé notre semaine et qui nous offre de l’accompagner avec sa
famille à la plus belle des plages, les Salines. Nous y ferons un
pique-nique. En plus, il y a une petite glacière dans l’appart.
Wow
quelle chance, elle a 2 fils de 6 et 10 ans qui sont bien
impressionnés par le Canada.
Nous
sommes évidemment partants.
Nous
quittons l’appart et allons attendre le bus. Je me pâââme sur le
paysage, il y a 2 belles montagnes juste devant nous. Nous placotons
avec une Madame. Elle trouve que c’est long et fait signe à un
taxi collectif, appelé taxico. Nous lui demandons combien ça coûte,
à peu près le prix du bus. Le taxico n’a qu’une place de
libre mais un autre arrive avec de la place pour 2 touristes. Notre
première expérience en taxico. 14 personnes. La prochaine fois, ce
sera mercredi pour rencontrer Dominick, le beau-papa.
Il
y a bcoup plus d’activités le samedi que les jours de semaine. Il y a plusieurs très beaux bâtiments de l'époque coloniale.
L'ancien Hôtel de ville (1912) abrite maintenant le théâtre Aimé Césaire, maire de Fort-de-France de 1945 à 2001. |
La Préfecture est une inspiration du Petit Trianon de Versailles (1925). |
La cathédrale Saint-Louis a été bâtie en 1671 et reconstruite en 1895. |
L'ancien Palais de Justice (1906) a été le théâtre de bien des grands procès de l'Histoire de la Martinique. Maintenant c'est l'Espace Culturel Camille Darsières du nom d'un célèbre avocat. |
La cour intérieure de l'Espace Culturel. |
Deux beaux bâtiments administratifs |
Dans la ville, nous retrouvons les maisons traditionnelles en bois, très colorées. Partout où nous marchons, il y a toujours de bonnes odeurs de bouffe. |
Yves
est chanceux, il trouve ce qu’il veut. Nous allons manger au
Marché. C’est archi plein, nous nous assoyons avec un couple de
Français très gentil. Le Monsieur a 80 ans et ils voyagent bcoup.
Nous avons placoté.
Ils
quittent. Un autre couple de Français prend leur place. Fin
trentaine, sympa. Ils ont un commerce dans une petite ville, Janzé
en Bretagne. Nous
notons le nom, si nous y allons, nous irons leur dire bonjour.
Il
est tôt mais comme il fait très chaud, nous retournons à la
maison.
Julien
nous téléphone, nous nous organisons pour lundi. Il vient nous
chercher à 9 hres pour la visite de la Savane.
Nous
n’avons jamais fait autant de SOCIAL en voyage, nous ne nous
attendions tellement pas à ça.
Le
soleil se couche tôt, vers 6 hres, nous le voyons entrer dans l’eau.
Lui aussi a chaud alors il fait ça vite pour se rafraîchir.
Je
vous souhaite un bon dimanche
xxx
Les
Salines Dimanche le 1er février
Allo
allo
Très
agréable notre journée de dimanche aux Salines.
Sylvie
et Pascal sont venus nous chercher à 2 autos. J’ai embarqué avec
Sylvie et les 2 garçons et Yves avec Pascal.
Nous
avons roulé une heure. Ils parlent bcoup des bouchons, nous avons
été chanceux, ça très bien été.
La
plage est magnifique, à perte de vue.
Beaucoup
de monde mais correct. Nous nous sommes installés sous les palmiers
à côté de….. Québécois.
Nos
amis avaient apporté 3 hamacs. Quel luxe, ça faisait très
exotique.
L’eau
est chaude, de belles vagues, les garçons avaient des planches alors
ils se sont bien amusés. Nous avions notre pique-nique.
Nous
sommes repartis vers les 4 hres.
Nous
avons eu le temps de parler. C’était bien intéressant d’avoir
le point de vue d’une enseignante et celui d’un ingénieur dans
l’environnement, les eaux.
Ils
sont en Martinique depuis 20 ans et ont fin trentaine.
Sylvie
est une fille optimiste, très ouverte vers les autres et c’est ce
qu’elle montre à ses enfants. Elle forme les professeurs et
participe à des concours afin de devenir directrice de lycée (école
secondaire). Les profs sont Martiniquais et Français et de plus en
plus de gens viennent de la Guyane.
Elle
dit que ça va bien en général.
Différent
pour Pascal qui a des gens sous ses ordres et qui s’attend à un
rendement. Il se fait traiter de Négrier.
Mais,
Sylvie a confirmé que la Martinique vit, par période, des tensions.
Les Martiniquais (85% de Noirs) voudraient bien leur indépendance
mais les subventions viennent de la France, d’ailleurs, presque
tout vient de la France. Ils seraient bien mal pris.
Intéressant
les points de vue différents.
Ils
ont acheté notre appart pour accueillir leur famille et loue entre
les visites. C’est nouveau, ça ne fait qu’un an.
Encore
une autre journée très chaude.
La
Savane des Esclaves, lundi le 2 février
Bon
matin à tous
Changement,
Julien vient nous chercher après le lunch à la place de 9 heures
Mon
retraité est bien content.
Julien
arrive à l’heure et, en route vers la Savane des Esclaves, aux
Trois-Ilets.
Il
y a une dizaine d’années, un Martiniquais, Gilbert Larose, a voulu
préserver l’histoire des esclaves. Ayant lui –même vécu son
enfance dans une case, il a décidé de reproduire un village dans un
grand parc. Il fallait y croire, il n’a eu aucune subvention.
Notre
guide est une jeune Blanche.
Je
vous fais une histoire courte de la Martinique.
Commençons
avec les colons français qui ont peuplé la Martinique. Ils
obtenaient un lopin de terre et en 36 mois, ils devaient réussir à
défricher et cultiver. C’était difficile alors ils ont commencé
à acheter des esclaves à d’autres Européens habitant sur les
iles environnantes. Et
la traite commença.
Il y avait une grande case avec des reproductions de la vie de l’époque. La plupart partait de l’Ile de Gorée au Sénégal. La première esclaverie remonterait à 1536, construite par les Portugais. Les familles pouvaient être séparées et partir vers des destinations différentes. Ils étaient inscrits sous un matricule et non sous leur nom africain.
Ils
partaient sur les négriers (bateau construit pour transporter les
esclaves), les gens étaient entassés les uns sur les autres sur
plusieurs étages. Plusieurs mouraient en route. Mais aussi, dans les
2 premières années, 60% des Africains mouraient. Ça donne des
frissons.
Nous
avons vu des cases, faites comme à l’époque avec les toitures en
feuilles de canne, sols en terre battue. Les cases sont toutes
petites mais faut dire qu’avec un tel climat, les gens vivent à
l’extérieur. Faut dire aussi qu’ils avaient de longues heures de
travail....
Partout, ily a de belles fleurs, des jardins cultivés à la mode traditionnelle, le jardin médicinal, un troupeau de cabris (chèvres), des moutons.
Partout, ily a de belles fleurs, des jardins cultivés à la mode traditionnelle, le jardin médicinal, un troupeau de cabris (chèvres), des moutons.
Dans la campagne des Trois-Ilets, Gilbert Larose a eu le courage de reconstituer l'habitat et le mode de vie des Neg Marron, ces esclaves qui fuyaient les plantations pour se réfugier dans la nature. |
À l'époque, ils construisaient avec tout ce qui se trouvait à porter de main. Palissades en bois tressé, toitures en feuilles de canne, sols en terre battue. |
Le jardin médicinal était indispensable pour la vie et survie des ancêtres martiniquais dans les campagnes. |
Cet arbre est le formager, il est couvert de pic. Ils y attachaient les esclaves récalcitrants. |
Il
y a aussi des arbres dont le Fromager dont l’écorce dans le bas de
l’arbre est plein de longs pics. Ils y attachaient les esclaves
récalcitrants. J’ai mis ma main…. l’horreur
Nous
avons vu aussi des sculptures grandeur nature représentant les
esclaves. La première fois qu’un esclave s’évadait, à sa
reprise, ils lui coupaient les 2 oreilles et ils le marquaient d’une
fleur de lys sur une épaule. La deuxième fois, ils lui coupaient
une jambe sous le genou et une autre marque au fer rouge sur l’autre
épaule. La 3e
fois, ils lui coupaient la tête et la mettaient en haut d’une
pique au milieu des cases pour leur faire peur….
Ceux
qui ont vu l’émission Partir autrement en famille avec Pascale
Montpetit ont vu le village.
À
la sortie, le proprio était là, Julien l’a reconnu. Très sympa.
Il vient souvent au Québec faire les Salons du tourisme. Il a écrit une
bédé racontant l’histoire des esclaves. Très bien faite la bédé.
Nous en avons acheté une pour Julien et une pour Karine.
La
Savane des Esclaves est vraiment un incontournable.
Sur
la route du retour, nous nous sommes arrêtés chez sa sœur qui,
avec son mari, cultive la canne à sucre et produit du rhum. Elle
nous a fait goûter une liqueur de coco, délicieuse, qu’elle fait
elle-même. Elle est très gentille la dame et elle a une peau très noire.
Julien
nous invite pour l’apéro. Il nous fait goûter plusieurs Ti Punch,
vieux rhum, rhum blanc, un autre avec une liqueur de batterie fait
par son beau-frère. Non non, ce n’est pas une batterie
d’automobile ah ah ah. C’est aussi fait avec la canne à sucre,
c’est très épais, ça sent la mélasse.
Il
nous a fait goûter un autre rhum aromatisé fait par un de ses
copains aujourd’hui décédé. Ça nous a touchés car c’était
sa dernière bouteille.
Nous
ne sommes pas de grands amateurs d’alcool fort mais, j’avoue que
c’était délicieux.
Il
nous a servi de petites bouchées qui ont fait notre souper, toutes
des spécialités. Du boudin noir, ce sont de petites saucisses,
noires, servies chaudes, que l’on mange avec les doigts et à la
peau assez coriace. Mais, c’était bon. De petits crabes farcis,
une soupe très consistante, appelée pâtée en pot, faite de
viande, de légumes, le tout coupé très fin. Délicieux.
Julien nous a invité pour l'apéro, il nous a fait goûter différents rhums et nous a servi plein de spécialités antillaises. miam miam. |
Il
a un très beau jardin bordé d’une haute haie, dans sa haie, un
peu partout, il y a des crotons!!!! Il a pris du basilic et de la
citronnelle pour que nous nous fassions une tisane et il nous a aussi
donné du thym, la feuille est grosse comme ma main!!!! Je n’ai
jamais vu ça. Est-ce que ça dit quelque chose à quelqu’un?
Julien
devait sortir pour une veillée funéraire. Il nous a raccompagné à
la maison et nous a offert de nous accompagner à l’aéroport
dimanche prochain. Nous en étions très contents car les transports
pour l’aéroport sont bien compliqués de Fort de France.
Mardi,
nous allons en ville, il nous reste quelques clic clic à faire.
Bisous
Silvie
et Yves.
XXX
Lien
entre la Martinique et le Canada
Bon
matin les amis
Plusieurs
m’ont écrit pour me dire qu’ils avaient apprécié mon petit
cours d’histoire.
J’ai
oublié de vous écrire un fait intéressant.
Les
pays européens ont été très souvent en guerre, pour agrandir leur
territoire, ouvrir la route des épices, de la soie et de l’opium,
comme nous l’avons vu au Portugal avec Vasco de Gamma. Mais aussi,
pour la conquête de nouveaux territoires.
Parlons
ici de la France et de l’Angleterre qui nous touchent de plus près.
Ça va vous rappeler les cours d’histoire du secondaire.
Donc,
la France et l’Angleterre sont en guerre, une de leur chicane dure
7 ans, on l’a appelée : La Guerre de 7 ans. Les 2 pays font
la paix et signent un traité, le Traité de Paris en 1763.
Évidemment,
il faut négocier, ils s’installent devant la carte du monde.
La
France veut garder ses iles des Antilles pour la canne à sucre, le
rhum. Donc, elle récupère la Martinique et laisse tomber ses
quelques arpents de neige, la Nouvelle France. Nous passons du Régime
français au Régime anglais.
Le
nom de nos 2 pays est sur un même traité que nous avons vu à la Savane des Esclaves.
Fin
de ma petite histoire simplifiée.
Rivière-Pilote,
mercredi le 4 février
Allo
allo
Nous
avons passé une belle journée avec les beaux-parents de Karine. Lui
est Français et elle, Martiniquaise.
Nous
avons pris le taxico, ça très bien été, nous n’avons pas trop
attendu, faut dire que nous sommes partis longtemps d’avance. Donc,
une heure après nous étions à Rivière-Pilote. Comme nous sommes
arrivés tôt, nous avons pu marcher un peu dans le village, c’est
mignon.
L'église de Rivière-Pilote. |
Petit bourg charmant où habite Dominik et Flora. |
L'école du village avec ses belles couleurs pastelles. |
Pan
toute, il nous a emmenés chez lui et sa femme Flora nous a fait un
délicieux repas. Entrée de boudin noir, une belle assiette avec des
crevettes, des fromages et de la glace
comme dessert. Miam miam
Nous
avons débuté par un Ti Punch, Dominick, en bon Français, a pris un
pastis. Le Ti Punch est composé de citron vert. Il n’en restait
plus. Dominick est allé au jardin en cueillir un. Wooow.
Nous avons parlé de leur fils, Jean-Christophe, le mari de Karine. Il jouait du violon dans un groupe populaire de la Martinique. Je ne le connais pas, Karine travaille chez nous depuis 2 semaines seulement. Dominick a mis le vidéo d’un de ses spectacles et nous avons bien ri avec Flora en nous pâââmant sur le plus beau et le meilleur des musiciens. Ah ah ah.
Nous avons parlé de leur fils, Jean-Christophe, le mari de Karine. Il jouait du violon dans un groupe populaire de la Martinique. Je ne le connais pas, Karine travaille chez nous depuis 2 semaines seulement. Dominick a mis le vidéo d’un de ses spectacles et nous avons bien ri avec Flora en nous pâââmant sur le plus beau et le meilleur des musiciens. Ah ah ah.
Ça
été vraiment très agréable comme échange, c’était bien
intéressant son point de vue de Martiniquaise face à l’esclavage.
Elle est même allée jusqu’à l’ile de Gorée au Sénégal d’où
la plupart des esclaves transitaient. Ça devait être extrêmement
émouvant.
Nous
avons tellement placoté (parloté en Martiniquais) qu’il était
trop tard pour la balade. Flora est allée au jardin pour nous
cueillir 2 beaux pamplemousses rewooow. Et elle m'a fait parvenir cet arbre qui fleurit à l'été et porte bien son nom: le Flamboyant.
Dominick est venu nous
reconduire en ville et nous avons réalisé qu’à 4 hres, il n’y
a plus de taxico!!! C’est-à-dire, qu’il n’y a plus de
transport du tout…..
Le Flamboyant de Flora. |
Alors,
Dominick est venu nous reconduire à Fort de France. C’est une
heure, aller, une heure retour. Nous avons voulu l’inviter pour
l’apéro mais il a préféré partir tout de suite car le retour
c’est certainement fait dans les fameux bouchons de Fort de France.
C’est vraiment très très gentil de sa part.
Nous
nous sommes promis de rester en contact et c’est certain qu’ils
vont venir à Montréal voir leur fils.
Demain,
à la fin de journée, nous allons rejoindre la mère de Karine
On
aime
Le
Diamant, jeudi, le 6 février
Nous
avons passé du bon temps avec Nicole mais ça faillit ne pas avoir
lieu.
Nous
prenons la navette pour le Bourg des Trois-Ilets comme convenu. Nous
attendons, nous attendons, nous attendons. Toujours pas de Nicole…..
que se passe-t-il? Nous ne pouvons pas prendre le risque de rester là
alors nous reprenons la dernière navette sniff sniff.
Nous nous sommes rendus aux Trois Ilets en navette fluviale. La première fois pour s'y baigner, la deuxième pour rejoindre Nicole. La plupart des églises sont petites et bien colorées. |
Un hôpital bien vieux mais toujours en fonction. |
Encore des maisons traditionnelles en bois. |
Dans
la voiture, je lui dis que c’est bien triste ce qui est arrivé,
nous oublions tout et repartons à zéro.
Nicole
a une maison qui est un vrai nid d’aigle. Elle est tout en haut
d’une montagne. Le chemin est sinueux et extrêmement à pic. Avec
nos hivers, impossible d’imaginer une pareille route chez nous.
Nicole a une vue exceptionnelle, à droite, nous voyons la Mer des Caraïbes, ensuite, il y a les montagnes et la végétation luxuriante et à gauche, nous voyons l’Atlantique. C’est à couper le souffle.
Nicole a une vue exceptionnelle, à droite, nous voyons la Mer des Caraïbes, ensuite, il y a les montagnes et la végétation luxuriante et à gauche, nous voyons l’Atlantique. C’est à couper le souffle.
Nous voici dans le nid d'aigle de Nicole. Vue à couper le souffle. |
D'un côté la mer des Caraïbes, de l'autre l'océan Atlantique. Quoi demander de plus! |
Nous avons été très bien accueillis par Nicole dans sa toute nouvelle maison. |
Le
Rocher du Diamant est face à la ville du Diamant. Il semblerait
qu’il a pris ce nom à cause de sa forme et parce qu’il brillait
au soleil.
Serez-vous
surpris si je vous dis que la France et l’Angleterre étaient
encore en guerre et que l’Angleterre a décidé d’occuper le
rocher et de le fortifier. Il y avait une centaine d’hommes qui
l’habitait.
Les
grottes servaient de dortoirs, il y avait des élevages d’animaux,
un hôpital et des canons pour harceler les Français. Ça duré 17
mois et les Français ont gagné. Un musée nous explique
l’installation des Anglais.
Aujourd’hui,
l’île est occupée par des colonies d’oiseaux et est protégée.
Nous
arrêtons au Marché du Diamant. Plus petit que celui de Fort de
France, très coloré avec de petites tables sur la plage. Mais, il
est trop tôt pour diner alors nous repartons.
Nous faisons quand même une petite halte. |
Nous
longeons la côte et nous nous arrêtons dans de belles anses et nous
admirons les plages et la mer.
La
première, l’Anse Cafard a une triste histoire. Un bateau négrier
a fait naufrage lors d’une tempête en 1830, malgré l’interdiction
de faire la traite. Les pauvres Africains avaient traversé l’océan
dans des conditions épouvantables pour faire naufrage à leur
arrivée. Quelques-uns ont été sauvés. Personne ne savait d’où
ils venaient alors ils ont été envoyés dans les bagnes de
Guyane!!!!!
Il
y a un Mémorial, quinze statues, la tête dans les épaules,
regardant par terre, tournée vers l’île de Gorée au Sénégal.
C’est d’une telle tristesse.
Une autre histoire triste, promis, c’est la dernière.
Une autre histoire triste, promis, c’est la dernière.
Plus
loin, il y a la Maison du Bagnard. Un homme, condamné à perpétuité
au bagne de Guyane, il était terrrriblement dangereux. En effet, il
avait sculpté le buste de son maître.
Nous
continuons et arrêtons dans une belle anse que l’on voit souvent
sur les photos de publicité de la Martinique : l’Anse
d’Arlet.
La Maison du Bagnard fut habitée par un ancien bagnard accusé et condamné pour avoir sculpté le buste de son maître!! Quelle tristesse!! |
Il
y a un grand quai et au bout, si nous nous retournons, le quai arrive
vis-à-vis la porte de l’église. C’est charmant.
Quelle belle photo que la petite église de l'Anse d'Arlet que nous voyons au bout du quai. |
Je n'ai jamais vu d'église avec de si gros et si beaux lustres. Je les aurai plus vus dans la salle à dîner d'un riche Béké. |
Nous nous arrêtons pour luncher sur la plage. Nous prenons des entrées que nous partageons : accras de morue, accras de crevettes, crabes farcis et de délicieux petits poissons. Miam miam.
Avec Nicole, nous nous sommes installés les deux pieds dans le sable et nous avons partagé de délicieuses entrées. |
Nous
continuons en nous arrêtant un peu partout, clic clic.
Les plages sont extraordinaires, particulièrement celles avec les palmiers penchés. C'est à couper le souffle. |
Nicole
vient nous reconduire jusqu’à la Pointe du Bout où nous prenons
la navette pour le retour à Fort de France et nous prenons le bus
jusqu’à la maison.
Il
a fait chaud à fondre mais nous sommes ravis.
Samedi,
on se la coule douce et nous attendons notre ami Julien qui vient
prendre l’apéro.
Ouf,
c’est la dernière journée
Encore
le hasard, dimanche le 8 février
Allo
allo
Eh
bien, un autre hasard pour terminer notre voyage en beauté.
La
proprio, Sylvie, vient à l’appart à midi, elle est vraiment
sympa. Nous prenons le temps de placoter. Elle nous dit que son fils
aime la musique, il joue de la guitare mais il est passionné par le
violon. Nous lui parlons de Jean-Christophe le mari de Karine qui est
violoniste, qui faisait partie du groupe le plus important de la
Martinique et qui donnait aussi des leçons privées.
Eh
bien, Sylvie est amie avec ses parents depuis très longtemps. Je lui
avais dit que nous allions à Rivière-Pilote chez les beaux-parents
de ma collègue mais je n’ai jamais mentionné le nom de Dominick,
de Flora ou de Jean-Christophe.
ET
là, Julien arrive, nous le présentons, nous avons bien ri. La
Martinique n’est pas un si petit pays que ça quand même. La magie
se poursuit.
Je
suis dans l’avion, le vol se déroule bien à part un enfant qui
hurle et sa mère qui s’époumonne dans mon dos pourvu qu’elle
garde ses microbes.
Bye
bye
Le
bilan, vendredi le 20 février
Nous
voici arrivés au temps du bilan.
Ce
voyage est vraiment exceptionnel grâce à ma nouvelle collègue
Karine qui m’a mise en contact avec sa famille.
Ils
ont tous été extrêmement généreux avec nous. Jusqu’à notre
proprio Sylvie qui nous a emmenés à la plage et qui aussi, nous a
offert de nous conduire à l’aéroport.
Notre
coup de cœur, c’est Julien le père de Karine qui a été plus
qu’un guide pour nous. Il nous a montré sa belle Martinique, il
nous l’a décrite, nous l’a racontée.
Sa
belle-mère Flora, une descendant d’esclaves, qui cherche ses
racines jusqu’au Sénégal. Une femme engagée, une battante.
Difficile
de passer à côté de l’esclavage quand nous allons dans ces
pays-là. Enfin, moi, c’était la première fois que j’y étais
confrontée. Je pensais à Yves qui a reçu son arbre généalogique
en cadeau. Eux, ils ne sauront jamais.
Parler
des esclaves, c’est parler des « Békés », les colons
Français à qui appartenaient les belles « habitations »,
ces belles grandes maisons, les cases des esclaves, les champs de
canne à sucre, les rhumeries… Il en reste quelques-unes. Elles ne
jouent plus le même rôle, certaines sont transformées en musée.
La sœur de Julien en possède une, elle cultive la canne, fait et
vend son rhum. Elle est très noire de peau. Les vieux Békés
doivent se retourner dans leur tombe. Bravo Madame.
Il
y a encore des Békés, surtout un, très riche et très puissant.
Presque toute l’île lui appartient. On nous a dit que c’est lui
qui importe toutes les voitures de la Martinique alors il fait de
fortes pression contre le transport en commun….
En
effet, c’est le premier pays que je fais où les transports en
commun sont presque inexistants. Il y a les bus dans la ville qui
sont très bien mais à l’extérieur de la ville, oublie ça.
Il
y a les taxicos (taxis collectifs) qui sont tous au même endroit et
leur destination est très bien indiquée. Cependant, il y a 8
places, des fois plus, le chauffer attend que ce soit plein et il
part. Les gens peuvent descendre en route et, s’il y a une place de
disponible, ils peuvent monter en route. Nous l’avons fait une fois
pour se rendre au Centre-ville. Donc, c’est pas si mal pour l’aller
mais le retour est compliqué. Nous avons voulu en prendre un à 4
heures de l’après-midi pour revenir à Fort de France et c’était
terminé. Heureusement, Dominick est venu nous reconduire.
Nous
nous sommes ennuyés des tuk tuk de l’Asie.
Bonne
bouffe, les accras, les petits crabes, le colombo de poulet, miam
miam.
Que
dire de la végétation, elle est luxuriante, les fleurs sont
magnifiques, le paysage est très montagneux, les montagnes sont
pointues, pas arrondies comme les nôtres.
Peu
importe où nous étions, la mer était toujours proche avec ses
belles plages. Il y en a beaucoup, partout donc, il est toujours
possible de trouver une belle plage qui n’est pas trop bondée.
Nous
avons beaucoup aimé.
Nous
voici revenus et la vague de froid est toujours là brrrrrrrr.
Rendez-vous
à l’automne pour une prochaine aventure de Silvie et Yves
Olé
xxxxx
Aucun commentaire:
Publier un commentaire